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Aujourd’hui et plus que jamais, Desartsonnants à besoin d’un coup de pouce, pour différentes raisons :

Renouvellement et élargissement du matériel, notamment de microphones, interfaces audio, table de mixage, écoute monitoring…

Et aussi pour assurer certains frais structurels, déplacements et autres contingences matérielles incontournables.

Il fait appel pour cela à votre générosité, même a minima, pour continuer d’exister, dans l’espoir de poursuivre au mieux ses projets, et de les partager avec un maximum d’écoutants à l’oreille impliquée et ouverte sur le monde.

Vous appréciez les blogs Desartsonnants/SonosFaire, et Points d’ouïe et Paysages Partagés, vous aimez leurs contenus, y trouvez du grain à moudre…

Et aussi :

Groupe « Géophonie et territoires sonores »

Groupe Soundwalking et autres parcours sonores

Groupe « Voir l’écoute »

 Ils ne sont alimentés et diffusés que par la seule énergie désartsonnante, alors soutenez les, aidez les !

2 possibilités de soutien

1) Contribuez par un don, à prix libre, c’est par ICI (Paypal)

2) Achetez, à prix libre, une création Desartsonnante sur Bandcamp, c’est par ICI

NB : Le cumul des aides est tout à fait possible.

Merci par avance !

Des sons délyrants


Au delà de sa fonction première d’être un fantastique outil de création, l’Acousmonef peut accueillir librement pendant la saison chaude des visiteurs/auditeurs et leur permettre de découvrir et d’expérimenter une manière encore originale de faire, de penser et d’écouter des compositions de sons.
Une première édition a eu lieu en novembre 2018 en lien avec le festival Clermontois Musiques Démesurées, et un essai de formule différente, en période estivale cette fois, a été tenté en 2022, remplacé en 2023 par les rendez-vous de l’acousmathèque des sons dans l’air. Cette année je tente à nouveau l’aventure avec deux rendez-vous fixes, délimités par l’ouverture et la fermeture saisonnière de la salle.
Le premier aura lieu les 4 et 5 mai, le second est prévu pour les 26 et 27 octobre. Pendant tout ce temps, l’acousmathèque sera ouverte aux visites sur rendez-vous. Découverte d’œuvres et de modes de création originaux, plaisir d’écouter et de sentir les sons vivre auprès de soi, sensibilisation aux questions de l’audition et de l’environnement sonore avec aussi,pourquoi pas, un peu d’expérimentation personnelle, tout cela dans un lieu aux possibilités sonores uniques portées par son dispositif haut-parlant plus qu’immersif en « 80.4 »…
Et c’est bien-sûr toujours en accès libre.
Délyre de printemps samedi 4 mai, quatre rendez-vous d’écoute, avec à chaque fois un programme de trente à quarante minutes : 15h : l’intégralité des Mixages Fous multicanaux 2023
  vingt-deux créations de 80 secondes de : Jane Addison, Roman Bestion, Annabel Brooks, Florian Carro, Eric Chevallier, Marthe Cunny, Philippe Donnefort, Ludovic Finck, Nicolas Germain, Ozdemir Gorkem, Kai Yves Linden, Vincent Piponnier,  Charles Edouard Platel, Damien Plessis, Jean-François Sauve, Jasmine Scheuermann, Valentin Sismann (formats ouverts, encodages ambisonique et Dolby Atmos) 16h : quatre œuvres primées au concours international ISAC 2023   Jakob Gille “La porta nel dado”, Otto Iivari “Weightless”, Nikos Stravropoulos “Khemenu”, Wei Yang “ní nán” (toutes en espace sphérique) 17h : deux œuvres de compositeurs du réseau In Dream   Marc Favre « Mercure phylosophique » (acousmonium 3D 19 canaux), Jean Voguet « Gê » (écran panoramique 16 canaux) 18h : immersion dans un grand Voyage en Acousmonef… (espace volumétrique 80 canaux)

Les œuvres encodées en ambisonique sont (si nécessaire) upscalées en ordre 7 et décodées en pseudo-sphère sur 56 canaux.
Les œuvres au format Dolby Atmos sont rendues en 16.3.10.
Les œuvres en formats ouverts sont diffusées selon leur configuration originale.
WYLIWIC (What You Listen Is What Is Created) : aucune spatialisation ou interprétation n’est appliquée sur les œuvres durant leur diffusion.

dimanche 5 mai, porte ouverte à partir de 15h :
– temps libre pour des rencontres informelles
– atelier du faire pour les curieux-ses : découverte d’outils et de méthodes utilisés pour la création sono-spatiale
– écoute ou ré-écoute d’œuvres…   L’adresse : 5 rue du Chambon – 63650 La Monnerie-le-Montel (Puy-de-dôme)
contact : sonsdanslair@free.fr

Pourquoi Des sons délyrants ?
La lyre est toujours présente au sommet du bâtiment de l’ancienne salle de La Lyre Amicale, mais à l’intérieur, c’est du délyre…
Car si travailler directement les sons, que l’on agence dans le temps et dans l’espace à la manière d’un sculpteur ou d’un cinéaste-architecte, ne signifie pas pour autant en finir avec une certaine recherche d’harmonie et de séduction dont la lyre est le symbole, « délyrer » c’est aussi accepter d’abandonner pour un moment nos attentes musicales premières et se rendre disponible pour écouter ce que les sons peuvent nous dire, pour entendre, sentir, imaginer et même un peu, pourquoi pas, penser autrement.
Quant aux technologies plus ou moins avancées sur lesquelles s’appuie ce travail, on peut aussi en faire les instruments délyrants de l’imaginaire autant que les outils d’une recherche sophistiquée.

Site des Sonsdanslair

Transcultures, sonore et numérique au couvent d’Hautrage


Pour célébrer sa nouvelle implantation au couvent d’Hautrage,
Transcultures, Centre interdisciplinaire des cultures numériques et
sonores vous invite à découvrir, dans différents espaces de ce lieu
historique, la richesse et singularité des propositions sonores, visuelles
et multimédiatiques d’artistes belges et internationaux qui ont été
préalablement accueillis en résidence par Transcultures.
03 > 05.05.2024 | Transcultures opening event

  • Vendredi 03.05
    18.00 vernissage des expositions numérique/son/photo/vidéo Ce que j’ai
    exhumé (Fred Chemama) et Phonons & Photons (Alain Wergifosse)
  • apéro offert
    20.00 performance Fred Chemama (vidéo, lumière) & Alain Wergifosse
    (live soundtrack) Présence et fantasmagorie
  • Samedi 04.05
    12.00 > 17.00 expositions + vidéos
    14.00 > 17.00 atelier Isa*Belle Corps & Son + Open Transonic studio + DJ
    & apéro offert
  • Dimanche 05.05
    14.00 > 17.00 expositions + Open Transonic studio
    16.00 performances sonopoétiques Eric Therer/Quelques piétons
    Fragments d’un carnet conventuel, Christian Leroy (piano, synthé)
  • Paradise Now (voix, électronique, guitare) + guests Isa*Belle (bols
    chantants), Mira (lumière) Dada Sonopoetics + DJ mix Quelques piétons
  • Samedi 11.05
    12.00 > 19.00 expositions + vidéos + Transonic open studio
    19.00 rencontre avec les artistes Fred Chemama & Alain Wergifosse
    (modérateur : Philippe Franck) + apéro offert
    20.00 concert Alain Wergifosse Organa Mantra (orgue, électronique) +
    performance Fred Chemama avec Alain Wergifosse Foz Machine
    03 > 18.05.2024 | 12 > 17:00 expositions + vidéos (Natan Kaczmar
    présente Vidéocollectifs, Rafael A propos de Marie G)
    Entrée Libre, visite guidée sur demande production.transcultures@g

Book – Salomé Voegelin – Uncurating Sound, Knowledge with Voice and HandsBook –


The COVID isolation experience was a fairly universal condition for a while, brutally interrupting our mostly programmed and regular way of living, along with the perception of both ourselves and the world around us. This new condition (‘post-normality’) has exposed numerous values such as our obvious co-dependency, which in turn implies the sharing of responsibility. Voegelin (author of Listening to Noise and Silence (2010), Sonic Possible Worlds (2014), and The Political Possibility of Sound (2018) proposes to ‘uncurate’ as a radically different curatorial practice, one that is intended to oppose the predominant ideology of exclusion within the curation of sound art, and its definition of a ‘canon’. It does so through different values including inclusion, an evident political dimension, the perception of the material and the manifestation of care. The book is organised as a series of ‘breaths’ (chapters), addressing the values within the gallery space and curatorial practice, which she fosters as a performative one. These ‘breaths’ are alternated with scores, including a couple of exquisite short sets of conceptual art instructions. She politically situates the intrinsic relational quality of sound into the sharing of knowledge in the presence of bodies, delineating a further strategical trajectory in sound studies.  

Bloomsbury Academic, ISBN 978-1501345418, English, 136 pages, 2023, UK

Site Neural

Publication – Musique acousmatique – Revue TK-21


Bonne nouvelle ! L’excellente revue en ligne TK-21 consacre son n° 151 à la musique acousmatique (ou électroacoustique, voire concrète).

Des témoignages d’artistes contemporains, pratiques, esthétiques, chemins de traverses, la publication donne la paroles à des faiseurs d’histoires sonores en tout genre. On y trouve là un dossier fourni, des articles qui éclairent ces pratiques artistiques finalement assez jeunes, moins d’un siècle, où les sons et l’écoute, les façons de les installer, spatialiser, faire bouger dans des espaces immersifs tissent des univers auditifs souvent inouïs.

Desartsonnants, pour qui la notion de paysages sonores se transcrit souvent en écoute via des écritures sonores, puise largement dans les univers acousmatiques, souvent installés. Ce qui lui fait réfléchir à des possibilités se donner à entendre des espaces (re)composés, des territoires d’expériences ec(h)ologiques, via notamment le feu GMVL, CRANE Lab., des espaces radiophoniques, numériques… Il ne pouvait donc pas manquer l’occasion de vous informer ici de cette très intéressante publication.

https://www.tk-21.com/TK-21-LaRevue-no152#edito

FESTIVAL Lips #1 – Deep Speech


12-14 avril 2024

Chapelle Venel et Parc du Val de l’Arc, Aix-en-Provence

Lips est un nouveau rendez-vous annuel présenté par LABgamerz à Aix-en-Provence : un festival dédié aux pratiques artistiques émergentes, interdisciplinaires, hybrides et multimédia. Lips porte le nom d’un vent venant du Sud-Ouest pour insuffler des courants, générer des vibrations, ouvrir des porosités, agiter pensée et action. Lips renvoie également à l’organe de phonation, la bouche, point de contact entre soi, les autres et le monde. Lips est une densité de rencontres, un changement de température, un moment de partage de savoirs et de pratiques, un croisement de postures et de positionnements. Chaque année, Lips investit un champ de réflexion via une pluralité d’approches et de démarches artistiques ainsi que de formes, dispositifs et manières de rencontrer le public : performances, installations, conférences, projections, débats, concerts, séances d’écoute, promenades et ateliers. Lips génère un réseau de relations, d’alliances, de complicités avec des artistes, des associations, des chercheur·es, des citoyen·nes, des institutions du territoire et d’ailleurs ; un réseau en expansion.

La première édition de Lips résonne avec les territoires arpentés par les artistes invité·es à l’exposition Deep Speech. Dialogues inter-espèces à la Chapelle Venel, à Aix-en-Provence, du 6 avril au 5 mai 2024. Lips vous convie à trois jours d’échanges et de discussions pour explorer les relations entre les êtres humains et le vivant à travers le prisme de l’écoute, du son et des pratiques vocales. Les propositions du programme révèlent des façons différentes d’imaginer des dialogues, improvisations et collaborations inter-espèces. Elles nous invitent à vivre dans le « phonocène »1 ou abordent les liens entre « domestication » de la nature, colonialisme et processus migratoires, ou encore construisent des dispositifs d’attention capables d’élargir la communauté politique au vivant en lui reconnaissant une voix et la capacité de prendre la parole. 

Dans leur livre Qui parle ?, Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós élargissent la politique de l’énonciation au non-humain. En reprenant leurs mots, la réponse à la question  « qui parle ? » « pendant longtemps se jouait à l’intérieur d’un seul théâtre, celui des corps humains mis en relation — alors que c’est aujourd’hui une infinité d’êtres qui rejoindraient la scène énonciative — animaux, plantes, minéraux, objets, poussières, gaz, atomes ».2 C’est justement à partir d’une conférence de Imhoff et Quirós, en guise de cartographie que le programme de Lips #1 traverse différents milieux, êtres et façons d’être. Les enjeux politiques, environnementaux et esthétiques de l’eau dans ses différents états (Julie Rousse, Pali Meursault & Thomas Tilly, Petra Kapš, David Rothenberg), de la vie végétale (Pauline Mikó) et de l’animalité — des papillons aux oiseaux jusqu’aux espèces aquatiques (Kaoutar Harchi, Petra Kapš, David Rothenberg, Marie Lechner, Choeur tac-til, Lucille Calmel, Nour Sokhon) sont ainsi abordés d’une pluralité de manières. Lips #1 ouvre un espace aux coordonnées variables pour recentrer nos pratiques de l’attention, entre écoute profonde et écologie des médias, sociologie et performance, naturalisme et improvisation, live audio-visuels et humanités environnementales, technologies et actes de présence.

Du 12 au 14 avril 2024, Lips #1 — Deep Speech nous invite à plonger dans une prolifération de vibrations, de manières d’articuler, de silences, de langages, de connexions, de grammaires, de polyphonies et de prises de paroles pour partager et re-distribuer ensemble le sensible et l’audible.

Elena Biserna


Artistes et chercheur·es invité·es : Lucille Calmel, Chœur tac-til, Kaoutar Harchi, Aliocha Imhoff & Kantuta Quirós, Petra Kapš (alias OR poiesis), Marie Lechner, Pali Meursault & Thomas Tilly, Pauline Mikó, Julie Rousse, David Rothenberg, Nour Sokhon

Site du festival, renseignements et programmation

Exposition Across a Border


Le Centre d’Art The left place the right space accueille l’exposition ACROSS A BORDER de l’ARC Interlude, du 29 mars au 3 avril 2024 // Vernissage jeudi 28 mars, à partir de 18h30

« Across a border est un positionnement, un pas de côté quant à la réalité vue et entendue. Là où les ondes sonores vibrent à contre-sens, de l’autre côté du miroir. Comme si nous nous insérions toutes et tous entre les sillons d’un vinyle rayé, y gravant un fantôme. On pourrait nous saisir entre les fréquences d’une radio, dissimulés tels de petites créatures chuchotant et qui s’approcheraient de leurs murs. »

Cette exposition est l’aboutissement du travail des étudiant.es de l’Atelier de recherches et créations Interlude de @esaddereims autour du son, suivi par Cécile Le Talec et Sonopopée (Vivien Trelcat et Thomas Dupouy) en collaboration avec la classe de composition du Conservatoire à rayonnement régional de Reims dirigée par @andre_serre_milan

À découvrir : des pièces et installations sonores réparties dans les espaces de @theleftplacetherightspace
Et lors du vernissage (en accès libre) : un ensemble de concerts et de performances !

Rencontres-concert – INSTANT§ILENCE #11


Mardi 02.04.2024, 20h30

La Tête Bleue, 44 quai Perrière (Grenoble)

Suite des expérimentations, avec notre programme de diffusion d’artistes de la scène locale et internationale.

Solo sur le fil des phénomènes électriques concocté par François Leclère, suivi par des recherches uniques autour des gestes et des sons avec Lê Quan Ninh.

Rencontres internationales « LES CONNAISSANCES DE L’ÉCOUTE 2024 »



Sens, soin et conception de la phonosphère
Rencontres d’études dédiées à Albert Mayr
FKL | CSMDB | Temps réel | Université de Florence | Protée fait savoir

Prato (I), 27-30 novembre 2024
  
 
Introduction : monde sonore et perspectives pédagogiques
Au cours des dernières décennies, la recherche scientifique nous a mis face à la réalité (et à la possibilité) d’un univers sonore beaucoup plus complexe et significatif que nous ne le pensions peut-être. Nous avons découvert que la communication sonore entre « individus » non humains, à tous les niveaux de complexité, est beaucoup plus répandue et développée que nous ne le pensions, remettant ainsi en question la croyance fermement ancrée selon laquelle la communication par le son appartenait exclusivement au domaine anthropique, et acceptant ce sentiment d’incertitude qui relativise le sens de notre présence dans le cosmos et nous amène à nous sentir comme des êtres parmi les autres.

À côté de cette perspective de recherche se trouvent des activités artistiques qui attirent l’attention et écoutent les mondes sonores, les interceptent, développent leur contenu et les exposent de diverses manières, dans la recherche constante d’actions qui artificient le monde, embrassant l’idée d’un art disposé à capter le extraordinaire dans la vie et dans toutes ses manifestations qui, en termes d’expression individuelle, se mesure par la qualité des « objets » et des œuvres spécifiques créées par les êtres humains.

Il est sans doute possible – et probablement nécessaire – que le fruit de cette « nouvelle » conscience scientifique et philosophique, ainsi que les résultats et les bonnes pratiques qui se généralisent dans le domaine de l’art, entrent en dialogue avec le monde éducatif, identifiant des domaines d’expérience et d’expérimentation communes aux deux disciplines et leur permettant de communiquer. En ce sens, le monde du son et la pratique de l’écoute présentent un grand potentiel (encore en partie inexploré) de pouvoir croiser les pratiques pédagogiques à tous les niveaux, de la petite enfance aux parcours académiques, et bien au-delà, avec la perspective du renforcement et la diffusion de la préparation continue.

La réunion d’Urbino en 2022 a commencé à documenter certaines des intersections potentielles entre les thèmes « liés au paysage sonore » et le monde de l’enseignement et de l’instruction. A cette occasion, un certain nombre d’idées ont été présentées sur un éventail de sujets larges et variés, dans lesquels le son joue un rôle ; thérapeutique (musicothérapie), analytique (en tant qu’indicateur de fonctionnalité environnementale et sociale), spatiale (dans les pratiques de marche sonore), culturelle (par l’identification sociale et le partage de marqueurs sonores et acoustiques territoriaux déterminés) et bien d’autres. Par ailleurs, des contributions ont été apportées par de nombreuses disciplines différentes : les études du paysage sonore, et le son et la musique en général, croisant avec bonheur la littérature, l’histoire de l’art, les sciences dures, l’architecture…

FKL, en collaboration avec le CSMDB, Tempo Reale, Proteo Fare Sapere et l’Université de Florence, annonce une nouvelle rencontre en 2024 au cours de laquelle le dialogue entre l’écoute, la production créative et les mondes sonores pourra être approfondi, avec une attention particulière à la constellation de l’enseignement. .

Sens, soin et conception de la phonosphère
Si le bien-être de la planète est compromis, l’attention du monde éducatif est une condition préalable pour prendre soin, dans la mesure du possible, du lieu dans lequel nous vivons.

Au-delà de la question et de la prise de conscience du « être une espèce parmi les espèces » – avec tout ce que cela implique de réévaluer notre rôle au sein de l’écosystème – du point de vue du son que nous et les autres émettons et de notre écoute, et plus généralement de la caractéristiques acoustiques du monde, le soin de cette dimension est malheureusement normalement laissé à quelques professionnels du design, de l’architecture et de l’urbanisme, ou souvent même à une gestion aléatoire et désordonnée. Dans ce cas, le monde sonore est considéré uniquement comme un hasard, un effet collatéral de l’activité humaine, du monde naturel et des événements atmosphériques, plutôt que comme une ressource, un patrimoine et une opportunité.

Nous pensons également qu’il faudrait acquérir une plus grande conscience de la phonosphère comme une question qui concerne tout le monde, c’est-à-dire une question de citoyenneté avant tout, et qu’il est important de ne pas déléguer cette question à d’autres que nous-mêmes, comme le grâce à cette prise de conscience et à cette expérience partagée, le »vivre-ensemble civil » est fondé. Les questions que nous entendons poser à travers cette rencontre pourraient être les suivantes : quelles ressources, quels domaines d’activité et de connaissances pouvons-nous engager, quelles stratégies et propositions pouvons-nous adopter pour construire en connaissance de cause et gérer ensemble la phonosphère ?

Dans ce contexte, l’école, et plus généralement l’enseignement, jouent un rôle fondamental que les figures professionnelles – aussi importantes et nécessaires soient-elles – ne peuvent annuler.

Dans cette perspective, le concept de phonosphère fait référence à l’ensemble des sons présents dans un environnement donné, incluant aussi bien les sons naturels que ceux générés par l’activité humaine. C’est un concept appliqué en biologie et en sciences humaines, et nous invite à adopter une approche acoustique pour comprendre et décrire comment les organismes vivants interagissent et s’adaptent à l’environnement sonore environnant et comment ils peuvent l’adapter : comprendre, définir et communiquer son sens, utiliser comme un outil pour prendre soin de l’environnement et pour émettre des hypothèses sur un avenir proche avec des idées qui pourraient être présentées lors de la réunion et sur la base desquelles élaborer des propositions d’intervention.

