Festival « “TraverSons Bruxelles”. 4 jours de balades sonores


Les 4,5, 6 et 7 octobre 2023, nous lançons la deuxième édition de notre festival “TraverSons Bruxelles”. 4 jours de balades sonores à travers Schaerbeek/St Josse/ Anderlecht/ Bruxelles-Ville et Laeken!

Le festival “TraverSons Bruxelles” propose une immersion auditive et spatiale qui vous plonge dans différents quartiers de Bruxelles, à travers les vécus et les histoires d’habitant·es.

Pour cette 2ième édition vous pourrez découvrir les balades sonores ‘Pas à pas’ qui ont comme spécificité de donner la parole, majoritairement, à des personnes qui ont connu un parcours migratoire. Mais aussi deux autres balades sonore ‘Le tour de Laeken’ et la ‘Balade sonore Queer’ réalisées par des artistes et intervenant·es invité·es pour l’occasion.

Balades à découvrir soit de manières autonomes (en vous procurant les plans des balades) soit en groupe en vous inscrivant aux balades collectives (nombre de places limitées, inscriptions gratuites mais obligatoires)
Pour participer aux balades collectives inscriptions via ce lien : https://form.jotform.com/222563168128356

— PROGRAMME —

LUNDI 2 OCTOBRE
17h00-19h00: Emission Radio en direct du Boom Café
Une émission radio ouverte au public pour marquer le lancement de la deuxième édition du festival et faire découvrir la programmation et les thématiques des différentes balades proposées.
A écouter sur Radio Marie-Christine, Radio Panik et Radio Air Libre
-> Rue Pletinckx 7, 1000 Bruxelles

MERCREDI 4 OCTOBRE
13h30-15h30: “Ecoute l’histoire de mon logement”
Une balade qui vous plonge dans Bruxelles-Ville et Anderlecht entre expériences personnelles, informations et découverte d’alternatives ou de lieux ressources à travers la thématique du logement.
-> Départ depuis l’asbl Cultures & Santé, Rue d’Anderlecht 148, 1000 Bruxelles
Inscription gratuite mais obligatoire via https://form.jotform.com/222563168128356

JEUDI 5 OCTOBRE
11h00-13h30: “Pas à pas, ma tête se vide” & pause gourmande
Assises et fatiguées par des mois de confinement, elles se sont retrouvées à Ufled. Elles ont échangé sur leurs vécus et les histoires qu’elles vivent. Une balade qui vous emmène dans divers lieux du quartier d’Anderlecht qui ont une importance pour les participantes et qu’elles ont souhaité rendre visibles.
Repas à prix libre chez Cassonade
-> Départ depuis l’asbl Ufled, Rue Dr de Meersman 30A, 1070 Anderlecht

14h00-16h00: « À l’écoute de ce qui nous entoure”
Invitation à un trajet dans un morceau de nos vies. Nous avons marché ensemble, depuis les commerces, rues et parcs du quartier, jusqu’à la Maison de Quartier Helmet où nous apprenons à lire, écrire et parler le français. Nous avons dessiné ces lieux et avons échangé autour. À travers nos mots et nos traits, nous partageons nos espoirs d’émancipation, d’inclusion et de calme aussi.
-> Départ depuis la Maison de quartier d’Helmet, Square François Riga 39, 1030 Schaerbeek

Inscription gratuite mais obligatoire via https://form.jotform.com/222563168128356

VENDREDI 6 OCTOBRE
10h00-12h00: “Ici et là-bas: un peu de moi” – COMPLET
Est-il possible de poser son ancre quand on a fuit ? De reprendre racine quand on s’est arraché·e ? Son pays, ses origines, sa terre, est-ce qu’on peut en retrouver un morceau ici en Belgique ?
Cette balade sonore vous invite à faire un bout de chemin à travers les histoires de Kadiatou, Nedal, Perna, Nourhan, Badraldin et Mariama.
-> Départ depuis l’asbl SIMA, Rue Brialmont 21, 1210 Saint-Josse-ten-Noode

