INSTALLATIONS SONORES – LES BALANCOIRES MUSICALES


SWING, DES SONS QUI BALANCENT

21 Balançoires: Un création musicale participative

 
Chaque printemps, une installation interactive s’installe sur une zone à fort trafic dans le Quartier des spectacles de Montréal,  devenant ainsi un véritable rituel collectif. L’installation offre un nouveau regard  sur l’idée de coopération, l’idée que nous pouvons faire plus ensemble que séparément.
Le résultat est un instrument géant fait de 21 variations musicales; chaque balançoire mise en mouvement déclenche des notes différentes, toutes les fluctuations de l’ensemble composent une pièce.
Le projet stimule l’appropriation de l’espace public, réunissant des personnes de tous âges et origines, afin de créer un lieu pour jouer en plein centre-ville.

Afin de permettre à cette installation collective de se déplacer partager dans le monde entier, une version itinérante du projet avec 10 Balançoires musicale est maintenant disponible.

Contact ,hello@dailytlj.com pour plus d’informations.

Créé et produit AVEC LE SOUTIEN DE QUARTIER DES SPECTACLES DE MONTRÉAL
EXPOSE ANNUEL AU PRINTEMPS À MONTRÉAL, QUÉBEC
Un projet par Daily Tous Les Jours
Créé par Mouna Andraos et Melissa Mongiat
Producteur exécutif: Antoine Clayette (2012), et Hugues Monfroy (2011)
Musique: Radwan Ghazi Moumneh
Concept d’équipe: Dominique Côté, Alexandre Landry, Yolène Leroux, et Luc-Alain Giraldeau
Design: Sébastien Dallaire et Alexandre Landry
Direction technique: Eva Schindling
Coordonnatrice de production: Tara DeSimone
Production: Paul Bailly, Michael Baker, Mourad Bennacer, Thibeault Bensa, Olivier Coquet, Nicolas Duvieusart Dery, Élise Genvrin, Sophie Grignart, Luc Hernandez, David Lortie, Albane Guy, Jean Ricardo, Yolène Leroux, Etienne Lemieux Maillé, Benoît Piccolini, Peter Rockwell, et Alexandra Sawicki
Technologique Partenaire: PixMob (anciennement ESKI)
Direction technique: Vincent Leclerc
Chef de projet: Josiane Mercier
Programmation: Patrick Keroulas, et Vincent de Belleval
Production: Philippe Savard et Marc-André Tessier
Vidéo: Geoffrey Boulangé
Photographie: Olivier Blouin
Créé avec: Max / MSP, Arduino, et Razor AHRS Firmware

CALL FOR PAPERS – THE POLITIC OF SONIC ART


THE POLITICS OF SONIC ART

For Volume 25 of Leonardo Music Journal we are soliciting articles (papers of up to 3,000 words) and shorter statements (750-1,000 words) that address the role of politics in the creation and dissemination of music and related sonic arts, especially in those genres employing new technological tools.
Possible areas of attention include (but are not limited to):

The mechanisms by which sonic art can represent and communicate political content without recourse to language.
Creative activity under precarious conditions in zones of war, repression and censorship.
Historical and political divisions between the categories of technician, composer, and inventor in electronic music studios and live performance.
How gendered, racial, cultural, and class privileges operate in technologically driven music.
The relationship of phonography and sound walks to environmental activism.
The ecological politics of computers and other of short-lifespan materials (recycling vs. landfills).
The development of alternative music controllers in response to disabilities.
Who benefits and who loses in a file-sharing market?

DEADLINES

15 October 2014: Rough proposals.

2 January 2015: Submission of finished articles.

Address proposals and inquiries to Nicolas Collins, Editor in Chief, at: ncollins@saic.edu.

Editorial guidelines and information for authors can be found at leonardo.info/Authors.

Note: LMJ is a peer-reviewed journal. All manuscripts are reviewed by LMJ editors, editorial board members and/or members of the LMJ community prior to acceptance.

HOMO SONO-URBANIS


 

HOMO SONO-URBANIS

L’Homme urbain ne fuit pas la ville, fut-elle très sonore, il s’y sent bien.
Il se frotte l’oreille à ses flux motorisés, comme son nez aux odeurs entêtantes de poussières chaudes, en suspension dans la dense atmosphère urbaine.
Il ne cherche pas à en gommer les fortes aspérités tonitruantes, comme il accepte les stridulences outrageusement lumineuses.
Il aime voir la ville s’éveiller, s’ébrouer crescendo, puis s’apaiser nuit tombante, pour repartir de plus belle le jour suivant.
Il s’accomode, voire même jouit de flux parfois des plus imprévisibles, des accélérations, des cassures, des passages multiples…
Il pense comprendre la rumeur et le bruit, bruit de circulation, de couloir, de fond…
Il n’a pas peur des des espaces ressérés, saturés, où grouille une foule fourmillante, odorante, et sourdement bruyante, mais il en apprécie d’autant plus les oasis de calme nichés au cœur des quartiers.
Il marche dans la cité pour s’y immerger vraiment, s’y sentir bien vivant, dant un admirable et prolifique chaos.

Texte écrit d’après d’après une « promenade parlée » lyonnaise avec Emmanuelle Gibello Scenophonie.