Dans le cadre de l’exploration de ce thème, nous souhaitons rappeler et célébrer Albert Mayr (Bolzano, 1943 – Firenze, 2024), musicien, artiste sonore, chercheur et philosophe. Tout au long de sa vie, Mayr a contribué de manière importante à l’étude et à la communication de thèmes liés au « paysage sonore » et à sa perception. Nous accueillerons donc les propositions faisant référence à la pertinence et à l’impact de ses idées et activités dans les domaines de la pédagogie et de l’enseignement, et de l’écoute du temps et des paysages.

À qui s’adresse appel et les informations sur la participation
L’objectif de la réunion est de rassembler des idées, des propositions opérationnelles, des ressources, des contenus, des actions/événements documentés, provenant d’une variété de contextes et de disciplines éducatives qui ont adopté et appliqué la recherche et/ou l’activité exploratoire, l’improvisation, la composition sonore, en relation avec le thème général des « paysages sonores ». À cette fin, nous appelons les enseignants, les enquêteurs et les chercheurs de toutes disciplines, les étudiants, les musiciens et les éducateurs à soumettre leurs propositions.

Nous encourageons les contributions concernant des expériences et/ou des projets personnels et/ou collaboratifs, ainsi que des propositions d’articles scientifiques. Nous encourageons également la formation de groupes multidisciplinaires d’enseignants pour élaborer des propositions de travail dans les domaines mentionnés ci-dessus.

Nous nous attendons à ce que les participants soient présents en personne à la réunion ; dans tous les cas, participation à distance nous envisagerons d’accepter les présentations en mode distant.

L’événement étant organisé par des organismes de formation reconnus (DM 8/06/2005), la réunion est automatiquement autorisée conformément aux articles 64 et 67 CCNL 2006/2009 du rectorat prévoyant la dispense de service et la fourniture de remplacement pédagogique selon la réglementation en matière de courte durée. remplacements de mandats.

Pour les enseignants, les étudiants et tout participant qui en fait la demande, un certificat officiel reconnu au niveau ministériel peut être délivré attestant de leur participation à des activités pédagogiques, ainsi que d’éventuels crédits de formation (CFU/CFA).

Pour participer en soumettant une présentation, l’adhésion à FKL est obligatoire. Les informations sur l’adhésion peuvent être trouvées à l’adresse Web suivante : https://www.paesaggiosonoro. it/iscriversi.htm

Comment présenter votre proposition
Les propositions doivent être soumises au secrétariat de la réunion en envoyant un bref résumé (maximum 2 000 caractères) à l’adresse e-mail suivante
meeting2024@paesaggiosonoro. il .
Les propositions de contributions doivent être de l’un des types suivants :
 

  • Activités de recherche/action
  • Article théorique, méthodologique, portant également sur des études de cas spécifiques
  • Présentation d’une expérience pédagogique avec documentation relative
  • Illustration d’outils pédagogiques

Chaque intervention est prévue pour durer au maximum 20 minutes.
Si possible, nous invitons les soumissions à inclure une simple présentation audiovisuelle, d’une durée maximale de 10 minutes, et qui sera incluse dans un « podcast » publié sur la page Web de la réunion pour partager le matériel pour une éventuelle discussion au cours de la réunion. La vidéo doit être envoyée via wetransfer (ou un service similaire) à incontro2024@paesaggiosonoro. it , dans un dossier compressé (.zip) qui comprendra également le résumé. Le nom du fichier doit respecter le format suivant :
votre nom.prénom INCONTRO_FKL 2024.zip

Le dernier jour pour soumettre les propositions est le 31 mai 2024.
Les propositions reçues seront examinées par une commission composée de membres des organismes promoteurs de la rencontre.
Les propositions sélectionnées seront publiées d’ici le 31 juillet 2024 .
Le programme de la réunion sera publié d’ici le 20 septembre 2024 .

Pour plus d’informations ou demandes de renseignements sur les procédures de participation, contactez : incontro2024@paesaggiosonoro. il

Le site web de la réunion : https://www.paesaggiosonoro. it/incontro2024

Vous appréciez les ressources Desartsonnant(e)s, soutenez son action éditoriale et ses projets de terrain ICI! Merci !
 

Paysages sonores, une culture écoutante complexe et indisciplinée


Penser, raconter et construire des paysages sonores, cela implique pour moi de croiser, mixer, hybrider des approches, des savoir-faire, des récits, des imaginaires, des choses tangibles et immatérielles, des affects et raisonnements…
Cette posture personnelle, ébauchée, en chantier, souvent répétée, tripatouillée, ressassée, nourrit et stimule une soif de mieux comprendre et d’expérimenter des écoutes multiples. Ces dernières prennent corps, s’incarnent, en concevant une infinité de paysages sonores imbriqués, à la fois intimes et partageables.
Je note ici quelques approches, sans les hiérarchiser ni les développer, comme un canevas ébauchant une sorte de protopie* potentielle.

  • Le paysage esthétique, l’approche artistique, une culture des sensibles, des récits fictionnels en sons, mots, images, danses, théâtres, musiques, multimédia…
  • L’aménagement du territoire, la qualité d’écoute, un tourisme culturel, la recherche du silence, le droit au silence, les territoires sonores bâtis, aménagés, habités, apaisés, équilibrés…
  • La santé, le bien-être, le soutenable, le supportable, le soin et l’attention…
  • L’acoustique, la bioacoustique, l’écoacoustique, histoires de vibrations, de communications( humaines et non humaines), les signes de vie et de disparition…
  • Le design sensoriel, fictionnel, prospectif, sonore, l’objet et les ambiances…
  • L’écologie, l’écosophie, l’écoute engagée, partagée, des militances, gestes politiques, fabrique de communs…
  • La philosophie, l’éthique, les sagesses auriculaires, la pensée d’écoutes multiples, partagées, questionnantes, clivantes, rassemblantes…
  • La marche, le mouvement, l’approche haptique, les postures corporelles et mentales, des façons d’écouter et d’être écoutant.e.s, écouté.e.s, les approches rythmologiques, entre flux et scansions…
  • L’approche patrimoniale, art campanaire, mémoire des territoires, cultures orales…
  • Les matières à toucher, l’eau, la nuit, la forêt, les choses intimes, les aménités, les ressentis, sentiments, affects et affinités, le plaisir…

*https://usbeketrica.com/fr/article/la-protopie-un-futur-plus-desirable-que-l-utopie-et-la-dystopie-reunies

Sull’Impronta – Exposition sonore de Andrea et Francesco Strizzi


20.03 > 14.04.2024 | Sull’Impronta – Exposition de Andrea et Francesco Strizzi (It-Be) | Subtile Style Gallery (Lu)

Après 2 expositions réussies à Bruxelles et dans le merveilleux écrin de la « Torre Campanaria », une lieu patrimonial unique récemment restauré à Castellaro Lagusello en Italie, les artistes s’installent pour 3 semaines au Luxembourg.

L’exposition présente deux recherches sculpturales ayant comme élément commun le recours à l’empreinte pour créer un « espace du son ».

D’un côté, le témoignage d’un son passé : des traces semblables à des fossiles reconstruisent une partition, un parcours tactile de l’écoute.

De l’autre côté : des couples d’éléments sensibles d’entrer dans une relation de résonance acoustique.

Si le contraste entre volumes planes et courbes, entre plein et vide, caractérise les deux œuvres, tantôt il se révèle dans un support unique qui nous propose la photographie d’un son qui a existé ; tantôt il se concrétise dans un dualisme de systèmes acoustiques, inertes mais potentiellement capables de générer un son.

Andrea Strizzi (It) – Toccare il Suono – Impronte Sonore, 2018-2023

« Toccare il Suono – Impronte Sonore » est un projet à la jonction des deux parcours que j’ai poursuivi durant les années académiques : d’un côté, ma formation en sculpture et mes recherches autour de l’empreinte ; de l’autre côté, ma collaboration artistique avec la Civica Jazz Band (Milano), à travers des expositions et spectacles mêlant dessin et musique, gestes et sons.

Conçu en 2018, ce projet matérialise le rapport entre la perception tactile et la perception auditive par l’interaction nécessaire du spectateur, invité à toucher les œuvres tout en écoutant les sons produits lors de leur réalisation.

D’emblée, ce travail exposa une belle possibilité de développer une démarche plus large visant à réunir des personnes voyantes et non-voyantes autour d’une même production artistique, afin que celle-ci puisse s’apprécier pleinement avec ou sans le sens de la vue. Pour explorer la question en profondeur, m’adresser à un organisme impliqué dans le handicap visuel était indispensable pour avoir un retour sur la fonctionnalité effective du projet, sur les éléments à corriger ou améliorer.

En 2020, j’ai eu l’opportunité d’entrer en contact avec l’U.i.c.i (Union Italienne des aveugles et malvoyants) et en particulier de rencontrer Gabriele Colantonio, conseiller National, qui a accueilli avec enthousiasme ma proposition. Une première exposition et performance fut organisée à Pescara et une deuxième, en 2022, dans le Studio Zecchillo, ancien atelier de Piero Manzoni à Milan. Les deux événements ont été organisés par la YAG/Garage avec le soutien de l’U.i.c.i.

Andrea Strizzi

Sculpteur italien formé à l’Accademia di Belle Arti di Brera, où il enseigne actuellement, propose une série d’installations audio-tactiles avec son projet « Toccare il suono – Impronte Sonore », qu’il mène en collaboration avec le percussionniste Stefano Corbetta.

Les baguettes du musicien laissent sur la surface de l’argile frais les traces de l’action sonore, dont le son est enregistré. L’argile cuite, qui en offre le témoignage à la manière d’une partition, permet de reparcourir tactilement le parcours génératif de l’œuvre, accompagné par l’écoute en casque des sonorités qu’en ont marqué les sillons.

Francesco Strizzi (It/Be) – Relazioni Invisibili, 2023

Des lames et des sphères creuses, en plâtre, unies deux par deux par un rapport de résonance, définissent un environnement sonore.

« Relazioni Invisibili » est le résultat d’un défi constant, celui de mener une recherche plastique en concevant des formes fonctionnelles pour la production sonore. Positionner mon travail à la frontière entre sculpture et objet acoustique est une voie qui me permet d’allier ma formation en lutherie avec ma pratique artistique.

Dans ce projet, j’ai cherché de synthétiser les éléments principaux de ma recherche visuelle et acoustique. D’une part, le recours au plâtre pour créer des modules géométriques épurées et ma volonté d’honorer ce matériau sculptural pauvre en exaltant ses qualités cachées. D’autre part, la recherche de résonances et de sons harmoniques en tirant parti des fréquences et interférences parasites dues au façonnement imparfait des éléments qui découle du désir de créer des formes simplifiées, idéalisées, tout en restant fonctionnelles.

La manière dont les éléments sont agencés dans l’espace me permet de détacher les dispositifs de leurs fonctions : les apercevoir et d’abord les considérer pour leur qualité formelle. Les écouter ensuite, et alors découvrir leur valeur sonore.

Chaque lame est placée en face de sa sphère correspondante, à quelques mètres de distance. Les sons produits par les dispositifs couplés, enregistrés et composés dans une bande sonore, créent les lignes magnétique imaginaires qui relient chaque système résonnant. Cette composition par phase shifting est enfin un petit hommage à Steve Reich, artiste qui représente une source d’inspiration essentielle dans ma recherche.

La présente installation est composée de 4 couples d’éléments (une lame et une sphère) accordés entre eux.

Francesco Strizzi

Formé en lutherie à la Civica Scuola di Liuteria di Milano, diplômé en sculpture l’Accademia di Belle Arti di Brera et en Sound-Art à l’ARD&NT Institute à Milan, propose sa nouvelle série d’œuvres « Relazioni Invisibili » dans laquelle deux types de solides géométriques, disposés comme des éléments inertes, portent potentiellement en eux la génération d’un son harmonique.

Les deux systèmes, des parallélépipèdes et des sphères creuses, sont accordés deux par deux sur une même fréquence et sont couplés afin qu’ils entrent dans une relation sympathique : ils résonnent, ils génèrent un son. Une fois enregistrés, les sons qui résultent de tels dualismes deviennent une composition qui accompagne la tension visuelle entre les éléments.

Informations
20.03 > 14.04.2024
Subtile Style Gallery
21A Av. Gaston Diderich, 1420 Belair Luxembourg
Entrée libre
subtile.style

Production
Subtile Style Gallery. Avec le soutien de : Renew Art Gallery, Transcultures, Pépinières Européennes de Création
Texte critique : Mauro Valsecchi
renewartgallery.com pepinieres.eu

Installation sonore Mycophonia


Sortie de résidence. Résidence de création du 18 au 22 mars.

Résidence Arts et Sciences

À travers le projet Mycophonia, Isabelle Jelen désire rendre hommage à un processus encore largement méconnu et mystérieux : la propagation des réseaux de mycélium, le « filigrane anarchique » qui est à l’origine du développement des champignons.

L’installation de 56 haut-parleurs reliés par des câbles imite schématiquement la morphologie des réseaux de mycélium.

Les objets sonores sont des sons instrumentaux, et des objets linguistiques issus de différents idiomes : voyelles/consonnes, phonèmes, syllabes, chuchotements, fragments de langage, pièces d’un puzzle qui ne sera jamais réassemblé, malgré des combinaisons toujours différentes. Cela crée un sous-bois de voix et de sons en mouvement ; un magma se déplaçant dans l’espace ou un fourmillement simultané.

Le dispositif peut être compris comme un orchestre – ou plutôt – un chœur avec ses différents registres vocaux, dans lequel un dialogue a lieu en permanence entre les parties et le tout. La langue est ce qui symbolise le mieux l’idée de communication. Et les réseaux de mycélium sont des systèmes de communication et d’information non centralisés.

Ainsi, avec un langage libéré du sens, se crée – par programmation numérique – un réseau complexe d’interactions, qui se traduit par une partition sonore partiellement aléatoire et générative.

Avec Isabelle Jelen, Tiziana Bertoncini, et Jérôme Marchand.

Projet lauréat de Cultures connectées 2023

Production : Sur mesure

Coproductions : CCAM (Vandoeuvre-Lès-Nancy), Einstein on the beach (Bordeaux), Lieu multiple (Poitiers), Rurart (Rouillé), Gmea (Albi), La Cuisine, Centre d’art et de design (Négrepelisse).

Partenariats : Le Scrime (Bordeaux), Les Marches de l’été (Bordeaux) avec le soutien des Marches de l’été (Bordeaux) et du Ministère de la culture autrichien.

En complicité avec l’École de l’ADN en Nouvelle-Aquitaine.

lieumultiple.org

Et aussi

Atelier découverte du mycélium avec l’équipe de l’École de l’ADN

Jeudi 21 mars – 18h30

La découverte des champignons hallucinogènes et la Renaissance psychédélique

Conférence de Vincent Verroust.

Livre à paraitre – Les chants perdus de la nature


Bienvenue en Anthropophonie

Les sons générés par l’humain prennent davantage de place sur Terre, même au cœur des environnements sauvages, ne laissant plus entendre ceux de la nature. Ainsi, le chant de la grive devient de plus en plus imperceptible, comme le murmure du torrent quand passe un avion dans le ciel, tandis qu’aux confins de la forêt boréale, les hurlements du loup se brisent sous les gémissements des tronçonneuses.

La symphonie du vivant s’amenuise, perd texture et richesse en proportion de chaque mètre carré de planète empiété par Homo domesticus. Cette érosion toujours plus inquiétante des chants naturels inquiète les biologistes. La cacophonie engendrée par les sirènes des machines et par l’invasion des moteurs augure-t-elle l’anthropophonie, c’est-à-dire un univers bruyant qui rend la nature inaudible ?

Ce livre est un plaidoyer pour sauver l’hymne de la beauté du monde.

Site éditeur

Auteur Michel Lebœuf

Les arts sonores sont-ils environnementaux ?


J’aborderai ici, de nouveau, des problématiques ou l’art sonore visite, fait entendre des espaces aussi beaux que fragiles, inspirants, menacés, dégradés…
Il devient parfois partisan, défendeur, lanceur d’alerte, voire pédagogue.
Il s’engage, donne de la voix, résiste, sensibilise, milite, pour défendre des milieux qui lui sont chers.
La crise environnementale galopante, l’épisode Covid, font que la conscience des fragilités de nos écosystèmes, et par-delà de nos vies, amènent des artistes à questionner en les auscultant, des espaces paupérisés, si ce n’est sinistrés.
Certains artistes , tels ceux des débuts du Land art, œuvrent depuis longtemps à nous alerter sur l’obligation de prendre soin de nos milieux ambiants.
Aujourd’hui, des projets internationaux tels que COAL (Coalition pour une écologie culturelle), je les cite « accompagne l’émergence
d’une nouvelle culture de l’écologie et du vivant à travers des actions emblématiques telles que le Prix COAL, plus d’une centaine d’expositions, de programmes de territoire, la coopération internationale et le partage de connaissances… »
Néanmoins la création sonore est beaucoup moins présente que les arts visuels, plastiques…

Certaines pratiques, dont le Field Recording ou phonographie, l’enregistrement de terrain, in situ, avec des esthétiques parfois très différentes, constituent un terreau créatif très actif dans le champ du paysage et de l’écologie sonore (Murray Schafer) et de l’écosophie sonore (Roberto Barbanti).

Si le rapport arts sonores/écologie m’est cher, c’est que je suis moi-même impliqué dans des actions où le paysage sonore, notamment via les marches écoutantes ou PAS – Parcours audio Sensibles, font partie de mon quotidien. Par ces auscultations de terrain, gestes créatifs que je juge nécessaire, je pointe les aménités acoustiques, comme des formes de chaos sonore, de saturation, de paupérisation, voire de silences alertants.

Je présenterai ici quelques artistes, francophones, contemporains, et des travaux qui, de différentes façons, sous de multiples formes, donnent à entendre des milieux sonores fortement reliés a des territoires, des habitants, au sens large du terme, des éléments paysagers…
Cette liste n’est bien évidemment pas exhaustive et pourrait être élargie à de nombreux autres créateurs et créatrices. J’ai fait le choix, tout à fait personnel, de présenter des personnes que j’ai personnellement croisées, dont j’ai vu et entendu le travail, et avec qui, en règle générale, j’ai eu l’occasion d’échanger.

