De nouveaux espaces sonores
A partir de 1998 Neuhaus invente de nouveaux champs de construction spécifiquement sonores, des installations plastiques invisibles, d’où est absente toute structure physique , tangible – des constructions, des formes, des architectures sonores purement immatérielles. Un auditeur pénétrant dans ces installations est immédiatement happé, immergé dans un bain sonore et transporté dans de nouveaux territoires, dans des modes de perception sensoriel originaux. Lorsque qu’il quitte l’espace de monstration, le son n’est aussitôt plus perçu, comme s’il n’avait jamais auparavant existé physiquement. Avec ce travail, Neuhaus a dés lors entammé une nouvelle série d’œuvres sonores à destination d’espaces publics espaces extérieurs, espaces ouverts. Le premier travail de ce genre, Intersection I, pour la Biennale de Venise en 1999, était composé de deux espaces sonores de formes oblongues, installé dans une géométrie formant les deux bras d’un forme de «X» de six mètres de large et de huit mètres de long.
@ Illustrations de Max Neuhaus
Un nouveau son composite était généré lorsque les deux sources sonores s’interfèraient. Cette installation a été créé pour une passerelle menant au pavillon italien dans le Gardino. En 2002, il a créé une œuvre pérenne similaire, pour la Promenade du Pin, un parc public tout près du centre de Genève.