17h30-19h30: “Le Tour de Laeken”
Une exploration sonore des monuments et sites remarquables de Laeken en dix étapes. Les enfants de l’école fondamentale Tivoli ont réalisé des créations sonores retraçant l’histoire des lieux marquants du quartier et sont allés à la rencontre de celles et ceux qui les font vivre aujourd’hui.Une ancienne gare où les trains ne passent plus, une église où niche un faucon, une maison rouge où on faisait la boom, un canal qui va jusqu’à la mer et d’autres dérivations à cheval entre l’imaginaire des enfants et l’histoire du quartier.
-> Départ devant l’ancien Hotel Communal, Place Bockstael, 1020 Laeken

Inscription gratuite mais obligatoire via https://form.jotform.com/222563168128356

SAMEDI 7 OCTOBRE
10h30-12h30: Balade sonore “QUEER” par “Baleine sous Caillou”
Peut-être que vous connaissez l’expression “nous sommes là, nous sommes queer?” Et bien, c’est un peu la base de ce projet. Et oui, nous sommes queer et nous sommes partout, même là où vous ne nous attendez pas ! Nos récits sont multiples. C’est pourquoi, on vous propose de rencontrer des personnes LGBTQIA+ et d’écouter des morceaux de leur histoire dans des lieux qui ont de l’importance dans leur récit de vie.
-> Départ Cinéma NOVA – Rue d’Arenberg 3, 1000 Bruxelles

17h00-19h00: “Notre chemin vers la liberté, le Temps de nos vies. Partage ton toi avec moi!”
Des personnes en demande d’asile LGBTQIA+ vous partagent leurs espoirs d’appartenir à une communauté, à une famille. Iels témoignent pour faire entendre que leurs droits sont des droits humains et pour que vous marchiez à leurs côtés. Iels vous parlent de leurs besoins d’exister librement et d’être elles et eux-mêmes!
Trigger Warning:#lgbtqia+phobie, #racisme, #violences sexuelles,#suicide.
Une balade bilingue (Fr/Ang) qui s’inscrit dans la programmation du festival “T
els quels”.
-> Départ depuis la Rainbow house, Rue du Marché au Charbon 42, 1000 Bruxelles

La balade sonore sera suivie d’une scène ouverte “Slam” de 19h à 23h aux rue des Grands Carmes 20/22 1000 Bruxelles. Plus d’infos: https://telsquels.be/

Inscription gratuite mais obligatoire via https://form.jotform.com/222563168128356

OÙ TROUVER LES PLANS?
A partir du lundi 2 octobre, les plans de nos balades sont disponibles gratuitement :
> Au départ de chaque balade chez notre partenaire concerné (uniquement le plan de la balade concernée) : les asbl Cultures & Santé, Rainbow House, UFLED et la Maison de Quartier d’Helmet.
> Les plans de toutes les balades chez nos complices : le Boom Café et la Bibliothèque de Saint-Josse

Bib Josse
Rue de la Limite 2, 1210 Saint-Josse-ten-Noode
https://bibliothequedesaintjosse.com/
Ouvert du lundi au jeudi et le samedi, horaires variables

Boom café
rue Plétinckx 7, 1000 Bruxelles
https://boomcafe.be/
Ouvert du mercredi au dimanche, horaires variables

En espérant vous y retrouver nombreux.ses!

Un festival à l’initiative de l’Asbl Urbanisa’son réalisé avec le soutien de nombreux partenaires: Cultures & Santé, UFLED, Maison de quartier d’Helmet, Rainbow house, le Boom Café et la Bib Josse. En collaboration avec le collectif “ Baleine sous Caillou”, Graphoui & L’Insterstice asbl, le festival “Tels Quels” ainsi qu’avec les radios Marie-Christine, Air Libre et Panik. Avec le soutien de la Région Bruxelles-Capitale via Equal Brussels et du service cohésion sociale de la COCOF.

Organisateurs UrbaniSon, RMC Radio Marie-Christine

Walking Festival of Sound, Stockholm


Fire Soup in Askim 2018

Enfin, un festival que j’espérais ! Je dirais presque dont je rêvais. Un festival autour du Soundwalking, des balades et parcours sonores en quelques sortes ! Mais aussi du Soundscape, autrement dit le paysage sonore, discipline artistique qui convoque des postures esthétiques autant qu’écologiques, dans le lignée de Raymond Murray Schafer.