Éric Samakh

`Éric est un artiste qui, depuis longtemps, chapeau de baroudeur vissé sur la tête, fait chanter le soleil par des flutes éoliennes qu’il va suspendre hautes perchées dans les arbres, des pierres au détour d’un chemin, crée des zones de silence via une forêt de bambous…
Le rapport sons/nature est pour lui une évidence, ses œuvres en sont imprégnées.
Artiste et enseignant en école d’art, passionné de pêche (peut-être liseur de Brautigan), notre homme a promené ses oreilles et ses installations dans de nombreux lieux, pays, intérieurs et extérieurs, et est intarissable sur ses créations sonores, où le paysage à fleur de tympan est révélé comme une série de surprenants milieux sonores, ou silencieux.

http://www.documentsdartistes.org/artistes/samakh/repro.html

Alain Wergifosse

Alain a une truculence bonhomme à toute épreuve. Mais aussi l’art de bricoler des machines sonores, de fabriquer des images incroyables, de jouer des sons et des couleurs en mixant des formes de vie hybrides, techno-poétiques. C’est un personnage haut en couleurs, tout comme son œuvre. Vidéos et créations sonores se mêlent dans des installations explorant les ondes vibratoires, micro-organismes observées au microscopes, néons vibrants… Après un long travail autour des musiques bruitistes, expérimentales, en terres espagnoles, de retour dans sa Belgique natale, en partenariat avec Transcultures – City Sonic, il crée à tout va des univers où l’art, la science, la réflexion sur des vies audio macrobiotiques nous transportent dans des ailleurs proches.
S’il ne se définit pas comme un artiste environnemental, je pense que toute sa création porte un regard et une oreille aiguisée vers un monde tout en vibrations ambiantes, fragiles et résistantes à la fois, au cœur de nos espaces de vie

Jean Philippe Renoult et Dina Bird

Présentons ici un couple de créateurs sonores qui explore les champs radiophoniques, les grandes antennes émettrices, mais aussi un gazomètre, des ghetto blasters, transistors et autres câbles sous-marins. Entre phonographies, installations, performances, le duo explore de nombreuses situations d’écoute et de diffusion au fil des ondes, mais aussi via des conférences, workshops, et explorations in situ.
Jean-Philippe Renoult, versant journaliste, dans la revue en ligne Poptronic qu’il dirige, a également questionné, il y a quelques années, a pratique du « Field recording, un art écolo » ?
Quelques artistes, portés sur le micro, dont Desartsonnants, on joué le jeu des questions-réponses pour tenter de donner leurs point de vue (et d’ouïe) à cette tendancieuse interrogation.

http://bird-renoult.net/

Karine Bonneval

Karine est une plasticienne, entre autres, coutumière de l’écoute et de la chose sonore. Elle aime passionnément les arbres, les forêts, la végétation, et leurs consacre toute son attention, sa bienveillance, son bon soin. Elle écoute tout ce monde b(r)uissonnant, installe des objets pour entendre la vie dans les sols, se promène pour faire écouter, toucher, caresser les écorces, les herbes folles, de forêts en jardins. Son approche, résolument transdisciplinaire, conjuguant mondes sensibles, et domaines scientifiques, proche de la bioacoustique, de la botanique, l’emmène sur de nombreux territoires où la nature n’est jamais très loin. En ville comme en campagne, la voix des plantes inspire et nourrit une œuvre en dialogue avec les éléments, via un phytomorphisme qu’elle convoque volontiers.
La tête et les oreilles dans les arbres, mais aussi dans les sols nourriciers, Karine nous en fait entendre des nuances de verts, et d’autres teintes subtiles, colorant forêts et fourrés. L’oreille au vert…

https://www.karinebonneval.com

Bernard Fort

Un musicien, compositeur acousmate, et ornithologue passionné de la gente avicole, c’est ainsi que l’on pourrait qualifier Bernard, qui se reconnaitrait sans doute dans cette brève présentation.
Co-fondateur du feu GMVL (Groupe de Musiques Vivantes de Lyon), il a enseigné les musiques électroacoustiques à l’ENM de Villeurbanne, qui l’ont régulièrement ramené à son domaine de prédilection, les oiseaux. Ses nombreuses compositions, captations, les projets pédagogiques, l’ont amené à un travail singulier autour du paysage sonore, pluies et vents compris. Compositeur de musiques aux syrinx volubiles, il a donné, après Messiaen, une large audience aux oiseaux du monde, sous l’inspiration du grand preneur de sons Jean Roché. Avec lui, nous avons tendus les oreilles et micros, notamment dans et aux alentour de Cagliari (Sardaigne), dans un projet européen « Le paysage sonore dans lequel nous vivons ». Bernard tient également un blog remarquable autour… des oiseaux musiciens.

https://bernardfort.com

Nadine schultz

Architecte et acousticienne de formation, Nadine est une artiste plasticienne sonore, enseignante chercheuse, notamment autour des espaces architecturaux sonores. Il est difficile de résumer les champs d’action de cette activiste du sonore en quelques phrase.
Ses installations environnementales font sonner des structures de bois, des jardins sonores, des percussions installées… A cheval entre la composition électroacoustique, l’installation audio, la lutherie expérimentale, Nadine fait sonner les espaces publics et les donne à entendre… Autrement. La notion d’architecture sonore prend ici tout son sens, avec des recherches sur des espaces de diffusion spatialisés que n’aurait pas renier Max Neuhaus.

https://www.echora.ch

Stéphane Marin

Stéphane, instigateur et activiste d’Espaces sonores, promène ses micros dans de multiples lieux. Performances artistiques déambulatoires, siestes sonores, field recording engageant des réflexions sur le(s) statut(s) des paysages sonores, observatoires de sites acoustiques, compositions d’œuvres sonores paysagères, il développe tout un panel d’actions en mouvement. Le rencontrer est toujours une belle occasion d’échanger sur nos expériences personnelles, nos chantiers et réflexions en cours, nos lectures et coups de cœur.
Stéphane m’a invité, il y a quelques années déja, pour le tournage d’une émission On Air, à France Culture. Émission qu’il avait écrite et en grande partie montée, autour d’un promeneur écoutant (sur)nommé Desartsonnants. De beaux arpentages dans la Maison de la Radio, et ses alentours, sur le pont d’une voie ferrée de nuit… Une complicité qui tisse des écoutes et réflexions croisées depuis déjà pas mal d’années.

https://www.espaces-sonores.com

Julie Rousse

J’ai rencontré Julie sur les rives du Rhône, un peu au nord de Lyon, pour discuter de ce même fleuve, et des façons d’en parler, de l’écouter, de jouer de ses sons. Elle travaillait alors sur les ambiances sonores de ce cours d’eau, et en jouait les sons le soir-même sur une péniche. Son projet « Une voix parcourt le Rhône », entre Field recording, compositions, performances, installations et improvisations sonores l’a conduit à arpenter moult endroits, de glacier en méandres, pour construire un récit tumultueux de ce fleuve, superbe et inspirant territoire aquatique.
L’insatiable énergie de Julie Rousse à écouter et orchestrer un flot sonore important nous fait entendre mille histoires, expérimentations sonores dérivantes de rives en rives, pour le plaisir de nos oreilles rafraîchies.

https://julierousse.bandcamp.com/album/une-voix-parcourt-le-rh-ne

Denis Chartier

Denis Chartier, géographe, mais aussi artiste musicien, est intarissable sur son travail. Dans une approche résolument art-science, recherche-création, je l’ai rencontré autour d’une installation surprenante, « l’Assemblée », où la fermentation du vin se faisait entendre. Une interview à l’École du paysage et de la nature de Blois, dans le cadre de rencontres internationales « Inouïs paysages » relatait comment se révèlent à l’oreille des sons d’organismes vivants autour des vins des pays de Loire. Pétillements, voix, musiques, tout bouillonne doucement, dans une ambiance où Gaïa, la Terre Mère et ses multiples organismes vivants, ses levures, qui font chanter une musique inouïe. Le vigneron est un artisan attentif et attentionné à une matière active où le soin, le chant, la voix, nourrissent un terroir vivant. Nous entendons là des co-habitations entendues au prisme d’une pensée écosophique.
Une rencontre qui reste une très beau moment et irrigue à long terme ma réflexion sur le sonore, celui qui explore le vivant dans un récit peuplé de micro-organismes congénères.

Interview
https://archive.org/details/remi-chartier

Thomas Tilly

Thomas est un voyageur à l’oreille curieuse, et parfois furieuse. Il tend ses micros comme des instruments de composition, vers la matière, la terre, les vibrations, la glace, des accouplements de grenouilles dans un chaos vertigineux, et mille autres sonorités parfois assourdissantes, et parfois aussi ténues qu’un léger grésil. Adepte du Field recording (enregistrement de terrain), il compose des paysages complexes, dans des champs exploratoires de musiques expérimentales, non sans une militance affirmée face à tous les bouleversements environnementaux. Au fil de concerts performances ou d’installations sonores immersives, Thomas nous plonge dans des univers parfois ensauvagés, avec tout le côté physique, épidermique, de son œuvre, qui reflète ses engagements environnementaux et esthétiques pour le moins affirmés.

http://thomas.tilly.free.fr/tohome.html

Pali Meursault

Pali Meursault est un autre activiste invétéré. Brillant penseur, orateur et belle plume, il est également un preneur de son et compositeur qui promène oreilles et micros dans de multiples lieux. Pratiquant différents champs des arts dits sonores, il compose pour la radio, le cinéma, une production discographique, des installations, sans compter des textes qui prolongent ses écoutes (re)composées. Il collabore ainsi avec d’autres artistes, notamment Thomas Tilly, pour nous partager un travail singulier, nourri de musiques concrètes, de Field recording et d’une approche environnementale militante, construite sur de nombreuses expériences de terrain.

https://www.palimeursault.net/index.html

Caroline Boé

Caroline est une artiste sonore, chercheuse, qui a mené un travail de recherche création et la soutenance d’une thèse « Antropophony » autour des sons qui nous envahissent. Il est donc ici question de pollution sonore, donc d’écologie ou d’écosophie sonore pour reprendre les termes de Roberto Barbanti. Sur un site participatif dédié (Anthropophony); Caroline à invité des contributeurs à enregistrer et renseigner leurs bruits envahissants, parmi lesquels nous trouvons beaucoup de souffleries cliquetantes, aérations et climatisations, panneaux urbains et autres ronronnements de distributeurs en tous genres. Nous avons également parcourus à plusieurs reprises le centre de Marseille, son lieu de résidence, et un super marché d’Istres, à la recherche des sons envahissants, avec le projet de transformer ces résultats résidus sonores en objets de création, d’installations.

https://carolineboe.fr/
https://revues.mshparisnord.fr/filigrane/index.php?id=1104

Magali Babin

Magali est une musicienne artiste sonore montréalaise, dont le travail est très fortement marqué par l’espace public et la notion de paysages sonores. Elle a notamment travaillé sur des empreintes sonores de. différents quartiers, donnant à entendre des points d’ouïe amplifiés par le trio micro/enregistreur/casque. Une façon efficace d’installer l’écoute. Un autre projet, avec Chantal Dumas, « Villeray acoustique » est un dispositif d’écoute sans technologie aucune, juste un circuit piétonnier, à oreille nue, signalisé par une série de points d’ouïe, proposant des explications sur l’environnement contextuel. J’ai croisé Magali à Montréal, puis à la Saline Royale d’Arc-et-Senans et en forêt de Chaux, sans compter via quelques visions, et à chaque fois, comme il se doit, nous avons bien entendu parlé d’écoute(s), et de points d’ouïe.

https://magalibabin.com

Marc Namblard

Marc est un preneur de son passionné, et passionnant. Il fait partie de l’équipe des audionaturalistes, impulsée à l’origine par Fernand Deroussen (Sonatura) et quelques acolytes de la première heure. Il parcours son territoire vosgien micros à l’affut. Et bien d’autres encore. Pédagogue, promeneur écoutant et artiste sonore, Marc collabore à de nombreux projets où le paysage sonore se compose à portée d’écoute. Le film « L’esprit des lieux » montre, entre silences complices et écoutes partagées, son travail de défricheur sonore de terrain. Pour la petite histoire, je serais selon lui, le seul à l’avoir emmené écouter « des voitures » dans la cité nantaise…

https://www.marcnamblard.fr/Accueil

Michel Risse

Michel, infatigable écouteur et agitateur sonore public, est un vieil ami. Fondateur et directeur artistique de la Compagnie Décor Sonore, il a expérimenté, au gré de spectacles de rue, déambulations, installations, moult mise en espace sonore. De l’archéologie sonore en passant par des concerts de ville, des longues-ouïe kaléidophoniques, des parcours auscultés, des sons tombés du ciel, des monuments, transformés en gigantesques instruments de percussion, des mobiliers urbains joués… Michel ne cesse d’imaginer des situations d’écoutes théâtralisés, décalées, poétiques. Ces dernières viennent questionner la chose sonore, au sens large, dans l’espace public, ainsi que les postures écoutantes… Nous nous croisons parfois pour dialoguer en générale longuement, intarissables bavards que nous sommes, autour notamment des « théâtres d’écoute en espace public », je reprends ici sa propre appellation.

Site Décore sonore

Free Book – Exploring Animal Behavior Through Sound: Volume 1


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Editors:

  • This book is open access, which means that you have free and unlimited access
  • Introduces standard terminology, procedures, equipment, and analysis tools for animal bioacoustic studies
  • Unravels complex concepts, such as sound propagation and discusses common pit-falls
  • Points to numerous resources (in print and online) for further in-depth reading

Sections

Table of contents (13 chapters)

  1. Front MatterPages i-xviiPDF
  2. History of Sound Recording and Analysis Equipment
    • Gianni Pavan, Gregory Budney, Holger Klinck, Hervé Glotin, Dena J. Clink, Jeanette A. Thomas
    Pages 1-36Open AccessPDF
  3. Choosing Equipment for Animal Bioacoustic Research
    • Shyam Madhusudhana, Gianni Pavan, Lee A. Miller, William L. Gannon, Anthony Hawkins, Christine Erbe et al.
    Pages 37-85Open AccessPDF
  4. Collecting, Documenting, and Archiving Bioacoustical Data and Metadata
    • William L. Gannon, Rebecca Dunlop, Anthony Hawkins, Jeanette A. Thomas
    Pages 87-110Open AccessPDF
  5. Introduction to Acoustic Terminology and Signal Processing
    • Christine Erbe, Alec Duncan, Lauren Hawkins, John M. Terhune, Jeanette A. Thomas
    Pages 111-152Open AccessPDF
  6. Source-Path-Receiver Model for Airborne Sounds
    • Ole Næsbye Larsen, William L. Gannon, Christine Erbe, Gianni Pavan, Jeanette A. Thomas
    Pages 153-183Open AccessPDF
  7. Introduction to Sound Propagation Under Water
    • Christine Erbe, Alec Duncan, Kathleen J. Vigness-Raposa
    Pages 185-216Open AccessPDF
  8. Analysis of Soundscapes as an Ecological Tool
    • Renée P. Schoeman, Christine Erbe, Gianni Pavan, Roberta Righini, Jeanette A. Thomas
    Pages 217-267Open AccessPDF
  9. Detection and Classification Methods for Animal Sounds
    • Julie N. Oswald, Christine Erbe, William L. Gannon, Shyam Madhusudhana, Jeanette A. Thomas
    Pages 269-317Open AccessPDF
  10. Fundamental Data Analysis Tools and Concepts for Bioacoustical Research
    • Chandra Salgado Kent, Tiago A. Marques, Danielle Harris
    Pages 319-354Open AccessPDF
  11. Behavioral and Physiological Audiometric Methods for Animals
    • Sandra L. McFadden, Andrea Megela Simmons, Christine Erbe, Jeanette A. Thomas
    Pages 355-387Open AccessPDF
  12. Vibrational and Acoustic Communication in Animals
    • Rebecca Dunlop, William L. Gannon, Marthe Kiley-Worthington, Peggy S. M. Hill, Andreas Wessel, Jeanette A. Thomas
    Pages 389-417Open AccessPDF
  13. Echolocation in Bats, Odontocetes, Birds, and Insectivores
    • Signe M. M. Brinkløv, Lasse Jakobsen, Lee A. Miller
    Pages 419-457Open AccessPDF
  14. The Effects of Noise on Animals
    • Christine Erbe, Micheal L. Dent, William L. Gannon, Robert D. McCauley, Heinrich Römer, Brandon L. Southall et al.
    Pages 459-506Open Access

Aide, cagnotte participative


Desartsonnants poursuit son chantier d’écoutes en territoires liquides « Bassins versants, l’oreille fluante« . Pour embarquer au long cours ce projet, Desartsonnants a besoin d’un coup de pouce financier. Il a pour cela mise en place une cagnotte participative via Ulule.

Soutenez Desartsonnants en naviguant par ici : https://fr.ulule.com/bassins-versants–l-oreille-fluante/preview/

Trip Sonic, nouveau festival à Millau


un Festival et une Saison de Médiation à Millau et en Aveyron

Bruno Capelle et Iris Lancery, les compositeurs et artistes sonores qui organisent ces événements, totalement convaincus de l’intelligence sensible d’un public non averti, ont pour envie et vocation de faire découvrir et apprécier des créations musicales hors norme de qualité, qui s’adressent néanmoins à l’imaginaire d’un public vaste: grands et petits, néophytes ou connaisseurs.

«Habitués depuis une trentaine d’années à croiser des élèves sur des projets d’expression artistique en milieu scolaire, nous observons depuis quelques années, des jeunes plus «tièdes» dans leur moyens d’actions, plus autocentrés, se considérant parfois plus «clients» qu’apprenants, plus vulnérables aux évaluations et critiques de leur entourage et de leurs réseaux sociaux, ayant besoin de certitudes de réussite avant d’essayer’, et moins à même de se laisser le temps de progresser avec indulgence, de respirer amplement et de se poser pour s’ouvrir avec curiosité et bienveillance au monde qui les entoure dans sa diversité. 

Mais,hauts les cœurs! Nous avons aussi observé leur enthousiasme vite retrouvé! Les pratiques de l’art,de la musique dans cet aspect particulièrement sensoriel, ancrent en nous des perspectives réjouissantes sur nos capacités et sur les valeurs de la vie, sur un autre monde concret et tout proche, sur l’art de vivre ensemble en harmonie. Voilà les raisons qui nous motivent à créer ce festival et ces ateliers.

Nous avons du boulot mais de quoi nous réjouir…»

Festival de musiques créatives pour petits et grands

Un Festival de musiques innovantes, vivantes, immersives, proposant des expériences sensorielles fortes conçues pour un public large et de tous âges. Les artistes qui composent le programme de concerts, performances, siestes sonores,  installations, dance-floor expérimental… ont le souci de partager, transmettre, expérimenter collectivement dans un climat de confiance et de légèreté. 

«nous aimons offrir lors du déroulement de ce TRIP PHONIQUE des conditions d’humour et de bienveillance pour que le public se laisse désorienter avec délice dans la posture d’un.e touriste en balade dans un monde musical inconnu. Le public qui a déjà participé à nos actions a aimé ceci: revenir vers son imaginaire, se laisser porter vers l’inconnu, perdre la notion du temps, mettre en pause ses activités mentales, ses aprioris…»  

Ateliers – Découverte de la musique acousmatique*

Nous proposons en parallèle du Festival, un atelier qui plonge les participant.e.s dans l’exploration sonore et musicale, il s’adapte à différents publics. Il a été expérimenté auprès d’enfants de la maternelle au lycée, d’adultes, de musiciens et artistes, d’Ephad, de Maisons d’accueil spécialisées…

Séances d’écoute immersive au cœur d’un orchestre de hauts-parleurs,
«l’acousmonium», jeux sonores interactifs, manipulation d’objets sonores, réflexions autour du son…

*acousmatique: Vient du terme de Pythagore qui définit une situation d’écoute: entendre sans voir la source de ce qu’on entend. Par extension, c’est devenu un style musical où la cause des sons est invisible.

Grâce à ces pratiques les participant.e.s apprécient de prendre du temps, d’écouter sans commentaire hâtif ou préjugé culturel, d’accepter de ne pas connaitre ou reconnaitre, de renforcer leur capacité d’attention et de curiosité, de découvrir sans «psychodrame» que les sentiments et réactions émotionnelles sont évidemment différentes pour chaque personne à l’écoute d’une même œuvre… et que c’est une richesse.Nous avons le désir, par la pratique de l’écoute, de la musique, de l’art sonore et de voyages méditatifs, de renforcer certaines capacités des participant.e.s, petits et grands, souvent simplement endormies, et que par expérience, nous voyons se réveiller rapidement, mobilisées par un goût retrouvé pour l’aventure et le souffle de liberté que propose cette écoute!

Document de présentation

Le site officiel du festival

Yeuse Radio, des textes et des voix plein les oreilles !


Au hasard de mes pérégrinations dans les méandres de la toile, je découvre parfois des projets singuliers, pépites qui attirent mes oreilles curieuses par leurs contenus, leurs ambiances…

C’est ici un projet de web radio associé à un théâtre, en l’occurrence le Théâtre du Chêne vert, implanté en Vendée.

Cette radio met en avant le texte, le livre, la poésie, et au final, lien logique avec l’expérience théâtrale, la voix et la lecture. On y entend foultitude de textes, de spectacles, à voix haute et haute voix. Et je retrouve là ce plaisir intime, de me faire raconter des histoires au creux de l’oreille, d’entendre des créations radiophoniques ou des œuvres mises en voix. Plaisir que j’ai beaucoup apprécié sur des chaines du service public, qui semblent aujourd’hui avoir un brin déserté ces pratiques.

Des podcasts qui nous racontent, nous lisent des mots, nous relient au mot, au texte, via des dramaturgies auriculaires, des formes de lectures où les voix, leurs timbres, leurs intonations fascinent. Je me souviens d’un stage de chant où, tous les soirs à nuit tombée, un formidable lecteur fan de Proust nous embarquait dans l’univers vertigineux de la Recherche du temps perdu. Je retrouve la joie partagée d’être avec des ami.es conteurs, conteuses, et ceux et celles qui pratiquent la poésie sonore, le texte lu, le théâtre…

Bref, une façon d’être relié au monde par la lecture, par l’imaginaire, néanmoins au cœur de sujets brûlants d’actualité, notamment avec des actions Zoo-scéniques menées avec le Théâtre du Chêne vert, des ateliers pédagogiques où l’écologie donnent de la voix.

Écoutez Yeuse Radio

Installation résidence – Forêt OLYMPhonIQUE


4 > 8 MARS – GMEA, Albi

Stéphane Marin

Espaces sonores

Cette installation sonore multicanale composée à partir de sons des sports (sons du matériel, des corps, éclats de voix, respirations, acoustiques des lieux…) met en jeu et en espace les différentes dynamiques des disciplines olympiques au sein d’une dramaturgie sonore subtile empreinte de tensions et de détentes palpables. Les auditeur.ices, entouré.es de 8 sources sonores, plongent littéralement dans un bain sonore, ou plutôt : une forêt sonore immersive.

« Pass’ la balle ! », consacré à des trajectoires de balles et ballons de différents sports qui de manière cadencée viendront se transformer au fil des passes et des rebonds dans les 8 hauts- parleurs…

« Souffles aux longs courts », où les différentes intensités et qualités des respirations des athlètes en préparation, en plein effort, au repos, en solitaire ou en équipe viendront rythmer l’écoute…

« Fight Fight ! Fight ! », dédié aux sports de combats où tous les coups (ou presque !..) seront permis dans un mix transdisciplinaire…

Publication – A book of Noises


Notes on the Auraculous

Caspar Henderson

A wide-ranging exploration of the sounds that shape our world in invisible yet significant ways.

The crackling of a campfire. The scratch, hiss, and pop of a vinyl record. The first glug of wine as it is poured from a bottle. These are just a few of writer Caspar Henderson’s favorite sounds. In A Book of Noises, Henderson invites readers to use their ears a little better—to tune in to the world in all its surprising noisiness.

Describing sounds from around the natural and human world, the forty-eight essays that make up A Book of Noises are a celebration of all things “auraculous.” Henderson calls on his characteristic curiosity to explore sounds related to humans (anthropophony), other life (biophony), the planet (geophony), and space (cosmophony). Henderson finds the beauty in everyday sounds, like the ringing of a bell, the buzz of a bee, or the “earworm” songs that get stuck in our heads. A Book of Noises also explores the marvelous, miraculous sounds we may never get the chance to hear, like the deep boom of a volcano or the quiet, rustling sound of the Northern Lights.

A Book of Noises will teach readers to really listen to the sounds of the world around them, to broaden and deepen their appreciation of the humans, animals, rocks, and trees simultaneously broadcasting across the whole spectrum of sentience.

Read Lessabout A Book of Noises


272 pages | 5 1/2 x 8 1/2 | © 2023

Book – Sonic engagement


Sonic Engagement examines the relationship between community engaged participatory arts and the cultural turn towards audio, sound, and listening that has been referred to as the ‘sonic turn’.

This edited collection investigates the use of sound and audio production in community engaged participatory arts practice and research. The popularity of podcast and audio drama, combined with the accessibility and portability of affordable field recording and home studio equipment, makes audio a compelling mode of participatory creative practice. This book maps existing projects occurring globally through a series of case study chapters that exemplify community engaged creative audio practice. The studies focus on audio and sound-based arts practices that are undertaken by artists and arts-led researchers in collaboration with (and from within) communities and groups. These practices include—applied audio drama, community engaged podcasting, sound and verbatim theatre, participatory sound art, community-led acoustic ecology, sound and media walks, digital storytelling, oral history and reminiscence, and radio drama in health and community development. The contributors interrogate the practical, political, and aesthetic potentialities of using sound and audio in community engaged arts practice, as well as its tensions and possibilities as an arts-led participatory research methodology.

This book provides the first extensive analysis of what sound and audio brings to participatory, interdisciplinary, arts-led approaches, representing a vital resource for community arts, performance practice, and research in the digital age.

Table of contents

List of Figures

List of Contributors

Introduction: Distilling an Interdisciplinary Approach

Sarah Woodland and Wolfgang Vachon PART 1 First Knowledges First

Introduction

1. Bu’ra’nga’man | Dadirri | Yimbilli: Echoes of Listening to Country

Bianca Beetson, Vicki Saunders, Sarah Woodland, and Leah Barclay PART 2
Sonic Knowing: Meaning and Resonance

Introduction

2. Audio drama inquiry: A telling method of research

Wolfgang Vachon

3. What does a cellphilm (cellphone + film production + intention) sound like? The ethics and aesthetics of cellphilm method

Casey Burkholder and Katie MacEntee

4. Composing place: Creating participatory sound portraits and compilations

Maureen Flint, Morgan Shiver and Ryanne Whyte

5. The radio play as restorative justice education: A creative collaboration between a grassroots organisation and artists

Tanyss Knowles and Frank J. Tester PART 3 Sonic Assembly: Building Communities and Publics

Introduction

6. More-than-social listening: Undercover engagements and undoing auditory norms

Jill Halstead and Brandon LaBelle

7. Reinscribing the noise: New media walk technologies and the politics of community engagement

Christos Carras and Eric Lewis

8. Hyper-listening and co-listening: Reflections on sound, selfhood, and solidarity

Budhaditya Chattopadhyay

9. I make noise therefore I am: Aesthetics of sonic experimentation in participatory art and culture

Vadim Keylin PART 4 Sonic Disruptions: Creating Auditory Counter-Narratives

Introduction

10. Sound travels faster over water: Sonically re-designing institutional aural architecture with The Verbatim Formula

Maggie Inchley and Sylvan Baker

11. Yellow Couch Convos Podcast series: Navigating identity politics through collective voices and counternarratives

Rosemary (Rosa) Cisneros

12. Many Worlds in One Place: Composition as a Site of Encounter

Toby Young

13. Odyssey on the airwaves: A journey from HMP to hope

Gary Anderson and Niamh Malone PART 5 Sonic Resistance: Soundscapes of Protest and Activism

Introduction

14. Engaging communities in listening to ecosystems: Case studies from acoustic ecology research in Australia and Mexico

Leah Barclay

15. Aural counterpublic resistance: Noise, silence, and acoustical agency in protest tactics

Nimalan Yoganathan

16. Street hassle: Noise, art, and activism

Mitchell Akiyama, in conversation with Don’t Rhine and Syrus Marcus Ware Concluding Acknowledgement

Index

List of Contributors

Mitchell Akiyama is a Toronto-based scholar, composer, and artist. His eclectic body of work includes writings about sound, metaphors, animals, and media technologies; scores for film and dance; and objects and installations that trouble received ideas about history, perception, and sensory experience. He is an Assistant Professor of Visual Studies at the University of Toronto.

Gary Anderson, Associate Professor of Drama at Liverpool Hope University, publishes on performance and its relationship to Spinozism. His most recent publication is ‘Laruelle prefers heresy to revolution: Non-philosophy and live art’ in Art Disarming Philosophy: Non-Philosophy and Aesthetics (Rowman and Littlefield), edited together with Niamh Malone.

Sylvan Baker is a Senior Lecturer in Applied Theatre at the Royal Central School of Speech and Drama. He is co-founder and Co-investigator of TVF, and also of the Medical Research Council funded Re-Star, a multi-disciplinary practice research project working to support the mental wellbeing of neurodiverse young people.

Leah Barclay is a sound artist, designer, and acoustic ecologist whose work investigates the value of acoustic ecology as a socially engaged interdisciplinary practice. She is the Discipline Lead of Design at the University of the Sunshine Coast, Australia and Vice President of the World Forum for Acoustic Ecology.

Casey Burkholder (she/her) is an Associate Professor at the University of New Brunswick’s Faculty of Education. Her research program centres on work with 2SLGBTQ+ youth and pre-service teachers to agitate for social change through participatory visual research approaches. Casey’s recent research and projects can be seen at https://caseyburkholder.com 

Bianca Beetson (Gubbi Gubbi/Kabi Kabi) is a visual artist, curator, and arts leader with a background in community engaged arts practice. She is Director of the Indigenous Research Unit at Griffith University, Australia, and is a member of the Board and Indigenous Advisory Panel for the Queensland Art Gallery and Gallery of Modern Art.

Christos Carras studied philosophy at Cambridge and the Sorbonne. He is the executive director of the Onassis Stegi (Athens) and an independent researcher focusing on contemporary sonic art, digital technologies in cultural production, the role of art within broader networks and fields, and the politics of cultural production and consumption.

Budhaditya Chattopadhyay is an artist, media practitioner, researcher, and writer, holding a PhD in sound studies from Leiden University, and an MA in New Media from Aarhus University. He is the author of three books, The Nomadic Listener (2020), The Auditory Setting (2021), and Between the Headphones (2021). https://budhaditya.org/

Rosemary (Rosa) Kostic Cisneros is a researcher, dancer, choreographer and curator who works closely with the RomArchive and many NGOs. She is leading various EU-funded projects which aim to make education accessible to vulnerable groups and ethnic minorities, and coordinating cultural heritage projects that bring dance and digital technologies together.

Maureen Flint is Assistant Professor in Qualitative Research at the University of Georgia. Maureen’s research centers the theory, practice, and pedagogy of qualitative methodologies, artful inquiries, and questions of social (in)justice in higher education. She graduated with a PhD in Educational Research from the University of Alabama in 2019.

Jill Halstead is a feminist researcher and composer. Her publications center on the body politics of musical creativity and participation. She is Professor at the Grieg Academy, University of Bergen and leader of the Grieg Research School in Interdisciplinary Music Studies, a regional consortium of five universities located on the west coast of Norway.

Maggie Inchley is a Senior Lecturer in Drama at Queen Mary University of London. She researches cultural audibility and the intersectional and aesthetic aspects of vocal performance. Inchley is Principal Investigator of the AHRC funded practice-based research project, The Verbatim Formula (TVF), which explores systems of education and care with care-experienced young people: http://www.theverbatimformula.org.uk.

Vadim Keylin is a sound art scholar and poet. He holds a PhD from Aarhus University and is currently a postdoc at the University of Hamburg, working on research into sound poetry in digital culture. He has previously published articles on experimental musical instruments, sound sculptures and participatory sound art.

Tanyss Knowles holds a Master of Social Work from the University of British Columbia and a Bachelor of Arts in Anthropology from Simon Fraser University. She is a board member of The Vancouver Association for Restorative Justice (VARJ). Tanyss is passionate about community-building projects that meet local needs and promote community strengths.

Brandon LaBelle is an artist, writer and theorist working with sound culture, voice, and questions of agency. He is editor of Errant Bodies Press, Berlin, and Professor at the Department of Contemporary Art, University of Bergen. He develops and presents artistic projects within a range of international contexts, often working collaboratively and in public. He is the author of Acoustic Justice (2021), The Other Citizen (2020), Sonic Agency (2018), among others.

Eric Lewis is professor of Philosophy at McGill University. He is the founder and president of AIM (Arts in the Margins), and LUC (Laboratory of Urban Culture). He is an active sound artist and improvisor and organises the annual Koumaria new media art residency program in association with Medea Electronique.

Katie MacEntee’s research focuses on the use of participatory visual methodologies to address HIV and AIDS, gender-based violence, homelessness amongst 2SLGBTQ+ youth, and for the study of transactional sex, sexual and reproductive health and education access. Currently, she is a postdoctoral fellow at the University of Toronto.

Niamh Malone, Associate Professor of Drama at Liverpool Hope University, publishes on her applied theatre practice in prisons and on working with people living with dementia. Most recent publication ‘Beyond Judgement: Arts intervention in dementia care’ in Art Disarming Philosophy: Non-Philosophy and Aesthetics (Rowman and Littlefield), edited together with Gary Anderson.

Dont Rhine co-founded the international sound art collective Ultra-red in 1994. Based in Los Angeles, Dont has collaborated with Clean Needles Now (now named L.A. Community Health Project) since 1992. He is an organiser with the Los Angeles Tenants Union and a part-time instructor at Vermont College of Fine Arts.

Vicki Saunders (Gunggari) is a public health researcher who uses arts-led and poetic enquiry in the fields of child protection and family wellbeing. She is a Senior Research Fellow in the Centre for Indigenous Health Equity at Central Queensland University, Australia.

Morgan Shiver is a graduate student in English at Kansas State University. Her studies focus on children’s literature and media. She graduated with a Bachelor of Arts in English from the University of Alabama in 2018.

Frank Tester is Professor Emeritus, School of Social Work, University of British Columbia, Adjunct Professor of Native Studies, University of Manitoba, and the Kutenai Art Therapy Institute, Nelson, British Columbia. He is the president of VARJ. Frank is a recipient of the Gustavus Myers Award for the study of human rights in North America.

Wolfgang Vachon has been creating, playing, and supporting children & youth through theatre and other arts practices for three decades. His work has primarily been with people who are street involved, homeless, 2SLGBTQ+, survivors of trauma, and those living in state care. Wolfgang teaches Child and Youth Care at Humber College in Toronto.  

Syrus Marcus Ware is a Vanier Scholar, a visual artist, community activist, researcher, youth-advocate and educator. For 12 years, he was the Coordinator of the Art Gallery of Ontario Youth Program. Syrus is also a core-team member of Black Lives Matter Toronto and Assistant Professor at McMaster University’s School of the Arts.

Ryanne Whyte graduated with a Bachelor of Arts in Telecommunications and Film and African American Studies from the University of Alabama in 2019. She now lives and works in Atlanta, Georgia as a film/TV production assistant.

Sarah Woodland is a researcher, practitioner, and educator in applied theatre and participatory arts, with a particular focus on engaging with communities and groups from diverse social and cultural backgrounds, and those with experience of the criminal justice system. She is Dean’s Research Fellow at the Faculty of Fine Arts and Music, University of Melbourne, Australia.

Nimalan Yoganathan is a PhD student in Communication Studies at Concordia University (Tiohtià:ke / Montreal). His research interests include soundscape studies, as well as decolonial and intersectional modes of environmental listening. Nimalan is also a sound artist who has conducted soundscape research in the Brazilian Amazon rainforest and the Inuit community of Inukjuak, Nunavik.

Toby Young is a Leverhulme Early Career Research Fellow at the Guildhall School of Music and Drama and previously Gianturco Junior Research Fellow at the University of Oxford. As a composer and producer, Toby has collaborated with artists including the Rolling Stones, Duran Duran, and the London Symphony Orchestra.

Éditeur

Livre – « Les animaux parlent, Sachons les écouter »



Le crocodile vagit, le grillon craquette, l’hyène rit, la mésange zinzinule, le criquet stridule… Que cachent ces sons ? Peut-on percer leurs mystères ? Que peuvent bien se raconter les animaux ?

Du Brésil à la mer du Nord, de la jungle amazonienne aux étendues glacées de l’Arctique, des pleurs des petits crocodiles aux joutes sonores des éléphants de mer, le biologiste Nicolas Mathevon, spécialiste de bioacoustique, dévoile la diversité des vocalisations animales. Avec lui, nous apprenons comment ces langages leur permettent d’exprimer leurs émotions, de choisir un partenaire, de ruser, de savoir qui domine et qui se soumet, de marquer son territoire, d’appeler à l’aide…

Biographie :

Nicolas Mathevon est biologiste, spécialiste du comportement animal, professeur à l’université de Saint-Étienne, membre senior de l’Institut universitaire de France et explorateur pour la National Geographic Society. Il étudie les communications acoustiques animales et humaines depuis presque trente ans, a fondé une équipe de recherche dédiée à la bioacoustique (Équipe de Neuro-Éthologie Sensorielle, CNRS, université de Saint-Étienne) et préside actuellement l’International Bioacoustics Society (IBAC).

Article en (anglais)

Ouvrage – Sonic perspetives on urbanism


Cette étude met en lumière l’expérience sonore comme élément central des réflexions sur l’urbanisme. À travers un essai et une série d’entretiens qui associent diverses perspectives théoriques, professionnelles et artistiques, Caroline Claus ouvre un débat aussi stratégique qu’innovant.

Caroline Claus est une chercheuse en urbanisme. Ses recherches se concentrent principalement sur l’observation sonore en environnement urbain.

Site de l’éditeur

Festival Back To The Trees – Édition 2024


Prenez l’art en Forêt !

Événement artistique singulier, Back to the Trees invite à une insolite promenade au cœur de la forêt, dont la magie se révèle au fur et à mesure du parcours.
Back to the Trees réunit des artistes de tous horizons, qui partagent leurs interprétations et leurs visions poétiques de cet espace complexe qu’est la forêt. Arts visuels, musique et arts sonores, arts du spectacle, sciences et savoirs : autant d’approches qui vous invitent à prendre l’art en forêt !

Édition 2024

« Ce qu’il y a de plus vivant est en même temps ce qu’il y a de plus sauvage. »

Ce que l’auteur de Walden ou la Vie dans les bois écrivait il y a plus de cent-cinquante ans au sujet du monde du vivant pourrait être tout aussi vrai dans le monde de l’art aujourd’hui.

Surplombant toute velléité de taxonomie artistique, les œuvres de Back to the Trees bruissent, sonnent, paradent, fleurissent, stridulent, bondissent, craquent, hululent, rugissent, piaffent, pépient, croissent et croassent dans une luxuriante effervescence. Et, rendant leur assignation aussi délicate que rapidement caduque, elles mutent aussi vite que les familles d’insectes vivant dans les canopées des grandes forêts primaires.

Ces pratiques artistiques foisonnantes et indomptées seraient certainement aussi entravées qu’un grand fauve dans un jardin zoologique ou aussi fragiles qu’une forêt au vingt-et-unième siècle si elles devaient prendre corps hors du contexte de leur expérimentation dans les bois : c’est effectivement le sort des œuvres endémiques, mais il faut bien garder à l’esprit que c’est justement cette fragile sauvagerie qui est propice à l’émergence d’une prodigieuse puissance vitale.

A la croisée des mondes de l’art et du vivant, nous vous invitons ainsi une nouvelle fois à retrouver l’art ensauvagé de soixante-trois artistes et collectifs, à partager les regards singuliers de sept spécialistes des milieux forestiers et, en définitive, à venir respirer un art viv(ifi)ant !

Artistes et intervenant·e·s

MUSIQUE ET ARTS SONORESJacopo Baboni Schilingi | Félix Blume | Benoît Bories et Francesca Bolognesi | Brane Project et IdéeHaut | Benjamin Efrati | Ben Farey | Bernard Fort et Jean Roché | Yannick Lemesle | Gilles Malatray – Desartsonnants | Stéphane Marin – Espaces sonores | MarylouSamantha Maurin – Le Son Qui Manque | Marc Namblard | Ensemble POTE |  Jeremy Speer | Maeva Totolehibe et Victor Comby | 

ARTS DU SPECTACLE |Compagnie Animus.Anima | Les Boiteux’d’Prod | Compagnie du Bondinho | La Compagnie du Simorgh | Marguerite Costille-Bobey | Ninon Epalle-Linde | Compagnie Le Gazouillis des Éléphants | Laurane Le Goff et Mélissa Tomas | imprO grOup | Collectif Makrâl | Eva Marty Sidibé | Projet 23P | Qui sont-elles ? | Pierre Tallaron – Les Outils sauvages | Tuning Troubadours | 

ARTS VISUELS |3615 Señor | Alizée Berthet | Thierry Boucton, Florent Lièvre et Nicolas Waltefaugle | Rébecca Brunet | MarieCécile Casier | France Chevassut | Camille Conrad Rasseneur | Frédéric Cresson | Éli Cumin | Jeanne Dupuy | Valentin Eon | Estelle Féliculis | Marie Follea | Serge Galliot | Amid Guerra | Pascal Herrmann | Antonin Iarussi | Catherine Ladeuil | Gustave Lafond | Sylvie Luccisano | Maison de l’Architecture de Franche-Comté | Andrea Olga Mantovani | Collectif La Méandre | Suzie Mossot | Pakoune et Annie | Ophélie Pichon et Romain Sicard Danesin | Fabienne Roy | Joël Schmitt | Lucillien Tavernier | Emmanuelle Valion | Vizz (Edouard Heyraud)

SCIENCES ET SAVOIRSLaure Dominique Agniel | Laboratoire Chrono Environnement – Université de Franche-Comté | Johnny Magnenet | Marco Martella | Amandine Polet | Librairie Reservoir Books | Sylvestre Soulié et Jean-Paul Grosbois | Jérôme Sueur

Site du Festival Back To The Trees

Exposition – Lawrence Abu Hamdan, Aux frontières de l’audible


Lawrence Abu Hamdan, Walled-unwalled, 2018. Courtesy de l’artiste et mor charpentier©Lawrence Abu Hamdan, photo : DR

Frac Franche-Comté, Cité des arts, 2 passage des arts, 25000 Besançon
03 81 87 87 40

19/11/2023 – 14/04/2024

Horaires: 

14h – 18h du mercredi au vendredi / 14h – 19h samedi et dimanche

Aux frontières de l’audible est la première exposition monographique de Lawrence Abu Hamdan en France.

Commissariat :

Sylvie Zavatta, directrice du Frac

Deux oeuvres de cet artiste jordanien d’origine libanaise figurent dans la collection du Frac qui, à compter de 2006, s’est structurée autour de la question du Temps et de ses corollaires (durée, mouvement, espace, entropie, mémoire…) et s’est ouverte, de façon logique, à des oeuvres sonores.

Né en 1985, Lawrence Abu Hamdan s’est d’abord consacré à une pratique musicale avant de développer un travail plastique qui, prenant des formes diverses (installations audiovisuelles, vidéos, sculptures, photographies, performances, documentaires audio et narratifs), explore les dimensions politique, juridique et sociale du son et de l’écoute.

Les investigations de cet artiste, qui se définit lui-même comme un « détective audio », témoignent d’une interrogation sur ce que recèle de vérités « l’arrière-fond » sonore de notre monde tout autant que la mémoire que nous en avons. C’est à ce titre que ses recherches artistiques l’ont amené à participer à des enquêtes judiciaires et à intervenir lors de plaidoyers pour des organisations comme Amnesty International. Ainsi en 2013, son documentaire audio The Freedom of Speech Itself fut utilisé comme preuve auprès de la Cour britannique du droit d’asile où il témoignait en qualité d’expert. Rubber Coated Steel (2016) et Saydnaya (The Missing 19db) (2017), deux installations présentées dans l’exposition Aux frontières de l’audible, sont également nées, pour la première, de la participation de l’artiste à la campagne « No More Forgotten Lives » pour l’ONG Defence for Children International, et pour la seconde, de ses recherches dans le cadre d’une campagne d’Amnesty International, en collaboration avec Forensic Architecture.

Parallèlement, et comme en témoigne l’exposition, l’artiste poursuit l’inventaire des souvenirs auditifs de traumatismes, de catastrophes et de violences (Earwitness Inventory, 2018 ), dénonce la guerre sonore subie par les Libanais du fait de la violation continue de leur espace aérien par les avions et drones militaires israéliens (Air Pressure, 2022) et interroge, avec Walled Unwalled (2018) et 45th Parallel (2022), la porosité des frontières – à l’heure de la surveillance étatique généralisée – pour mettre en lumière les drames humains dont elles sont la source.

Ainsi, en poursuivant sa recherche à l’intersection du son et du politique, en s’attelant à l’écoute des personnes en proie aux violences des entreprises, des états ou de leur environnement, Lawrence Abu Hamdan s’attache à produire un art engagé dans la recherche d’une autre vérité, une vérité plus humaine, en marge des tribunaux et des laboratoires scientifiques.