En voici l’intention, traduit d’après le site de l’événement : « Le Walking Festival of Sound est un événement transdisciplinaire qui explore le rôle de la marche et de l’écoute de notre environnement quotidien. Il combine un certain nombre d’événements publics et gratuits, notamment des spectacles de marche et des séminaires de marche, qui ont lieu dans divers espaces publics autour de Stockholm. Des soirées construites  autour des pratiques de marche, qui auront  lieu dans divers lieux . Walking Festival of Sound constitue un point de rencontre pour un réseau international de praticiens et de chercheurs intéressés par le son et la marche. À travers divers événements, nous explorons comment les pratiques de marche et d’écoute peuvent augmenter et remettre en question la façon dont nous percevons, déambulons et prenons soin de nos environnements partagés« 

C’est une première édition, à Stockholm, comme chacun sait capitale de la Suède, du 5 au 8 septembre prochain. Très bientôt donc. Les deux co-curateurs sont les artistes Tim Shaw et Jacek Smolicki

 

Les artistes de cette première version :

Phill Niblock
Yvette Janine Jackson
Katt Hernandez
Peter Cusack
Lorenzo Brusci
Tim Shaw
Lucía Hinojosa Gaxiola
Jez riley French
Brett Ascarelli
Jenny Sunesson
Maria Nordsø Lundberg
David Burraston
Pheobe riley Law
Acoustic Mirror
Martyna Poznańska
Youngjae Lih
Robert Aeberhard
John Bowers
Pedro Oliveira
Jacek Smolicki

 

Le site du festival : http://wfos.net/

Festival ‘arts sonore Tsonani – Valparaiso (Chili)


Tsonami-logo

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Concerts

Lundi 4 décembre
INAUGURATION ET LANCEMENT DU LIVRE-MEMOIRE TSONAMI 10 ANS
19h30 | Théâtre PCdV

Le grand △ (Japon)
Les performances de The Great △ sont des assemblages improvisés qui utilisent des objets trouvés dans les mêmes lieux d’exposition, en les combinant avec plusieurs appareils qui produisent du son, du mouvement et des lumières. Dans chaque représentation, les membres du collectif n’ont pas de rôle spécifique, mais ils sont librement échangés dans un processus de construction et de destruction permanentes.

Mardi 5 décembre
19h30 Galerie d’Art Municipale de Valparaíso
Inauguration de l’exposition

Quatuor # 2 | Javier Bustos (Argentine) + invité
Activation performative de l’installation Quartet # 2 qui constitue l’exposition collective Maquinasciones. La performance utilise quatre chaises adaptées avec un système de traînée automatique et de contrôle sans fil, qui les transforme en instruments de friction contre le sol. Ainsi, les chaises abandonnent leur fonction de repos pour interagir avec un musicien en temps réel. Le petit troupeau robotisé, s’appropriant l’espace scénique, devient un nouvel instrument capable d’improviser avec d’autres instrumentistes.

Mercredi 6 décembre
19h30 Parc culturel Teatro de Valparaíso

Trance-duction 1 | Rodrigo Ríos Zunino (Chili)
La transduction est la transformation d’un signal ou d’une énergie en une autre de nature différente. La transe désigne tout état de conscience ou de perception autre que d’habitude. À partir de ces concepts, l’œuvre est présentée comme une expérience sonore qui tentera de générer une légère transformation dans notre état habituel de perception, pour nous faire voyager vers les limites internes et externes de notre propre psyché.

Emanations de tous les jours: Valparaíso | Simon Whetham (Royaume-Uni)
Les objets et les sons qui nous entourent dans la vie quotidienne acquièrent une nouvelle signification lorsqu’ils sont pris et placés dans un autre contexte. Dans cette performance, l’énergie sonore est transduite à travers différents matériaux dans l’espace et sous la forme d’énergie lumineuse.

Duo | Felix-Antoine Morin + Steve Bates (Canada)
Morin et Bates vont travailler ensemble pour la première fois à Valparaíso. De l’acte d’explorer la ville et la rencontre avec les autres artistes du festival, ils produiront une action expérimentale

Sous-cutanée | Víctor Mazón (Espagne)
Sous-cutanée se réfère à la présence de signaux et de fréquences de notre environnement que nous ne sommes pas en mesure de percevoir, mais qui ont un effet sur notre corps. À travers une série de stratégies pour percevoir le monde vibratoire qui nous entoure, des antennes et des récepteurs seront présentés pour amplifier les signaux et les phénomènes électromagnétiques provenant de la nature ou de l’être humain. Tout cela, converti en pression acoustique.