Sylvie Zavatta

Télécharger le livret de l’exposition

Action sonore


Sam.10 fév. 2024 | 20h
FRAC Franche-Comté
Hall | Cité des arts
 

2, passage des arts | 25000 Besançon 
Réservation : 06 75 23 50 06 

CHUCHCHEPATI ORCHESTRA – 
DER MAKROGRAPH (CH/Autriche)
Concert installation pour plusieurs hauts-parleurs faits 
maison DIY, tourne-disque xxl, vinyl et contrebasse préparée.
Patrick Kessler : contrebasse préparée
Dieb13 : tourne-disque xxl 

« Tandis qu’une aiguille glisse dans le sillon d’une platine vinyle classique et traduit les vibrations en tonalités audibles, un faisceau laser balaie la surface du support sonore dans la macrographie. Les données numériques ainsi obtenues constituent le matériau source de la composition. Le principe de base de la macrographie est la traduction de la forme en musique. Pour le processus de composition, cela signifie que la « traduction » des données en musique peut être déterminée selon des paramètres librement définissables et que même des topologies non musicales peuvent être traduites en résultats musicaux intéressants.Le makrographe est conçu comme un projet à long terme : différents volumes seront publiés un à un. »

In https://www.makrograph.com/

Plus d’infos:

CHUCHCHEPATI ORCHESTRA – DER MAKROGRAPH:

https://www.chuchchepati.ch/en/projects/der-makrograph
https://www.makrograph.com/

DIEB13 Platiniste incontournable de la scène expérimentale viennoise/autrichienne et mondiale depuis plus d’une quinzaine hautement recherché que ce soit au sein de collaborations diverses ou en tant que performer solo lors de festivals tournant autour de la manipulation platinistique, le viennois DIEB13 déverse, à partir de 3 tournes-disques manipulés, d’intense, fortes, abrasives et englobantes couches sonores, faite de jonglage de parasites, aspérités, dérapages contrôlés, collage, et confrontation pour un résultat souvent époustouflant par sa forte physicalité. Un absorbant voyage sonore hors des sentiers battus et ambient-noise de grande qualité par l’un des plus proéminents et plus respectés platinistes expérimental mondial actuel.

https://dieb13.klingt.org

Patrick Kessler Contrebassiste, compositeur, curator. Avec sa contrebasse, Patrick Kessler travaille à l’intersection de l’art performatif et de l’improvisation, entre l’installation et la composition – élargissant souvent son vocabulaire artistique par des éléments électroniques, des collages sonores analogiques expérimentaux et des moyens visuels.

https://bassilikum.ch/de

Exposition arts sonores – RESONANT FUTURS


Du 10 février au 10 mars 2024

Vernissage le samedi 10 février à 18h30

Avec :

Ali Hossaini (USA/UK) – Sigma

Gail Priest (Australia) – Stasis Shift

Solar Return (FR/UK) – Pluto

Visite tous les samedi et dimanche de 14h30 à 18h30
Entrée Libre
Plateforme Intermédia, 4 boulevard Léon Bureau 44300 Nantes

NFORMATION SUR LES ARTISTES

Ali Hossaini – Présente la pièce SIGMA
Le New York Times appelle Ali Hossaini « un biochimiste devenu philosophe devenu producteur de télévision devenu poète visuel ». Ali Hossaini est chercheur principal invité en ingénierie au King’s College de Londres, chercheur principal du Health & Social Equity Collective et codirecteur de la National Gallery X, partenaire fondateur du UKRI Trustworthy Autonomous Systems Hub. Ses œuvres ont été présentées dans le monde entier dans des lieux tels que BAM, le Kennedy Center, le Barbican et le City of London Guildhall. Il est l’architecte numérique de l’EIT Culture & Creativity KIC. Avec le groupe de réflexion britannique RUSI, il a réfléchi à l’IA en organisant des conférences, en éditant son journal et en modélisant les menaces potentielles du point de vue de la biologie. Ericsson l’a nommé pionnier de la 5G en 2020 et 2022. Il a siégé aux groupes de travail IEEE 7000 et IEEE 7001 pour la conception éthique de l’IA, et siège actuellement au groupe de travail IEEE P2731 pour l’interface cerveau-ordinateur (BCI) et au Comité européen des politiques publiques pour les TIC (technologies de l’information et des communications) de l’IEEE.
Il est actuellement en résidence à l’institut d’études avancées de Nantes.
https://en.wikipedia.org/wiki/Ali_Hossaini
https://www.iea-nante
s.fr/fr/chercheurs/hossaini-ali_535

Gail Priest présente Stasis Shift
Gail Priest est une artiste australienne (elle vit à Sydney) qui développe une pratique artistique multi-facettes dans laquelle le son est le matériau clé de ses recherches. Explorant la voix en tant qu’espace de médiation, les tensions entre les mots et les immersions sensorielles, son travail se maintient constamment entre expressivité et abstraction. Initialement formée à la performance, une grande partie de sa pratique implique la création de bandes sonores pour le théâtre, la danse ou la vidéo. Depuis 2003, elle compose et joue en live de la musique électronique expérimentale et électroacoustique, et est régulièrement invitée dans de nombreux festivals et événements artistiques en Australie et en Europe. Actuellement, elle développe des œuvres prenant plutôt la forme d’installations. Elle a conçu et réalisé des compositions sonores pour des installations d’artistes australiens, exposées nationalement et internationalement, au sein de manifestations telles qu’Ars Electronica (Linz). Ses propres installations ont été exposées à Artspace (Sydney) et au Tokyo Wonder Site (Japon).
http://www.gailpriest.net/

Solar Return présente Pluto
Les artistes nantais Jenny Pickett et Julien Ottavi ont créé Solar Return en 2009. Partant des phénomènes électromagnétiques comme point de départ de leurs créations sonores, ils ont produit diverses partitions pour synthétiseurs audio doubles/oscillateurs/électronique DIY, reflétant des motifs et des événements électromagnétiques tels que les éruptions solaires et les extrémités des antennes de téléphonie mobile en ville, ainsi que l’univers audio incompréhensible des appareils électroménagers. À travers leurs performances, le duo explore en profondeur le monde des fréquences, du statique et du son en tant qu’expérience physique. Les performances de Solar Return évoluent à travers les fréquences et les filtres des broyeurs de bruit, des oscillateurs et des formes d’ondes, interagissant avec l’environnement électromagnétique immédiat à chaque représentation à l’aide d’une antenne VLF (très basse fréquence) en tant qu’instrument, révélant les paysages sonores cachés et les impulsions électriques qui massent nos corps quotidiennement, influençant notre perception, intensifiant les sons, le bruit et la musique.
https://solarreturn.bandcamp.com/

Séance d’écoute, OBJETS FÉTICHES #1


Diffusions Sonores Archipéliques, Séance d’écoute

102 – Rue d’Alembert – Grenoble

dimanche 25 février 2024

18h00

Archipel Urbain inaugure son nouveau dispositif de cinéma pour les oreilles, l’imposant “Paté Sound System” sauvé de derrière l’écran d’un multiplexe !

Pour cette première soirée de diffusions électroacoustiques, nous invitons quelques-un·e·s de celles et ceux qui ont animé les programmations d’Archipel au fil des années pour découvrir, les yeux grands fermés, un peu de leurs mondes sonores. Avec des sons de Chloé Della Valle, Lionel Marchetti, Pali Meursault, Thierry Monnier, Jérôme Noetinger, Samson Pignot-Renevey, Liz Racz, Anne-Julie Rollet, Mathieu Werchowski, Julie Zglinski (…).

Site internet 102

Micro-coquilles pour Écoutes Périphériques 2.0 : Appel à création de miniatures électroacoustiques


// French (english below)

Micro-coquilles :

Appel à création de miniatures électroacoustiques ! 

Pour célébrer la deuxième édition du week-end de concerts Écoutes Périphériques au Grrrnd Zero, créateur.rice.s sonores et compositeur.rice.s sont invité.e.s à créer une œuvre électroacoustique sur support d’une durée inférieure ou égale à 1 minute

Les œuvres sélectionnées seront mises en son sur acousmonium les 4, 6 et 7 Avril 2024.

L’événement aura lieu le weekend les 4, 6 et 7 Avril 2024, au Grrrnd Zero, à Vaulx-en-Velin (à proximité de Lyon). 

L’appel est ouvert à toutes et tous, peu importe l’âge ou la nationalité, et à tous les styles expérimentaux, acousmatiques, bruitistes, drone, glitch art (…).

Les œuvres doivent être créées pour l’occasion, être fixées sur support (fichier audio), avoir une durée inférieure à 1 minute.

Le nombre de canaux doit être compris entre 1 et 16 (ambisonie acceptée en format encodé).

Les œuvres seront diffusées par les artistes du festival, ou les compositeur.rice.s si iels le souhaitent et sont présent.e.s à l’événement.  Ces œuvres seront mise en valeur dans la programmation.

Au maximum, chaque participant·e peut proposer 1 œuvre.

Les œuvres seront sélectionnées par l’équipe organisant l’événement. 

Formulaire de réponse

Date limite : le 29 février 2024 à 23h59 CET
// English

Micro-coquilles

Open call for electroacoustic fixed medium miniature creation

To celebrate its second edition, Écoutes Périphériques event in Grrrnd Zero calls composers and sound artists create new works (tape music) with a duration lesser or equal to 1 minut. Selected works will be played during the second day of the event : the 4th, 6th and 7th of April 2024. 

The event will take place in Grrrnd Zero (Vaulx-en-Velin, near Lyon, France) on the 4th, 6th and 7th of April, 2024.

The call is open to everyone, no matter your age, nationality or musical style : experimental, acousmatic, noise, drone, glitch art (…). 

Works must be created specifically for the event, being fixed medium (sound file), and have a duration of less or equal than 1 minut.

Number of channels must be between 1 and 16 (ambisonics accepted in encoded format).

Works will be spatialized by the artists of the event, or by the composer him·her·self if they can be here.  Selected works will be highlighted in the program.

Each artist must not propose more than 1 work.

Works will be selected by the organizing team. 

Deadline : 29th of february, 2024 at 23:59 CET

Form for repons

Ouvrage – Soundscapes: Humans and Their Acoustic Environment


About this book

The concept of the “Soundscapes” includes all of the sounds in one’s environment and focuses not only on the sounds itself. Instead, it focuses on the interrelationships between person and activity and place, both in space and time. Soundscape also include influences on the acoustic environment through auditory sensation, its interpretation, and the responses to the acoustic environment in context. The conceptual framework of Soundscape describes the “process of perceiving or experiencing and/or understanding an acoustic environment, highlighting general concepts and their relationships: context, sound sources, acoustic environment, auditory sensation, interpretation of auditory sensation, responses, and outcomes” (International Organization for Standardization, ISO 12913-1:2014 Acoustics Soundscape Part Definition and Conceptual Framework, ISO, Geneva, 2014).

With soundscape, one achieves a deeper understanding of acoustic environment and its effects on people.  The ISO standard 12931-1 on soundscape provides an important, and rigorous, distinction in the use of “Soundscape.” But, it is recognizable that some individuals, particularly planners, designers, lay persons, and even those primarily interested in management of the acoustic environment through environmental noise control, will find it convenient to use “Soundscape” as a synonym for the physical acoustic environment.

When it comes to noise management and urban planning, soundscape research has the potential to promote healthy urban environments by sharing and incorporating the significant knowledge of all concerned parties. Understandably, this shows that the communication with regard to noise management has to be forced to guarantee that the specifics of Soundscapes (i.e., the relevance of perception) are seriously considered alongside the whole.

This book will bridge the gap between soundscape theory and practice and therefore it   will be different from our earlier publications as “Soundscape and the built environment” (ed. by J. Kang and B. Schulte-Fortkamp CRC Press, Taylor and Francis Group, Boca Raton, Fl  2016) and also from the respective Special Issues on Soundscapes  in 2012 in The Journal of the Acoustical Society of America (ed. by B. Schulte-Fortkamp and J. Kang), and also the Special Issue in Acta Acustica 2006 *(ed. by B. Schulte-Fortkamp and D. Dubois), and the E-book on soundscape 

This volume will be driven by the difficult process of standardization of Soundscape and its evaluation procedures. The main goal of the proposed volume is to present and review the developments in Soundscape, reflecting the standardization procedure and the diverse inputs.   the needs in management and planning in urban acoustic environments, the book will also focus on the difficulties, as well as the solutions, in interdisciplinary grounded communication, that is, on the one hand, related to science, but on the other to application, that needs guidance.

Table of contents (11 chapters)

Search within book

  1. Front MatterPages i-xviiPDF
  2. Soundscape: The Development of a New Discipline
    • Brigitte Schulte-Fortkamp, André Fiebig
    Pages 1-21
  3. Soundscape: A Construct of Human Perception
    • André Fiebig
    Pages 23-48
  4. Soundscape: The Holistic Understanding of Acoustic Environments
    • Brigitte Schulte-Fortkamp, Pamela Jordan
    Pages 49-79
  5. Soundscape and Urban Planning
    • Bennett M. Brooks
    Pages 81-117
  6. Architectural Soundscapes: Theories, Methods, and Practice
    • Gary W. Siebein, Keely M. Siebein
    Pages 119-156
  7. Psychoacoustics in Soundscape Research
    • Klaus Genuit, Brigitte Schulte-Fortkamp, André Fiebig
    Pages 157-184
  8. Measurements and Techniques in Soundscape Research
    • Giovanni Brambilla, André Fiebig
    Pages 185-214
  9. Triangulation as a Tool in Soundscape Research
    • Dick Botteldooren, Bert De Coensel, Francesco Aletta, Jian Kang
    Pages 215-241
  10. Soundscape and Health
    • Peter Lercher, Angel M. Dzhambov
    Pages 243-276
  11. Hospital Soundscapes
    • Ilene Busch-Vishniac, Erica Ryherd
    Pages 277-311
  12. How to Put Soundscape into Practice
    • André Fiebig, Brigitte Schulte-Fortkamp
    Pages 313-330

GJBDSA – Grande Journée Burlesque du Son Amplepuisien


le 03 février à 20h30.

Championnat mondial du son d’Amplepuis

La Grande Journée Burlesque du Son d’Amplepuis est de retour! Le samedi 3 février, venez participer à une folle soirée au tiers lieu: du théâtre*, de la poésie et du son bien sûr !

Et une méga battle de vos dons du son

*Participation de la CLIK (troupe d’impro)

ATTENTION : En raison d’un incendie qui a dévasté une grande partie de l’Atelier Tiers – Lieu d’Amplepuis, l’événement se- déroulera à la MJC d’Amplepuis, mêmes date et heures.

Les VIIIèmes « Rencontres Acousmatiques » CRANE-Lab


Les VIIIèmes « Rencontres Acousmatiques »
se dérouleront les vendredi 5 & samedi 6 juillet 2024



APPEL À CONTRIBUTION (Date limite des envois : lundi 8 avril)

« Composer géophonodésiquement l’espace x,y,z »
S’inspirer de facteurs abiotiques, qu’ils soient édaphiques, climatiques ou topographiques, pour réaliser des cartographies sonores en 3D où l’auditeur est invité à cheminer dans les espaces-images et leurs durées selon un parcours qui le positionne au meilleur endroit à chaque instant du déroulement de l’œuvre.

< contact.jw6tp@simplelogin.co >

Le programme des tables rondes, diffusions multicanal, présentations, performances, actions … outdoor & indoor sera mis en ligne début juin.

Bienvenue !

Site CRANE Lab

Tintamarres, carte blanche à Valérie Vivencos


Lundi 05 Février 2024 à 17h00

Cité de la Musique, Auditorium
4 rue Bernard du Bois – 13001 Marseille

Carte blanche à Valérie Vivancos

Improvisatrice et compositrice de musique électroacoustique, artiste transdisciplinaire, Valérie Vivancos s’installe à Paris en 2002, après 11 ans dans l’underground anglo-saxon. Elle initie des projets liés à la création sonore, des collaborations transversales, œuvre pour des organisations culturelles et humanitaires, écrit et traduit des textes littéraires et critiques. Elle a mené des actions participatives du Brésil à l’Auvergne, invité le public à dormir dans un bunker au Danemark, spatialisé sa musique dans un planétarium, sur des acousmoniums, joué sur le Danube, avec des objets sonores à Hong Kong, dansé avec des chorégraphes Fluxus, nagé en eaux libres, créé des bandes son pour des musées, des flux binauraux, des îlots poétiques ou des caméras de surveillance. Elle a reçu des commandes pour des pièces artistiques, musicales et radiophoniques et se produit fréquemment en France et à l’étranger. Discographie : Echolalia, The Sleep in Opera, Îpe, trommeln dialogue electric (avec Limpe Fuchs) et Ħal Saflieni

Site de l’artiste

www.oceanvivasilver.com

18h30 – Rencontre avec Valérie Vivancos 

En partant de l’écoute de deux extraits « hors champs » de pièces radio « Monsieur Beckett et Dédé Roussimoff » (France Culture) et « 4 Saints in 3 Acts, opéra moderniste et primitiviste » (RTBF), Valérie Vivancos parlera de son travail et de sa démarche. Un échange questions-réponses est prévu avec le public.

20h30 : Concert sur acousmonium

  1. Riddle (06’26” – 2014 )

3ème mouvement d’Echolalia, pièce électroacoustique en 4 mouvements dont l’intégralité des sons proviennent d’un enregistrement de voix réalisé dans les studios du GRM en 2010.

  1. Le Sommeil d’Albertine (5’49 – 2016)

Issu du projet The Sleep In Opera (2002), recherche au laboratoire du sommeil du CHU Gui de Chauliac, Montpellier et performance participative dans un bunker sous le parc Hans Christian Ørstedn, Copenhague, Danemark.

Album sorti sur le label suedois Sublunar Society en 2016

  1. Slippery Seas (8’- 2016)

Sorti sur l’album Phaune Box, commande de Phaune Radio (2016)

  1. Hazy Metal (10’29 – 2017)

Inscrit dans le projet “Libérer l’esprit des objets”, commande de Radio France et du GRM, créé au festival Présences dédié à Kaija Saariaho, au Studio 105 de la Maison de la Radio, le 12 février 2017.

Entr’acte 20’

  1. Summstein (10’ – 2021)

Commande France Musique pour l’émission Création Mondiale d’Anne Montaron, composé dans le cadre d’une résidence dans les studios du GRM

Sorti sur l’album Ħal Saflieni, sur le label Tsuku Boshi (2022)

  1. Idiorrhythms Part I (21’- 2023)

Commande GRM, crée le 5 novembre 2023 au studio 104 de la Maison de la Radio suite à une résidence dans les studios du GRM

Théâtre radiophonique


À Gennevilliers – grande banlieue parisienne / Artiste en charge du projetDelphine Salkin  avec la collaboration de Zoé SulikoSofiane Hamida, Marty No, Jules Wisocki.

création – scène 

Création d’un spectacle ICI ET LÀ avec les acteurs May Bouhada, Olivier Cruveiller et une jeune actrice (distribution en cours). Mise en scène et écriture de Delphine Salkin. Sami Tedeschi assistant à la mise en scène, …

À Bruxelles / Artiste en charge du projet :  Xavier Campion avec la collaboration de Delphine Salkin,  Zoé Suliko, Claude Enuset, Dimitri Merchie, Ana Rodriguez,…

À Madrid / Artiste en charge du projet : Inès Collado avec la collaboration de Cristina Marín-Miró, Jose Pablo Polo, Ana Rodriguez,…

Ce projet réunira ainsi trois créations sonores et trois créations scéniques qui seront présentes à Bruxelles en avril / Mai 2025 (dates à suivre) lors d’un Festival de 3 jours à La Tricoterie

Pierre parlante – écoute performative & installation sonore éphémère


Cynthia Montier vous invite à assister à « Pierre parlante » écoute performative & installation sonore éphémère, au 5e Lieu ce Samedi 27 janvier 2024 de 14h à 17h
(dans le cadre de la Semaine du Son de l’UNESCO)

« Pierre parlante » restitue le travail mené par Cynthia Montier au sein de la Fondation de l’Œuvre Notre-Dame et du service Voies publiques dans le cadre de la résidence Art & Territoire du Syndicat Potentiel (2022).

Entre audio-guide, promenade sonore et voyage astral, l’œuvre propose une séance d’écoute performative au cours de laquelle les mains qui se croisent et leurs traces donnent à lire les passages et les présences empreints de mémoires tant matérielles qu’immatérielles.

Évènement se déroulant au 5e Lieu, 5 place du Château, 67000 Strasbourg

Sur inscription : https://pierreparlante5L.eventbrite.fr

+ d’info : https://5elieu.strasbourg.eu/agenda/pierre-parlante/ Conseil Artistique @followers Cynthia Montier Fondation de l’Œuvre Notre-Dame Strasbourg 5ᵉ Lieu Semaine Du Son Strasbourg Culture Sonia Zilli-pro Plan d’Est – Pôle arts visuels Grand Est Association Archi-Strasbourg Musée de l’Oeuvre Notre-Dame de Strasbourg (officiel) Jeff Potentiel Jeff Syndicat Potentiel Spot Jeff

Festival (((Interférence_s)))#3 – Centre Wallonie Bruxelles à Paris


Entendons-nous autant que nous voyons?