Jeudi 7 décembre
19h30 | CasaPlan
Inauguration de l’exposition

Je suis une respiration | Thierry Madiot (France)
Performance où Madiot activera l’installation Je suis un respirateur, basée sur l’utilisation d’air comprimé. Dans l’action, Madiot va jouer des parties de l’installation, la pousser à produire de nouveaux sons, à souffler dessus ou même à utiliser son propre corps et sa bouche comme un vocodeur, transformant l’ensemble en un instrument à air énorme.

Vendredi 8 décembre
19h00 | Centre d’escalade, Tornossa Barón

Ubiquité coextensive | Felix-Antoine Morin (Canada)
Coextensive Ubiquity est une écoute en temps réel de 12 lieux autour de Tornamesa Barón. Un système de stations sonores qui permettra la capture et l’écoute immédiate de différents paysages sonores qui existent dans des endroits éloignés. En concert, les enregistrements sont instinctivement manipulés par Morin, qui ne cherche pas à déterminer la musique, mais à l’invoquer.

La nuit les trains | Agent public (Chili)
Intervention qui consistera à amplifier la structure d’un wagon de train, avec l’idée de créer un espace de relation directe entre la machine et les préposés par le bruit sonore.

Sans titre (Valparaiso) | Steve Bates (Canada)
Travaillant à partir de l’audition et de certains appareils électroniques, Bates propose d’écouter attentivement l’ancien terminal ferroviaire de Valparaíso. Pour le développement de la performance, vous passerez du temps dans le terminal en faisant vibrer les objets, les matériaux et les surfaces par le toucher, l’agitation et l’activation. Dans cet acte d’écoute, Bates propose d’accéder à l’information acoustique, culturelle, historique, socio-économique et politique, non pas pour connaître réellement un lieu, mais aussi comme un début d’échange.

Samedi 9 décembre
19h30 Parc culturel Teatro de Valparaíso

Concert orienté objet | Fernando Godoy (Chili)
Installation performative basée sur la lumière, le mouvement et le son acoustique. L’action consiste en l’activation d’une série de petits ventilateurs intervenant, qui simulent des comportements autonomes de mouvement mécanique, de lumière et de son, formant ainsi une sorte d’écosystème artificiel.

Aerodrones – Adaptation pacifique | Javier Bustos (Argentine)
Performance pour un instrument à vent qui fonctionne au moyen de ballons, de tuyaux et de résonateurs à membrane. Sa sonorité profonde et profonde nous rapproche de l’imaginaire naval, comme s’il s’agissait d’un concert de bateaux. Cette adaptation, spécialement conçue pour le festival, incorpore le croisement entre la nature acoustique de l’instrument, la génération de sons et de processus électroniques, et l’interaction avec les objets sonores trouvés sur la route Buenos Aires – Valparaíso. D’un port sur le Rio de la Plata à un port sur le Pacifique, traversant la pampa et les montagnes.

Action n ° 48 | Bárbara González (Chili)
Connexions audio-visuelles activées lors d’une visite de l’espace où convergent plusieurs ressources: instruments de musique, appareils électroménagers, circuits de bricolage (à faire soi-même), etc. Ces matériaux transcendent leur quotidien pour devenir des composants en mouvement, comme des mécanismes d’une machine sonore-visuelle-corporelle.

conciertos2017

CONCERTS

Mercredi 13 décembre
19h30 Balmaceda Jeune Art

Nicolás Spencer (Chili)
Concert basé sur le turntablism (manipulation de la rotation et de la lecture des disques vinyles sur une platine) et l’utilisation de sons extraits des galeries d’effets pour les films. Spencer utilise ces moyens pour créer des compositions qui génèrent des textures qu’il appelle palimpseste sonique. De cette manière, le vinyle, les textures, le cinéma, le palimpseste et la manipulation de processus numériques et analogiques formeront une session d’improvisation.

Frontière acoustique | Valentina Villarroel et Cijka (Chili)
Concert construit à partir de documents sonores et visuels réalisés entre le lac Lanalhue et les environs de la chaîne de montagnes Nahuelbuta, dans les régions de Biobío et d’Araucanía, au Chili.