Comment entendre et de facto percevoir autrement la réalité que dans la façon dont nous sommes conditionnés à la percevoir ?

L’alphabet phonétique et le média typographique auraient entraîné selon Marshall McLuhan, la construction d’une pensée fragmentaire, alors que l’environnement électrique globaliserait la conscience.

Sonder le son, c’est fondamentalement opter pour une vision parallaxe de la réalité, c’est provoquer des chocs et travestir les sens et les évidences, c’est considérer la légitimité de nouveaux modes narratifs, de temporalités décalées et substituer le doute, le trouble à la quête de la complétude.

Outre la capacité de la création sonore à rendre palpable l’invisible, ces créations portent une fascinante puissance de décoïncidence et de désaxage. Elles nous ancrent dans un environnement remanié.

Elles nous font basculer dans ces immensité cachées et mettent en évidence les arbitrages fragiles de nos topographies standardisées.

L’expérience du son est d’ordre cosmogonique et provoque une dédomestication qui ne signifie pas le retour exalté à une nature fantasmée, mais à un état résolument déplacé, étranger.

L’art est irréductible et c’est en quoi il procède du subversif. L’art pour aucune offre fin que celle de spéculer, projeter, corrompre les évidences.

En cette époque où l’improbable advint, où les enjeux d’interconnections se sont révélés d’une capitale importance, les modèles scientifiques et rationalistes se sont révélés être ce qu’ils sont, des modèles dont l’efficacité est à mesurer à l’aune de ce qu’ils sont en mesure de révéler.

Ces modèles, qui constituent bien « une » des façons d’appréhender la réalité, ne l’épuisent pas.

La carte artistique, le prisme artistique constitue un véritable paradigme qui permet de concevoir, d’envisager ce qui se performe en réalité autrement.

Le son est mouvement, flux permanent.

Stéphanie Pécourt

Site et programme

Semaine du son de l’UNESCO en Région AURA


Une série d’événements dans la région pour « La semaine du son » de l’UNESCO

Illustration Photo par Pixabay

La 21e édition de « La semaine du son » de l’UNESCO se tiendra cette année du 15 au 28 janvier 2024 dans toute la France. Parrainée par André Manoukian et l’orchestre Pasdeloup, plus ancien orchestre français, elle est marquée par un programme riche et varié autour du thème « Vers une écologie sonore ». En Auvergne-Rhône-Alpes, une série d’événements aura lieu du 9 janvier au 16 février 2024.

Les temps forts en Auvergne-Rhône-Alpes :

  • DU MARDI 9 JANVIER AU 16 FÉVRIER – Privas ;Exposition Le son de l’énergie Depuis quelques temps, l’énergie s’est imposée comme objet de recherche créative. De quelle façon l’art sonore peut-il immerger le public au cœur de l’énergie ? Comment vivre l’expérience et le voyage de la transformation en énergie d’une matière première inerte en apparence ? en alternant rencontres, performances et installations, nous vous proposons de découvrir les liens étroits qu’entretiennent l’art sonore et l’énergie… Entrée gratuite sur inscription par mail Contact organisateur : Hervé Birolini – Théâtre de Privas – 04 75 64 93 39

  • VENDREDI 19 JANVIER À 18H00 – Saint Priest ; Concert Installation sonore Pour inaugurer la Semaine du Son de l’UNESCO, les élèves du conservatoire dévoileront leurs réalisations sonores inspirées par l’œuvre du mois exposée par l’artothèque.

  • SAMEDI 20 JANVIER À 18H00 – Grenoble ; Séance d’écoute immersive Espaces multiples APNÉES (Association pour la Performance, l’Électroacoustique et les Expérimentations Sonores) déploie un dispositif de diffusion sonore spatialisée et invite le public à s’emparer d’une rare expérience d’écoute et d’immersion. Contact organisateur : APNÉES – contact.apnees@gmail.com

  • DU 22 AU 26 JANVIER – Grenoble ; Formation intensive sur le son Hospitalités et sonorités L’association Cresson organise depuis 2013 une formation intensive sur le son qui vise à transmettre les savoirs et les savoir-faire fondamentaux de l’équipe. Elle s’adresse aux étudiants en fin de cycle et aux professionnels, ingénieurs, architectes, urbanistes, sociologues, artistes et plus généralement à toutes les personnes s’intéressant aux dimensions sonores de l’espace public. Entrée gratuite sur inscription jusqu’à début janvier Contact organisateur : DR Sébastien Pertat – depertat.s@grenoble.archi.fr

  • LUNDI 22 JANVIER À 17H00, 18H00 ET 20H00 / MARDI 23 JANVIER À 18H00 – Saint Priest ; Musique & son Ateliers REC & MIX Enregistrer le morceau de son choix en studio, le mixer et repartir avec ! Accessible à tout public désirant enregistrer un titre. Gratuit sur réservation via le site du conservatoire

  • LUNDI 22 JANVIER À 18H30 – Saint Priest ; Conférence Voir par les oreilles Apprenez à voir par les oreilles au moyen de l’audiodescription d’une scène. Une expérience immersive proposée par Audrey Laforce, professeure de théâtre au Conservatoire et intervenante au TNP de Villeurbanne. Gratuit sur réservation via le site du Conservatoire

  • MARDI 23 JANVIER À 17H00 ET 18H30 – Saint Priest ; Atelier Vintagology Découverte de l’organologie électronique des claviers des années 1970. Gratuit sur réservation via le site du Conservatoire

  • MARDI 23 JANVIER DE 17H00 À 20H00 – Vaulx-en-Velin ; Concert Archisound Les étudiants de l’ENSAL organisent une JAM / scène ouverte sur le modèle des clubs de jazz et péniches lyonnaises. Les instruments sont en libre accès. L’ensemble des élèves et spectateurs sont conviés à venir jouer et participer à la création musicale. Accès libre Contact organisateur : Archisound Festival – IG @archisoungfastival MARDI 23 JANVIER À 20H00 – Saint Priest Concert L’odyssée musicale du cerveau Nouveau spectacle d’Emmanuel Bigand, professeur de psychologie cognitive et musicien : sous la forme d’un cabaret scientifique, un quatuor à cordes et une chanteuse guideront le public dans une épopée auditive grâce à un ensemble de styles musicaux. Réservation sur le site du théâtre Théo Argence. Tarif de 10€ à 22€

  • MARDI 23 JANVIER À 14H00 – Saint Priest ; Atelier Musique assistée par ordinateur et production musicale Atelier de découverte des outils de production musicale actuels et des lutheries électroniques : venez créer un « beat » ou une « instru » à l’aide du logiciel ableton live ! Accès libre ente 14H00 et 16H00

  • MARDI 23 JANVIER À 20H00 – Saint Priest ; Atelier Sampling Vinyles Venez sampler les vinyles de la médiathèque pour créer vos propres « compos » et « instrus » ! Accès libre entre 16H00 et 18H00

  • MERCREDI 24 JANVIER À 10H00 – Saint Priest ; Atelier Tourne les boutons ! Découverte des instruments électroniques, plein de machines et d’instruments, et tout ça sans écran !

  • MERCREDI 24 JANVIER À 10H00 – Saint Priest ; Atelier Sound in the kitchen Deux chefs toque-toc pour un maxi best of-mic-mac de percussions de cuisine.

  • MERCREDI 24 JANVIER À 10H00 – Saint Priest ; Conférence Le plaisir d’entendre Conférence-débat conduite par Christian Hugonnet, ingénieur acousticien et président de la Semaine du Son et Henry Torgue, musicien-compositeur et chercheur en architecture sonore. Réservation auprès de la MJC Jean Cocteau JEUDI 25 JANVIER À 19H30 – Saint Priest Concert Cheminement et projection du concours « Quand le son crée l’image » Projection des films lauréats du concours de court-métrage, réalisés par les élèves de la 4e à la Terminale, à partir d’un morceau composé spécialement pour cet événement. En présence de Rone, musicien et compositeur incontournable de la scène électronique française, et de Christian Hugonnet, président de la Semaine du Son. Réservation sur le site du théâtre Théo Argence. Tarifs de 10€ à 22€

  • VENDREDI 26 JANVIER À 18H00 ET 19H00 – Saint Priest ; Atelier Initiation à la prise de son Apprenez les bases de la prise de son d’un ensemble acoustique : installation, expérience de différentes techniques, écoute…

  • DU 26 AU 27 À 18H30 ET LE 28 JANVIER À 10H00 – La Tour-du-Pin ; Promenade sonore immobile Peu importe qu’il fasse froid ou pas, que le temps soit pluvieux ou sec, une balade dans votre imagination avec pour seul support les sons est proposée ! Entrée gratuite sur inscription Contact organisateur : Isabelle Ducau – 06 86 41 40 53 – sophrologue@isabelleducau.fr

  • SAMEDI 27 JANVIER À 17H00 – Lyon ; Exposition et séance d’écoute Images auditives Les associations PEPASON (Pédagogies des Paysages Sonores) et ACIRÉNE s’associent pour proposer un moment de partage et de redécouverte de leurs archives sonores et photographiques autour d’une pratique commune : la balade sonore. Entrée gratuite sur inscription par mail Contact organisateur : association PePaSon – pepason.asso@gmail.com

  • DIMANCHE 28 JANVIER À 12H00 – Lyon ; Concert & brunch Paladar sonore Environnement sonore, point d’ouïe, acoustique domestique, ambiances sonores gustatives. L’expérience sonore invite à partager un moment d’écoute domestique depuis la rue jusqu’à l’intimité d’un salon lyonnais privé. Un « paladar » sonore, un lieu d’écoute clandestin dont l’adresse ne sera dévoilée qu’au dernier moment. Réservation obligatoire par téléphone. Contact organisateur : Arthur Enguehard – 06 02 04 95 89 / Cécile Regnault – 06 87 35 86 25

Retrouvez le programme complet sur >ici<

Appel à projets « Résidence sonore » 2024 – 2025 – Musée quai Branly


Le musée du quai Branly – Jacques Chirac lance un appel à projets pour la nouvelle édition de sa Résidence sonore

© musée du quai Branly – Jacques Chirac, Dist. RMN-Grand Palais / Nicolas Borel

Ce programme s’adresse à des artistes non européens, originaires de l’un des quatre continents représentés dans les collections du musée du quai Branly – Jacques Chirac : Afrique, Asie, Amériques, Océanie. Il n’y a pas de limite d’âge pour candidater.

L’œuvre produite dans le cadre de la résidence devra être conçue en lien avec les collections, enjeux, thématiques et espaces du musée.

Le projet lauréat sera désigné au printemps 2024 par un jury international qui rassemblera différentes personnalités du monde de la création sonore et audiovisuelle. Le musée versera à l’artiste retenu.e une dotation d’un montant de 8 000 € et financera en outre la production de l’œuvre sonore, qui sera présentée au public et pourra intégrer les collections du musée.

Calendrier

  • Date limite de remise des dossiers de candidature : 18 février 2024
  • Sélection du projet lauréat : mai 2024
  • Juin 2024 – février 2025 : production de l’œuvre avec deux sessions de travail en France, au musée du quai Branly – Jacques Chirac et au  Fresnoy – Studio national des arts contemporains (Tourcoing)
  • Mi-mars 2025 : sortie de résidence et présentation de l’œuvre au public

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Contact et information

Festival Souffle 2024


– 03.02.2024-11.02.2024 Dijon (voir lieux en fin d’article)

Proposer des expériences d’écoute à vivre ensemble, des musiques et des sons qui viennent jouer avec nos perceptions, nos sensations autant que nos émotions : du 3 au 11 février 2024, le festival Souffle présentera des concerts, rencontres et rendez-vous inouïs. Musiques acoustiques ou sollicitant les technologies électroniques et numériques, créations hybrides entre écriture, improvisation, performance et arts visuels, Souffle se veut une respiration dans le flux de nos habitudes sonores.

Souffle est un festival organisé en biennale avec l’Opéra et La Vapeur : après une première co-édition en 2022, c’est le centre de création musicale ici l’onde qui coordonne ce temps fort dédié à la création sonore sous toutes ses formes.

Souffle se tiendra dans la nouvelle salle Triangle de l’Auditorium de l’Opéra, à La Vapeur, au Consortium Museum, aux Ateliers Vortex, à Un Singe en Hiver, à La Menuiserie et dans l’espace public.

Souffle parce que le son c’est une onde : de l’air qui devient langages et musiques quand il vient faire vibrer nos tympans.

Samedi 3 février | 17:00 | Les Ateliers Vortex | Gratuit sur inscription
> IN TWO V || Concert Deeat Palace × Exposition de Louis Simonnet et Emilie Soumba
• Écouter : soundcloud.com/deeatpalace

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Mardi 6 février | 20:00 | Un Singe en Hiver | Gratuit
> Instabilités, performance de Benjamin Le Baron et Tristan Ménez
• Teaser : vimeo.com/673637665
• Événement Facebook : fb.me/e/3kRSfN6bb

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Mercredi 7 février | 19:00 | Consortium Museum |
> De haut en bas, de bas en haut et latéralement, concert de Nina Garcia
• Teaser : youtu.be/3i2-_iZmTd0

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Jeudi 8 février | 20:00 | Salle Triangle – Auditorium de l’Opéra de Dijon |
> Anatomia, concert de Claudine Simon
• Teaser : youtu.be/7V4YjRCJiKs

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Vendredi 9 février | 20:00 | Salle Triangle – Auditorium de l’Opéra de Dijon | 7€/5,50€
> Synchronisations Mouvantes, concert de l’Ensemble SuperNova

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Samedi 10 février | 17:00 | Consortium Museum | Gratuit
> Stéréo Vulcani, concert de la Compagnie Fléchir le vide en avant
• Teaser : youtu.be/UmuCD42xVbE

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Samedi 10 février | 19:00 | La Vapeur
> Pianoise ou le piano bien bruité, concert d’Emmanuel Lalande
• Vidéo : youtu.be/Y1yVz80yJVY
> Arc, concert de Julien Desprez
• Teaser : youtu.be/Q1cKraya950
> Concert In Aeternam Vale
• Écouter/voir : youtu.be/sbA4bRCmKco

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Dimanche 11 février | 11:00 | Salle Triangle – Auditorium de l’Opéra de Dijon | 7€/5,50€
> Proscænium, concert d’Anne Briset

À retrouver aussi :
• Carte blanche au magazine PointBreak : contenus média, chroniques, podcasts, créations radio…
• Créations in situ des Golden Coasters
• Rencontre état des lieux et perspectives pour les publics et artistes sourds et malentendants dans la musique
• Rencontre professionnelle des acteur·rice·s de la création sonore en région Bourgogne-Franche-Comté

Lieux et accès

La Menuiserie
28 rue des Godrans
Bus : L9, CityTram : T2, T1 (Arrêt Godrans)

Les Ateliers Vortex
71-72 rue des Rotondes
Bus : L18 (Arrêt Stéarinerie)

Un Singe en Hiver
3 rue François Robert
Bus : L4, L5, L9, City Tram : T2 (Arrêt Monge-Cité de la Gastronomie)

Consortium Museum
37 rue de Longvic
Bus : L5, L8, L6 (Arrêt Wilson Dumont, Wilson Sisley)
Parking

Salle Triangle – Auditorium de l’Opéra de Dijon
11 boulevard de Verdun
Tram : T1 (Arrêt Auditorium)

La Vapeur
42 avenue de Stalingrad
Bus : L6 (arrêt La Vapeur)
Parking

Programmation
ici l’onde centre de création musicale
En partenariat avec
Opéra de Dijon, La Vapeur – Salle de Musiques Actuelles, La Menuiserie, Consortium Museum, Les Ateliers Vortex, Un Singe en Hiver, LeBloc, PointBreak, Itinéraires Singuliers, Idéographik Bretagne, Cie d’Un Instant à l’Autre

Site Ici l’Onde

La création des sons pour la musique concrète


Compositeur de musique concrète, réalisateur de films et de vidéos, écrivain, chercheur, enseignant, ancien membre du Service de la Recherche fondé par Pierre Schaeffer, dont il a été l’assistant personnel, MICHEL CHION est connu et primé internationalement pour ses musiques, ses ouvrages et ses films, et pour sa recherche sur la musique, le son, les rapports entre son et image au cinéma. Il a créé ACOULOGIA pour promouvoir la musique concrète et l’acoulogie, discipline où le son, seul ou associé au visuel, n’est plus seulement le symbole d’une harmonie perdue ou un « continent noir » de la perception, mais aussi un objet culturel à construire, ainsi qu’une réalité quotidienne avec laquelle nous vivons.

Les formations ACOULOGIA s’adressent à tou.te.s, pour un bénéfice personnel, professionnel ou artistique. Aucun niveau de connaissance préalable n’est requis pour y participer, mais une sensibilité aux phénomènes visuels et sonores issue de l’expérience professionnelle ou personnelle est souhaitable.

« Plus de cinquante ans de création de musiques concrètes, ainsi que d’activités comme producteur radio, programmateur et historien du genre, m’ont fait découvrir, mais aussi inventer et essayer toutes sortes de techniques pour créer les sons dans la perspective de la musique concrète (dite aussi acousmatique), une musique où ces sons sont la chair même de l’œuvre, sa matière. Ce sont ces techniques, dont certaines sont oubliées ou méconnues et dont d’autres ne sont pas transmises ou sont inédites, que cette formation veut transmettre par des documents et des exemples, cela afin d’enrichir une musique souvent timide devant l’acte de créer des sons. C’est dans ce but que j’ai créé la notion de « tournage sonore », qui dépasse celle de « reportage sonore » habituellement impliquée dans la notion de field recording.
Dans le tournage sonore, qui peut intervenir à toute étape de la composition, de nombreuses interactions et combinaisons sont possibles. Il suffit simplement de se libérer de certains critères et de notions abstraites comme la différence analogique/numérique, tout en utilisant les appareils, quels qu’ils soient, qu’on a à sa disposition.
Je puiserai largement dans mes propres compositions entre 1970 et 2020, dont les premières, ont été réalisées avec un matériel d’amateur, et les plus récentes sur ordinateur, mais présenterai aussi comme exemples, avec des documents inédits (notamment sur Pierre Henry), un choix d’œuvres de différents auteurs et différentes époques.
Des exercices pratiques, nécessitant d’apporter juste un appareil mobile de prise de son (un téléphone mobile, par exemple) seront proposés.

Ce stage, qui ne demande pas d’avoir une formation musicale classique, s’adresse aussi bien à ceux qui ont suivi la formation « La Musique des sons fixés » ou « Composer des œuvres de musique concrète » car il propose un choix entièrement renouvelé d’exemples, qu’à de nouveaux participant·e·s, auxquel·le·s seront rappelées brièvement les notions historiques, esthétiques et techniques de base. »

HORAIRES : Samedi et Dimanche : 10h-13h ; 14h-17h.

Site ACOULOGIA, dates formations 2024


FRAIS DE PARTICIPATION : 175 € (12 heures)

LIEU DE FORMATION : 5-rue Barbette 75003 Paris
INSCRIPTIONS : acoulogia@orange.fr

LIENS
www.michelchion.com ; www.facebook.com/michel.chion/ ;

Rencontres, formation – Écologie de l’écoute


ECOLOGIAS DE LA ESCUCHA es un programa organizado desde el area de educación de La Casa Encendida, con talleres presenciales (en Madrid) y talleres-encuentros online a través de zoom que tendrán lugar durante 2024 )))

El ciclo de sesiones online reune las voces de diez artistas, investigadoras y pensadoras desde Argentina, Costa Rica, México, Portugal y España.

Participantes: Gabriela De Mola y Belén Alfaro (Dobra Robota Editora), Eloisa Matheu, Susana Jiménez Carmona, Raquel Castro, Clara de Asís, Luz María Sanchez, Marina Hervás, Carmen Pardo, Susan Campos Fonseca, Juan Carlos Blancas, Sergio Luque, Jesus Jara López, Pablo Sanz

Las actividades funcionan por inscripción directa a través de la web y se pueden reservar individualmente (plazas limitadas).

https://www.lacasaencendida.es/…/ecologias-de-la-escucha

ÉCOLOGIE DE L’ÉCOUTE est un programme organisé depuis la zone éducative de La Casa Encendda, avec des ateliers en présentiel (à Madrid) et des ateliers-rencontres en ligne via zoom qui auront lieu en 2024.))

Le cycle de sessions en ligne rassemble les voix de dix artistes, chercheurs et penseurs d’Argentine, du Costa Rica, du Mexique, du Portugal et d’Espagne.

Participants : Gabriela De Mola et Belen Alfaro (Dobra Robota Editora), Eloisa Matheu, Susana Jiménez Carmona, Raquel Castro, Clara de Assis, Luz Maria Sanchez, Marina Hervás, Carmen Pardo, Susan Campos Fonseca, Juan Carlos Blancas, Sergio Luque, Jesus Jara López, Pablo Sanz

Les activités fonctionnent par inscription directe via le web et peuvent être réservées individuellement (places limitées).

https://www.lacasaencendida.es/…/ecologias-de-la-escucha

Parution – Experiencing Organised Sounds


Experiencing Organised Sounds investigates a wide horizon of sound-based works using a template consistently across its 16 studies. It has been written for both specialist and non-specialist readers aiming to address means of increasing appreciation and understanding related to the experience of sonic creativity (music involving any sounds, not just musical notes) across this repertoire, as well as to launch a discussion about how the reception of sonic creativity can be influenced by the circumstances of listening – in particular, regarding the qualitative difference between the in-situ as opposed to mediated experience. Although listening is the volume’s focus, complementary information from the musicians is offered to facilitate holistic work overviews. As the first composition presented was composed by a 15-year-old, the intention is to demonstrate that what might be considered a niche area of the contemporary arts is one in which both increased appreciation and participation could and should easily be achieved. The book’s work discussions are divided over three central chapters focused on fixed-medium compositions, performed and sound artworks. Experiencing Organised Sounds can be used as an undergraduate textbook, by experienced readers or those new to the area. All works discussed and related materials are available to readers online.

Table of Contents

1 To start                                                                                               

            What this book is all about                                                      

            Building on the author’s previous work                                 

            Regarding the central part of the book                                  

2 Work discussions across sound-based creativity – Fixed Medium

              Acousmatic/1 – Florian Sulpice: C’est wiizzz!!!                   

              Acousmatic/2 – John Young: Three Spaces in Mid-Air       

              Soundscape – Katerina Tzedaki: a soundwalk                    

              lowercase – Simon Atkinson: interiorities viii                      

+ Kerry Francksen/Simon Atkinson: Betwixt & Between

Electronic/formalised – Kevin Dahan: Gravitational Landscape          

                            (with tinnitus)

Visual music – Bret Battey: Three Breaths in Empty Space

              Text-sound + sample-based – Leigh Landy: On the Éire   

3 Work discussions across sound-based creativity – Live                 

Mixed music – Simon Emmerson: Solo Flute Quartet        

              Improvised – James Andean: Third Space                           

              Live coding – Anna Xambó: MTI@20 – Leicester, UK        

              DIY electronics – John Richards: Motor Music                   

              Turntablism – dj sniff (Takuro Mizuta Lippit):

                            untitled performance                                                 

              Performance art – Neal Spowage: Noise Loop Bootstrap    

4 Work discussions across sound-based creativity – Sound art       

              Installations/1 – Francesc Martí: Speech cycle                    

              Installations/2 – Peter Batchelor: Contraption                    

              Objects – Sam Topley: Noisy Pompoms                                

5 To end                                                                                                 

References                                                                                             

Appendix – The Intention/Reception Form Used in the Book         

Glossary                

Author

Leigh Landy directs De Montfort University’s Institute for Sonic Creativity. He has been performed and offered keynote talks on every continent. He is editor of Organised Sound (CUP), author of eight books, directs the ElectroAcoustic Resource Site (EARS) projects and is co-director of the Electroacoustic Music Studies Network (EMS).     

Book preview                                                                            

Site de l’éditeur

Forum du son – Chalon sur Saône


Du 18 au 20 janvier 2024


Dans le cadre du forum du son du jeudi 18 janvier au samedi 20 janvier organisé en partenariat avec L’Usinerie Partners, vous pourrez assister à : 

♦ Jeudi 18 Janvier – 10H/12h30 et 14h/17h00
Audio naturalisme avec Boris Jollivet 
– Saisir la vie et les dimensions inattendues de notre monde sonore.
– Prise de sons,compositions sonores, bandes sons de films rythmeront cette journée.

♦ Jeudi 18 Janvier – 19h
Concert 
Battements d’ailes sur le fleuve
Joël Grare percussion et instrumentarium (végétal, animal et minéral) & Boris Jollivet (diffusion sonore)

♦ Vendredi 19 janvier – 10h /12h30
Concepteur son pour le théâtre avec Louise Blancardi
– Présentation du métier de concepteur son pour le théâtre.
– Le processus de création en collaboration avec un metteur en scène et les autres corps de métier du spectacle vivant.

♦ Vendredi 19 janvier – 14h /17h
Designer sonore : de l’installation à la composition avec Luc Martinez
– Le métier de Designer sonore aujourd’hui.
– Les perspectives des métiers du son après l’avènement du numérique.

♦Vendredi 19 janvier – 19h / 21h
Écoute de projets d’étudiants des Conservatoires de Grenoble, d’Annecy et de Chalon sur Saône

♦ Samedi 20 Janvier – 10h/12h30
Captation de Musique Classique avec Marion Benet
Présentation des différents métiers de la captation de musique classique filmée

♦ SAMEDI 20 Janvier – 14h/16h30
 Captation de Spectacle Vivants pour le Web et la Télévision avec Julien Hulard
– 
Détail de l’organisation et le bon déroulement de la captation, le matériel utilisé, les méthodes de travail, la problématique des niveaux ainsi que les multiples contraintes d’un mix en direct.

Le détail du programme est à feuilleter : ici

► Bon à savoir : L’ensemble des rendez-vous sont proposés durant ce forum en entrée libre et gratuite à L’Usinerie Parteners (11 rue Maugey) à Chalon sur Saône.

Programme à télécharger

Site organisateur – Conservatoire du Grand Chalon

Recherche – Territoire – Pigna, une maison de l’écoute




Entre janvier 2022 et juillet 2023, Caroline Boë et Christine Esclapez ont mené à Pigna une expérience en recherche-création collaborative dans le cadre du projet [CO S-A]. Les deux chercheuses nous livrent le fruit de cette aventure et leur regard sur un village qui s’est progressivement hissé au rang des hauts-lieux du renouveau de la culture corse, grâce à la mise en valeur de différents dispositifs culturels visant notamment à valoriser les spécificités artisanales puis musicales par le renouveau de la facture instrumentale.

Depuis plus de quarante ans, Pigna a vu l’éclosion de nombreuses actions de transmission, de diffusion et de valorisation autour de la pratique des musiques corses. L’association musicale E Voce di u Cumune (créée en 1978) a été labellisée en 2017 Centre National de Création Musicale   par le ministère de la Culture. La recherche sur les pratiques de création et de recréation patrimoniales y tient une place centrale et s’intègre également à un projet plus vaste, économique et écologique, qui concerne le village dans son ensemble. Le CNCM VOCE est l’un des principaux atouts du village de Pigna. Il lui permet de rayonner au niveau local, national mais aussi international grâce, entre autres, au festival Festivoce qui a lieu chaque année au mois de juillet.

Pigna : une utopie concrète ?

Quatuor Rokhs en résidence à l’auditorium de Pigna, Photographie de C. Boë © CC BY       Quatuor Rokhs en résidence à l’auditorium de Pigna, Photographie de C. Boë © CC BY

Plusieurs structures au sein du CNCM VOCE prolongent concrètement ces actions : l’Auditorium (construit en terre crue et doté d’une acoustique exceptionnelle , la Casa Musicale (lieu d’accueil des résidences), la Vaccaghja (ancien enclos transformé en amphithéâtre de plein air) qui accueille en extérieur une partie de la programmation de Festivoce). Un label indépendant Casa éditions et un studio d’enregistrement  ainsi que le MUSEU Musica qui rassemble une collection inédite d’instruments traditionnels de Corse et d’ailleurs complètent ces infrastructures. Une attention est également portée à la conservation des sources grâce au Repertorium VOCE qui est l’une des plus grandes archives en ligne des musiques traditionnelles corses. Entre tradition et modernité, Pigna attire, toute l’année, de nombreux touristes et habitants du village et des alentours qui y viennent, souvent, pour écouter de la musique corse, toujours vivante, ouverte aux esthétiques les plus contemporaines. Pigna est aussi un lieu de mise au travail de la pensée et de la création : artistes et chercheurs s’y retrouvent pour écrire et expérimenter. La mise en action d’une utopie concrète

« La construction d’un auditorium à Pigna, réalisée en 2000, fait appel à une technique peu répandue en Corse : l’architecture en terre. Inspiré des architectures d’Hassan Fathy, ce projet à l’architecture moderne et écologique a été réalisé avec des briques de terre, comprimées, fabriquées sur place, matériau qui améliore le confort thermique, hygrométrique et acoustique. L’édifice offert pour la musique, bâti en terre crue, surmonté d’une coupole magnifie les chants sacrés de notre île », 

https://www.darchitectures.com/ centre-culturel-auditorium-pigna-a4733.html.

L’écoute et le territoire

L’attention particulière portée à la musique traduit l’importance que ce village accorde à l’écoute. Que la musique soit sacrée ou profane, traditionnelle ou contemporaine, sa pratique et son écoute consolident les liens existants entre les différents participants de la vie commune du village. Le projet de Pigna, de ce point de vue, s’inscrit dans une sorte de soin de l’écoute qui rejoint les problématiques soulevées par l’écologie sonore qui « est la relation entre les êtres vivants et leur environnement sonore ».

L’environnement sonore de Pigna, village sans automobiles, peut donner une impression de silence. Cependant, dès lors que nous tendons l’oreille dans ses ruelles, nous percevons des voix : celles des habitants qui bavardent sur le pas de leur porte, celles des touristes qui visitent le miracle de Pigna
Nous percevons aussi des artisanes et des artisans au travail, des cloches de brebis à la tombée de la nuit, des cris de milans et des pépiements de mésanges. Le silence est rempli de petits sons qui dévoilent des vies actives.
Ce silence est aussi chargé de souvenirs musicaux : le concert de la veille donné à l’Auditorium, les improvisations vocales de clients au restaurant qui ont métamorphosé l’ambiance du repas, le son de ces archives-témoignages de la vie musicale du passé écouté lors d’une visite virtuelle du Repertorium. De ce fait, notre relation à l’environnement sonore incarne des émotions symboliques et culturelles.

Dans ce paysage sonore, l’effort collectif d’attention concentré sur l’écoute nous rappelle notre appartenance à une communauté acoustique, « un modèle subjectif, cognitif et culturel » issu de « l’élargissement de la portée du modèle de l’auditeur individuel à des structures sociales plus larges ». Le paysage prend, en effet, en compte les dimensions perceptives et communicatives imbriquées entre le sonore, le culturel, le social et le politique. En s’engageant dans l’écologie sonore du village de Pigna, le projet [CO S-A] permet de valoriser le maillage du commun liant les publics – habitants, artistes, artisans, touristes et chercheurs. Cet engagement avec le monde par l’écoute du paysage sonore produit du sens, car c’est une sorte de double célébration, celle de « la connexion humaine et [celle de] la subordination à la complexité de l’environnement » . 
Plusieurs questionnements ont ainsi guidé la recherche en relation avec la question du lien entre l’écoute, la mémoire, le territoire et ses habitants. Dans quelles mesures un exercice d’écoute active permettrait-il d’ajouter une strate supplémentaire à l’expérimentation culturelle et sociale déjà conduite au sein de ce territoire infra-insulaire ? Dans quelles mesures le projet de recherche-création développé par [CO S-A] permettrait-il d’éveiller une autre forme de « vivre ensemble » grâce à l’écoute partagée ?

Sources : Site pour lire l’intégralité du projet

Appel à participation – Call for experimental music scores


Éditions L’Autre musique

L’Autre Musique, pionnier de l’exploration des nouvelles modalités d’écriture sonore et musicale, élargit son champ d’investigation avec le lancement d’une microédition de partitions expérimentales.

​Notre initiative, incarnée par les Éditions L’Autre Musique, vise à repousser les limites de la notation traditionnelle en explorant des modalités inédites d’expression. Nous invitons les artistes à créer des partitions hors normes, qu’elles soient graphiques, textuelles, photographiques, vidéo, audio ou interactives, transcendant les conventions établies par les publications actuelles.

​Nous sommes à la recherche de partitions qui repoussent les frontières, défient les attentes et explorent de nouveaux horizons créatifs. Vos idées novatrices et vos propositions audacieuses seront soigneusement examinées, avec la possibilité de rejoindre notre catalogue en expansion.

Rejoignez-nous dans cette aventure où l’innovation musicale rencontre l’audace éditoriale. 

FAIRE UNE PROPOSITION

Envoyez-nous un court texte de présentation et un lien de téléchargement de votre projet de partition expérimentale avant le 1er juin 2024, en utilisant le formulaire ci-dessous ou à l’adresse contact(at)lautremusique.net  

Site L’autre Musique pour Faire une proposition

Annexes : Partitions de PAS – L’autre Musique – Gilles Malatray

Semaine du son de l’UNESCO 2024 – Saint-Priest (69)


Les services culturels de la ville de Saint-Priest s’unissent pour cette deuxième participation à la Semaine du Son de l’UNESCO et engagent des actions partenariales sur le territoire dans le but d’initier et de sensibiliser les publics à l’importance du sonore dans nos environnements.

Pendant toute cette semaine réservée à la programmation en région, nous vous invitons à expérimenter le son sous toutes ses formes, avec au programme : des ateliers de prévention auditive et de découverte du sonore par l’expérimentation, des conférences, des concerts.

Nous aurons également, entre autres, l’immense plaisir d’accueillir Emmanuel Bigand, musicien et chercheur en neurosciences et auteur de La Symphonie Neuronale, qui a initié le documentaire les super pouvoirs de la musique.

Nous aurons également la chance d’avoir avec nous Christian Hugonnet et sa conférence le plaisir d’entendre. 

De quoi éveiller la curiosité et toucher la sensibilité des petits comme des grands !

Cliquez sur l’image pour une lecture plein écran

Ouvrage « La recherche comme composition » Steven Feld


Deux essais inédits de Steven Feld, figure de premier plan de l’anthropologie et des sound studies, qui bouleversent les perspectives acoustiques établies et ouvrent le passionnant domaine de la recherche-composition.

L’enquête ethnographique a toujours été accompagnée par l’enregistrement de matériaux visuels et sonores auxquels les anthropologues donnent plus ou moins forme. Toutefois, rares sont celles et ceux qui considèrent cette création formelle comme une source de connaissance fondamentale.
Figure de premier plan de l’anthropologie et des sound studies de langue anglaise, Steven Feld a développé une conception de la recherche comme composition sans égal. Ses œuvres intermédia rendent sensibles différentes manières d’habiter le monde et de recomposer sa mémoire sonore à l’ère de l’anthropocène. Du ruissellement d’une cascade de la forêt équatoriale aux klaxons de la mégalopole d’Accra, en passant par le son des cigales ou la détonation de la bombe atomique, les deux essais inédits de cet ouvrage bouleversent les perspectives acoustiques établies et ouvrent le passionnant domaine de la recherche-composition.

Steven Feld (né en 1949) est ethnomusicologue, anthropologue, cinéaste, photographe, musicien et artiste sonore. Il est professeur émérite d’anthropologie sociale à l’Université du Nouveau-Mexique et directeur de la société de production VoxLox Media. Depuis 1975, il réalise des recherches en anthropologie du son en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Europe, au Japon et au Ghana, en impliquant pour partie de nombreux artistes et chercheurs. Éditeur et traducteur d’un recueil d’articles de Jean Rouch dont la rencontre en 1974 au Musée de l’Homme l’a particulièrement marqué – Ciné-Ethnography (2003) –, Steven Feld a fait paraître des traductions de ses textes dans L’Homme et quelques autres revues francophones. Plusieurs de ses enregistrements musicaux ont par ailleurs été inclus dans deux anthologies – Les voix du monde et Les danses du monde – éditées par le CNRS et le Musée de l’Homme sous le label Le chant du monde. Ses monographies, Sound and Sentiment (2010 [1982]) et Jazz Cosmopolitanism in Accra (2012), parues chez Duke University Press, sont des travaux de références sur la diversité des épistémologies acoustiques. Ses compositions et enregistrements sonores comprennent la série The Time of Bells, Bosavi: Rainforest Music from Papua New Guinea, et Por Por: Honk Horn Music of Ghana. Ses films, distribués par le DER, incluent la série de cinq DVD Jazz Cosmopolitanism in Accra et Voices of the Rainforest, un film en 7.1 surround qui marque l’aboutissement d’une longue recherche-composition dans les monts Bosavi.

Site de l’éditeur

Site de Steven Feld

À l’écoute du Rhône – Cycle « Natures sonores »


Samedi 27 janvier à 15 heures

Grande Galerie de l’Évolution

Auditorium

36 rue Geoffroy Saint-Hilaire

75005 Paris

Une exploration sensible du Rhône, l’un des plus grands fleuves européens !

À l’écoute du Rhône

Par Julie Rousse, artiste sonore, et Camille Desjonquères, écoacousticienne. En présence de Jérôme Sueur, écoacousticien (MNHN).

« Du glacier au Delta : les métamorphoses de Rhône » par Julie Rousse, artiste sonore.
Julie Rousse nous guide dans une descente du Rhône depuis sa source jusqu’à son embouchure. Tout au long de cette traversée, nous expérimentons, par l’écoute de pièces choisies, les différents états du fleuve. L’artiste présente son travail musical et sonore, ses explorations de terrain et les liens qu’elle entretient avec la recherche scientifique pour créer son corpus d’œuvres, d’installations et de compositions sonores.

« Le son des Lônes : exploration écoacoustique des bras morts du Rhône » par Camille Desjonquères, écoacousticienne, chargée de recherche au CNRS, attachée au LECA (Laboratoire d’Écologie Alpine).
Les lônes, bras morts du Rhône, sont des milieux riches et soumis aux dynamiques de crues du Rhône : plus un milieu est connecté au Rhône, plus ses caractéristiques en sont proches. Le gradient de connectivité au Rhône résulte donc en une richesse de milieux différents abritant des communautés aquatiques différentes, et cela s’entend ! Camille Desjonquères a plongé ses hydrophones dans ces milieux et a trouvé une communauté acoustique riche mais composée de sons non répertoriés. Ses recherches ont mis en évidence un lien fort entre connectivité au Rhône et communauté acoustiques, ce qui confirme l’utilité d’utiliser le suivi acoustique pour étudier ces milieux.

Samedi 27 janvier, à 15 h. – Durée : 2 h.
Rendez-vous à l’Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution.
Gratuit. – Sur réservation en ligne.

Exposition, installation sonore « The Drift » IAC Villeurbanne


« L’IAC invite l’artiste Tarek Atoui à présenter sa première exposition monographique d’ampleur en Europe. Ce projet rassemble des œuvres existantes, des nouvelles productions et s’articule selon trois axes : exposition, espaces de pédagogies et temps performatifs. Loin d’une simple alternance, l’artiste imagine cette exposition comme un organisme vivant où les porosités – sonores et humaines – s’enchevêtrent et s’entremêlent.

L’IAC invite l’artiste Tarek Atoui à présenter sa première exposition monographique d’ampleur en Europe. Ce projet rassemble des œuvres existantes, des nouvelles productions et s’articule selon trois axes : exposition, espaces de pédagogies et temps performatifs. Loin d’une simple alternance, l’artiste imagine cette exposition comme un organisme vivant où les porosités – sonores et humaines – s’enchevêtrent et s’entremêlent.

C’est d’ailleurs la particularité de l’exposition The Drift. Tout au long de sa pratique, Tarek Atoui a oscillé entre création d’instruments et création de dispositifs d’écoute. Des projets comme WITHIN ou The Reverse Collection imaginent de nouvelles manières de générer un son. D’autres, comme les Whisperers, explorent la façon dont un son déjà produit peut se donner à entendre selon qu’il traverse le marbre, le métal ou l’eau. À l’IAC, l’ensemble se métamorphose en corps vivant dont les organes, reliés entre eux par des systèmes informatiques, travaillent en synergie. Il n’est plus question de projets, plus questions de recherches distinctes : la création du son et son écoute sont indissociables.

Pour le visiteur, il ne s’agit pas de contemplation. Il faut errer, se mouvoir, s’incliner, changer de hauteur et de perspectives, en somme, traverser l’espace d’exposition comme on traverse un paysage. L’écoute est sollicitée comme un engagement, une incursion personnelle qui débute par l’écoute de soi, de sa curiosité et de ses intuitions. C’est l’oreille qui guide les pas ou peut-être la vue d’une pierre qui s’active ou d’une eau qui s’écoule. 
Ce n’est pas un hasard si dans The Drift la pédagogie s’installe dans l’espace d’exposition. L’artiste crée une conversation autant qu’il crée une partition. En invitant musiciens et publics à activer et à s’approprier certains de ses instruments, il propose un espace d’échanges où les singularités de chacun participent à la création d’une harmonie commune.  La manière de jouer ou d’apprécier la musique ne repose plus sur une forme de savoir mais sur une relation introspective aux sons et aux instruments. Il faut s’immerger dans ce paysage sonore, se laisser transporter par le drift. En anglais, il désigne la dérive, l’exploration hasardeuse, presque subie, poussée par une force immatérielle. C’est de ce mouvement que l’exposition tient son nom : l’abandon d’une forme de contrôle au profit d’une expérience sensible qui nous emporte.

Né en 1980 à Beyrouth, Liban
Vit et travaille à Paris

Tarek Atoui est un artiste et compositeur électro-acoustique dont le travail s’inscrit autour de la performance et de la composition sonore. Il conçoit des instruments complexes et innovants et propose notamment de nombreux  concerts, conférences, performances et workshops. Ses performances collaboratives à grande échelle sont développées à partir de vastes recherches dans les domaines de l’histoire de la musique et de l’instrumentation, mais explorent également de nouvelles méthodes de production. Tarek Atoui utilise des appareils électroniques et ordinateurs adaptés aux besoins spécifiques de ses installations pour transmettre son intérêt pour les problématiques socio-politiques du moment. Il révèle ainsi que la musique et autres nouvelles technologies sont de puissants moyens d’expression et de revendication identitaire. L’éducation et l’aspect social des relations qui fondent nos sociétés font partie intégrante de la démarche de Tarek Atoui. »

Sources IAC – Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne

Site de l’IAC

Cocert immersif « Espaces multiples #7 »


APNÉES déploie son dispositif de diffusion sonore spatialisée et invite le public à s’emparer d’une rare expérience d’écoute et d’immersion.
Une sélection de pièces électroacoustiques, des écoutes guidées par une constellation de phénomènes et de trajectoires audibles, à la rencontre entre espaces et sons.

Dans le cadre de la Semaine du Son UNESCO 2024.

Repas et buvette sur place



Émanation du « Laboratoire d’écoute immersive », groupe de recherche et d’expérimentation créé au sein d’APNÉES autour des enjeux technologiques, neurocognitifs, psychoacoustiques et esthétiques liés aux formes de création et d’écoute dans les environnements sonores dits « immersifs ».

Dans le cadre de la programmation du réseau inDREAM network (international network for the Diffusion of Recorded Electronic and Acousmatic Multichannel music).

Disparition, Phill Niblock s’en est allé


Compositeur minimaliste radical new-yorkais, expérimentateur de formes hybrides, cinéaste, vidéaste et grand architecte d’immenses nappes sonores bourdonnantes, Phill Niblock ne faisait pas les choses à moitié.

Il est décédé le 8 janvier 2024 dans la ville de New-york où il résidait.

Celui qui a un jour assisté à un de ses concerts, se souvient sans doute de cette immense marée, de ces vagues sonores, de cette musique sans rythmes ni mélodies qui vous submergeait jusque parfois vous laisser un brin chaos, sonné.

La densité des matières sonores qu’il développait nous enveloppait dans un long continuum envoûtant, et s’il fallait donner une définition de l’immersion, sa musique en est un vivant archétype.

Cet homme débonnaire, bon vivant dirait-on, qui appréciait particulièrement une bouteille de vin rouge gouleyant, et que j’ai croisé à plusieurs reprises ici et là, aimait la vitesse, les grosses cylindrées allemandes, la puissance sous le capot. Il conduisait comme il diffusait, avec fougue, voire témérité

C’est sans doute avec lui que j’ai expérimenté un très gros afflux d’adrénaline, avec la descente la plus rapide, entre La Saline Royale d’Arc-et-Senans et le MAC de Lyon, que je n’aurais jamais effectuée en voiture.

Gageons qu’il secoue encore, là où il est parti, de ses nappes droniques et de son rire communicatif, une contrée ébranlée et chahutée de flux sonores que lui seul sait générer et dompter.

Site internet de Phill Niblock

Appel à contribution, Semaine du son canadienne 2024


Appel à contribution : Est-il possible d’éduquer aux enjeux sociétaux par les arts sonores?

« La Semaine du Son Canada et l’Association d’Acoustique Canadienne souhaitent aborder conjointement cette question, pour une série de communication dans le cadre de La semaine du Son Canada de mars 2024 et pour le Vol 52. N°3 de la revue d’Acoustique Canadienne
Lorsqu’on aborde la question des enjeux sociétaux, notamment celui de l’écologie, on pense rarement à le faire d’un point de vue sonore. Or, le son est partout autour de nous, s’invitant dans nos vies sans qu’on s’en aperçoive. De fait, pourquoi ne pas le considérer comme médium ou pont sensible pour aborder le monde dans lequel nous vivons? Autrement dit, pourquoi ne pas envisager l’écoute comme
accès privilégié à une compréhension efficace de notre environnement, qui pourrait aussi être une sorte de révélateur qui permettrait d’« amener un nouvel être au monde, plus sensible et perméable » (Versailles, 2023). L’ouïe est un organe perceptif moteur, mettant dans bien des situations l’ensemble de nos sens en alerte, il est fondamental de lui donner sa juste place dans la réception des signaux nous
permettant de mieux comprendre le monde… »

Extrait de l’appel à contribution de la Semaine du son Canada 2024

Lien pour répondre à l’appel

La Semaine du son Canada

Pascale Goday

Présidente de la Semaine du son Canada , Professeur d’éducation Musicale et chant choral, Doctorante en Étude et pratique des arts à l’UQAM

L’orgue de Musiikkitalo, lutherie futuriste


En 2024, la salle de concert de Musiikkitalo (Maison de la Musique d’Helsinki) disposera enfin d’un nouvel orgue comme cœur de Musiikkitalo. L’orgue comportera 123 registres, ce qui en fera l’une des plus grandes orgues de salle de concert modernes.

La nouvelle conception de l’orgue va changer la façon dont les orgues sont perçus. Les 10 000 tuyaux de l’orgue seront placés à l’intérieur de l’instrument et le système à vent, habituellement invisible, sera quand à lui exposé. La forme futuriste de l’orgue s’harmonisera avec la belle architecture contemporaine de Musiikkitalo.

Cet orgue orgue, sans précédent, sera fabriqué à la main par le facteur Rieger Orgelbau.

L’orgue polyvalent Musiikkitalo conviendra à une grande variété de genres et de styles musicaux. Cet instrument du futur ne se limitera pas à un seul genre, un style ou une période spécifique mais pourra interpréter un immense répertoire de toutes les époques. Les compositeurs contemporains seront particulièrement intéressés par ses assistances à l’enregistrement et ses innovations techniques, avec notamment une série de tuyaux micro-tonaux, ainsi que des dispositifs pneumatiques réglables, et de nombreux jeux harmoniques. L’instrument aura deux consoles : une sur scène et une autre dans le buffet d’orgue. Ainsi, l’organiste pourra s’asseoir à côté du chef d’orchestre et être vu par le public.

Spécificités de l’orgue : https://urutsoimaan.fi/wp-content/uploads/Musiikkitalo-Organ-Specification_2022.pdf

Orgue microtonnal conçu et réalisé par Riger Organ, pour l’église de Kassel en Allemangne

Exposition art sonore : Riccardo Martinez Ramos – APO33 Nantes


Plateforme Intermédia, 4 Boulevard Léon Bureau 44000 Nantes
Pendant que tombe la pluie, (ensō # 57)


Vernissage le samedi 6 janvier de 18h à 20h30 / Opening on Saturday, January 6th, from 6:00 pm to 8:30 pm.
Visite les vendredi, samedi, dimanche de 10h à 16h / Visit on Fridays, Saturdays, and Sundays from 10:00 am to 4:00 pm 

.https://www.ricardomartinezramos.com/

Qu’est-ce que la pluie en dehors du mot “pluie” ? Depuis notre naissance, le monde nous est exposé à travers
un voile de mots, ce qui a pour conséquence que notre habiter et notre construire sont toujours conditionnés
par le langage. En partant de cette idée, cette exposition est constituée d’un groupe de sculptures sonores qui
émettent les rythmes de gouttes de pluie qui ont été transformées en code morse.

This exhibition consists of a set of sound sculptures that emit the rhythms of raindrops transformed into Morse code.

Site APO33

ATELIER MUSIQUE ÉLECTRONIQUE EN ENSEMBLE WORKSHOP ELECTRONIC MUSIC ENSEMBLE



17 janvier 2024

17h30 à 19h30 – Apo33 – La Psalette
Impasse de la Psalette 44000 Nantes

Vous avez toujours rêvé de plonger dans le monde fascinant de la musique électronique? Cet atelier est fait pour vous!
Have you always dreamed of diving into the fascinating world of electronic music? This workshop is made for you!

Découverte des outils et lutheries de la musique électronique  / Discovery of tools and lutheries in electronic music
Partitions graphiques et programmatiques / Graphical and programmatic scores
Collaboration musicale / Musical collaboration
Concert

Plus d’info ici / more info here : https://apo33.org/?p=10137

Site APO33

Filiason #29 : Voltage Vortex, APO33 Nantes


Filiason #29 – Samedi 20 janvier 2024
Les Ateliers de Bitche
20h30

Electronic music, circuit bending, and electroacoustic experimentation
Musique électronique, circuit bending et expérimentation électroacoustique

Pom Bouvier-B🎨🔊 : Expérimentation sonore, recherche sonore et art
https://pombouvierb.blogspot.com/
https://soundcloud.com/pom2b

milia Wysocka

🎹🔧 : Synthé modulaire et circuits bruiteux
https://wysocka.bandcamp.com/

🔥Przemysław Sanecki

💻🎛️ : Nimb noise expérimental digital
https://thshlt.bandcamp.com/

🔥DimElectronics

🎵🔌 : Musique électronique ensemble v2
https://fibrrrecords.bandcamp.com/…/continuum-composition

Site APO33

Stage, marche, écoute, chant diphonique, harmonique, et marche en forêt


Stage – Une approche holistique du chant diphonique

Stage en immersion conjuguant la découverte du chant diphonique mongol et de la sublime forêt de Buoux (Luberon) par la marche.

2 sessions possibles :
– jeu18 & ven19 avril 2024
– sam20 & dim21 avril 2024

Forêt de Buoux, L’Aigue Brun Les Seguins, 84480 Buoux, France

Forêt de Buoux

tage en immersion conjuguant la découverte du chant diphonique mongol et de la sublime forêt de Buoux (Luberon) par la marche. 

4 demi-journées de pratique en extérieur (balmes, forêt, clairière, rochers creusés…)

Déroulé du stage :

– Immersion dans le paysage sonore extérieur, recherche de notre ancrage corporel et spirituel. Le bourdon vocal comme vibration organique et structurante.

– Exercices d’écoute dite « spectrale », orientation de l’oreille vers les harmoniques du son, travail sur la richesse du timbre et son équilibre.

– Techniques de modulation en chant harmonique pour faire émerger les harmoniques du timbre et produire des mélodies d’harmoniques.

– En parallèle, travail sur les timbres gutturaux mongols : khöömii (voix pressée), kharkhiraa (utilisation des fausses cordes vocales), sygyt (voix dite « sifflée »).

– Expérimentation des effets de résonances extérieures (lien aux lieux et à l’architecture, chapelle, coupole..). Nous irons pratiquer dans un des espaces naturels ou anciens à la résonance bien particulière. 

– Application des ressentis et prises de conscience dans la relation au groupe : expérimentation d’une approche très organique de la polyphonie vécue comme modulation du spectre commun (rôles et jeux d’influence dans l’équilibre des voix en mouvement). 

– Tout au long du stage : passages individuels et retours d’expériences.

Présentation de l’intervenant : Vincent Tournoud est chanteur, sophrologue et transmetteur du chant diphonique. Il s’est formé auprès de N. Sengedorj en Mongolie. Il développe une méthode basée la prise de conscience des harmoniques et résonances de la voix à travers des exercices subtils de concentration, de posture, d’écoute et de vocalisation. La notion de paysage sonore vécu comme ancrage premier est un élément fondateur de sa pédagogie. Son travail sur le spectre vocal s’accompagne de conseils individualisés. Il vise un timbre riche, une attention consciente au son, une atténuation des tensions permettant un plus grand rayonnement de la voix, seul et en polyphonie.

Infos pratiques :

Si la météo le permet, ce stage se déroule entièrement à l’extérieur dans le cadre enchanteur de la forêt de Buoux. Lieu de repli dans les environs immédiats. Prévoir des vêtements souples et adaptés aux conditions météo ainsi que des chaussures de marche. Pour plus d’infos sur les conditions de marche, contactez Christine : chrisalmo@hotmail.com. Repas tirés du sac, hébergement autonome.

Options d’hébergement

L’Auberge des Séguins, idéalement située, propose des logements adaptés à la plupart des budgets (dortoirs ou chambre privative). 

L’établissement propose également une offre de restauration et des paniers repas pour les déjeuners pendant le stage. 

Consultez leur site internet pour réserver : https://www.aubergedesseguins.com/

Pour des solutions d’hébergement alternatives (chez l’habitant), contactez directement l’organisatrice : chrisalmo@hotmail.com

Contacts

Logistique transport repas hébergement – chrisalmo@hotmail.com

Contenu pédagogique – vincent.tournoud@gmail.com

Site de Vincent Tournoux

Livre – Pascal Broccolichi, Cartographie de l’inouï


Monographie de référence dédiée à un artiste dont le travail s’établit à partir du son, envisagé comme une matière, avec une centaine d’illustrations, un essai de Thierry Davila, un long entretien et une pièce inédite sur CD audio.

Évoluant dans différentes disciplines, le travail de Pascal Broccolichi prend sa source dans une approche focalisée sur l’écoute, et tout particulièrement dans le son envisagé comme un vocabulaire de formes qui se prêtent à la création d’installations. Comme cadre pour sa recherche, l’artiste a développé un réseau d’environnements multiples liés par des relations continues entre une œuvre et la suivante. En exploitant les principes habituels de certaines lois acoustiques et leur champ d’application technologique autour de l’espace d’exposition, Pascal Broccolichi coordonne la typologie des sons avec nos capacités de perception.
(www.pascalbroccolichi.com)

Historien de l’art et philosophe de formation, critique d’art, commissaire d’exposition et conservateur, Thierry Davila (né en 1963) a été directeur adjoint du musée Picasso d’Antibes, directeur par interim des musées d’Antibes de 1996 à 2001, responsable du département culturel du musée d’Art contemporain de Bordeaux de 2001 à 2007 et conservateur au Mamco de 2008 à 2022. Il collabore régulièrement à Art Press, aux Cahiers du musée national d’Art moderne, à Critique d’art. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’art contemporain (L’Art médecine (en collaboration avec Maurice Fréchuret), RMN, 1999 ; Marcher, créer. Déplacements, flâneries, dérives dans l’art de la fin du XXe siècle, Éditions du Regard, 2002 et 2010 ; In extremis. Essais sur l’art et ses déterritorialisations depuis 1960, La lettre volée, 2009 ; De l’inframince. Brève histoire de l’imperceptible de Marcel Duchamp à nos jours, Éditions du Regard, 2010 et 2019) ; Uniques. Cahiers écrits, dessinés, inimprimés (en collaboration avec Jacques Berchtold, Nicolas Ducimetière et Christophe Imperiali), Flammarion, 2018.
Thierry Davila est l’éditeur, avec Pierre Sauvanet, aux Presses du réel, du recueil Devant les images – Penser l’art et l’histoire avec Georges Didi-Huberman.

Sources de l’éditeur

Exposition « Loading, l’art urbain à l’ère numérique » au Grand Palais


L’exposition « Loading, l’art urbain à l’ère numérique » retrace une histoire de l’art urbain et montre l’impact des technologies de production et de diffusion digitale sur le travail des artistes de ce milieu. Elle se déploie dans les espaces monumentaux du Grand Palais Immersif qui font écho et servent d’écran à ces créations artistiques urbaines présentées à 360°.

Au XXème siècle, les murs des villes sont marqués par une large diffusion de l’art urbain : l’espace public devient un terrain d’expression privilégié, un lieu de création, d’exposition et de détournement pour un art qui se définit en marge des instances officielles. Avec l’arrivée d’internet puis des réseaux sociaux, le street art connait une révolution, entraînant un nouveau rapport des artistes à la ville.

Les visiteurs découvriront l’art urbain sous toutes ses facettes, à travers des expériences numériques magnifiquement mises en musique par Roque Rivas, qui signe avec l’Ircam le design sonore de l’exposition.

Pour chaque salle du parcours de visite, l’Ircam a développé un système d’écoute et d’habillage sonore qui met en relief le support sur lequel les œuvres d’art urbain ont été matérialisées ainsi que leur environnement.

Pour la grande salle de l’exposition, le compositeur Roque Rivas a conçu et créé avec l’ingénieur du son Oscar Ferran six morceaux de musiques originaux, formant un ensemble assez hétérogène qui va du jazz jusqu’aux musiques actuelles électroniques en passant par le hip-hop. Chaque morceau a été créé en rapport direct avec le rythme, le montage des images, et leur déploiement dans l’espace de la salle. Ces morceaux imbriquent également quelques citations musicales, sélectionnées par Roque Rivas, le commissaire de l’exposition, Christian Omodeo, et le coproducteur du projet, Mehdi Mejri (Atlas V) pour leur correspondance avec le caractère des œuvres et des artistes présentés dans l’exposition ainsi que leur contexte historique et géographique.
Plusieurs technologies de spatialisation sonore ont été déployées afin de rendre l’expérience immersive la plus intense possible, en recourant notamment au logiciel Spat Révolution de l’Ircam pour traiter des extraits musicaux obtenus initialement en stéréo. Des sons de villes, des voix d’enfants qui jouent dans la rue, des métros, la mer, le vent… viennent également habiller ce grand espace. Et enfin, un travail important a été effectué pour reconfigurer les voix de certains extraits vidéo, en utilisant des algorithmes d’IA.

Une exposition à voir et écouter jusqu’au 21 juillet 2024

Appel à candidatures pour le programme YASS! mentorship


Appel à candidatures pour la deuxième édition du programme YASS! mentorship

YASS ! est un programme de mentorat individuel destiné aux auteurs et artistes audio émergents ou expérimentés, quel que soit leur âge.
Deux créateurs audio seront sélectionnés pour travailler avec les mentors de YASS ! Cristal Duhaime et Yasmina Hamlawi, entre février et septembre 2024.

YASS ! est ouvert aux auteurs, producteurs et artistes basés en Europe et dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).
Il n’y a pas de limites linguistiques ou d’âge.

Que reçoivent les personnes accompagnées de YASS! :
– 40 heures de programme de mentorat
A programmer en fonction des besoins des artistes accompagnés et des mentors,
– Bourse de production : 1.500 €/chacun
– Diffusion internationale des productions finales
– Présentation des productions au Festival Lucia 2024

Toutes les informations nécessaires.
https://www.luciafestival.org/en/yass-mentorship-program-2324/

Les candidatures doivent être présentées au plus tard le 31 janvier 2024

2024 à portée d’oreilles


Écoute, territoires liquides

2024, comment sonneras-tu, comment te fera-t-on sonner, ou pas ?

En ce tout premier jour de 2024, je me demande quelles seront les orientations, esthétiques , thématiques, approches narratives… des arts sonores lors de cette tranche calendaire naissante.

Verra t’on poindre de nouvelles technologies, matérielles ou virtuelles ?

Les dites intelligences artificielles influeront-elles vraiment la création sonore, et si oui, dans quels sens ?

Verra t-on se développer de nouvelles interactivités, tant dans le « monde réel » que dans d’hypothétiques métavers ?

Les arts du son s’empareront-ils, ou pour certains continueront-ils de plaider certaines causes écologiques, écosophiques, éthiques, mémorielles, politiques, sociétales ?

Quels seront les formes et plateformes de médiations, de réseaux, de diffusion, si tant est qu’elles se renouvellent ?

Comment les pédagogies de l’écoute porteront et dynamiseront (ou non) notre attention à écouter le monde et à en écrire des récits stimulants ?

Verra t-on un renforcement, ou un affaiblissement des créations pluri ou transdisciplinaires, si ce n’est indisciplinaires, des recherches-action, projets arts – sciences, laboratoires de pratiques mixtes et autres hybridations inclassables… ?

Sinon, que 2024 vous soit la plus douce à l’oreille que puisse se faire !

Gardez l’oreille aux aguets, Desartsonnants tentera de vous y aider.

Conférence – Post esthétique de l’IA et pratique créative de l’imagination artificielle – Zone Libre Bastia


Intervenants :
Philippe Boisnard (Angoulême)
Khaldoun Zreik (Paris)

Avec ce temps de réflexions partagées, Zone Libre entend être vecteur de rencontres et d’émulations pour une médiation en lien avec les différents types de pratiques, de dispositifs numériques et hypermédiatiques entre arts et sciences. Zone Libre contribue ainsi à favoriser le développement de collaborations articulant la recherche
et la création, artistiques et scientifiques.

Depuis 2021, les recherches et les logiciels liés aux IA se sont multipliés. Plus une journée, sans qu’il y ait articles, annonces de nouveau protocoles d’IA. Les intelligences artificielles se sont
immiscées dans de nombreuses pratiques que l’on pensait réservées à la part sensible et intellectuelle de l’homme. Alors que la robotique a révolutionné le travail manuel et son mode depuis
la fin des années 1970, nous assistons à une révolution de l’acte de création aussi bien de l’image fixe, de l’image animée, de la 3D, de l’écriture, de la pensée.

Cette conférence tentera de démêler, dans l’essaim de toutes ces nouvelles et annonces, qui se partagent assez généralement et d’une manière manichéenne entre la frayeur et la fascination,
ce qui est en jeu quant à l’acte de création. Nous découvrirons ainsi que loin de l’évidence, cet imaginaire nous interroge quant à la possible compréhension de notre propre imaginaire humain,
nous amenant à conceptualiser une post-esthétique.

De là, Philippe Boisnard et Khaldoun Zreik mettront en critique une certaine forme de création faite par IA reposant sur l’imitation du réel, et tenteraient de faire émerger une forme de pensée de
l’IA, ouvrant à une pratique et une éthique de la création liée à l’imagination artificielle.