Sous-cutanée | Víctor Mazón (Espagne)
Sous-cutanée se réfère à la présence de signaux et de fréquences de notre environnement que nous ne sommes pas en mesure de percevoir, mais qui ont un effet sur notre corps. À travers une série de stratégies pour percevoir le monde vibratoire qui nous entoure, des antennes et des récepteurs seront présentés pour amplifier les signaux et les phénomènes électromagnétiques provenant de la nature ou de l’être humain. Tout cela, converti en pression acoustique.

Jeudi 14 décembre
19h30 | Salle Lorenzo Arenas

Electromécanique III | Raúl Díaz (Chili)
Action qui mêle contrôle humain et autonomie à travers le déploiement de 16 petits moteurs associés à des objets de matérialité différente. L’action consiste à manipuler les appareils, qui seront exploités dans le temps par l’opérateur en tant que DJ mélangeant les différentes sources sonores et en les faisant interagir de façon improvisée.

Concert orienté objet | Fernando Godoy (Chili)
Installation performative basée sur la lumière, le mouvement et le son acoustique. L’action consiste en l’activation d’une série de petits ventilateurs intervenant, qui simulent des comportements autonomes de mouvement mécanique, de lumière et de son, formant ainsi une sorte d’écosystème artificiel.

Action n ° 49 | Bárbara González (Chili)
Connexions audio-visuelles activées lors d’une visite de l’espace où convergent plusieurs ressources: instruments de musique, appareils électroménagers, circuits de bricolage (à faire soi-même), etc. Ces matériaux transcendent leur quotidien pour devenir des composants en mouvement, comme des mécanismes d’une machine sonore-visuelle-corporelle.

Vendredi 15 décembre
19h30 Salle Lorenzo Arenas

Andrés Morales (Chili) + Esteban Henríquez (Chili)
Duo d’improvisation basé sur des prémisses qui articulent l’utilisation du bruit et de l’harmonie comme une unité exploratoire. Les textures créées s’inscrivent dans un processus de recherche basé principalement sur l’improvisation libre en tant que méthodologie et l’utilisation de différentes technologies analogiques et numériques comme moyens d’expression et d’appropriation.

Eduardo Astudillo (Chili)
Concert d’improvisation avec divers objets trouvés et matériaux qui seront utilisés comme instruments et sources sonores. Sélectionnés pour leurs propriétés timbrales ou pour leur conductivité acoustique, les objets sont activés par frottement à l’aide de petits moteurs, de lames et d’un retour électroacoustique. L’interaction avec ces dispositifs opère comme une limite imaginaire entre l’expression musicale et le travail manuel similaire à celle d’un artisan.

Centre et Périphérie | Paul Gründorfer (Autriche)
Considérant le son comme une expérience omniprésente et temporaire, la performance se concentre sur les écosystèmes continus, la parole, les impulsions et le feedback, basés sur l’utilisation d’un ordinateur, de microphones de contact et de signaux VLF.

 

Installations

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En attendant le sol | Rudy Decelière (Suisse)
Lundi 4 au vendredi 15 décembre | Mon à ven. de 10h00 à 14h00 et de 15h00 à 19h00, le samedi de 10h00 à 14h00
Sala Puntángeles
Le travail est une installation sonore basée sur la fragilité de ses matériaux. Un ensemble de fils de cuivre sont mis en vibration à partir d’un courant électrique et de la proximité, mais sans contact, de la présence d’aimants dans le sol. Les feuilles sèches sur les câbles agissent comme des membranes, amplifiant et rendant audible le son minuscule produit, une sonorité subtile et éthérée qui nécessite l’attention du visiteur et invite à se déplacer délicatement à travers l’espace.

Terres de la mer | Leonel Vásquez (Colombie)
Jeudi 7 au dimanche 10 décembre | De 10h30 à 14h00 et de 16h00 à 19h00
Mercredi 6 | 16h00 | Discussion et présentation avec l’artiste
Galerie de vers
L’installation est le résultat d’un processus de résidence axé sur la reconstruction de la mémoire sonore de la jetée et de travailler avec la communauté de pêcheurs de Caleta El Membrillo, de penser, se souvenir, sentir et exprimer la relation essentielle et affective avec l’eau et leurs différents modes de vie. Au cours de ce processus d’échange avec la culture de la pêche, un bateau en bois sera construit collectivement qui fera le tour de la ville et de la baie, pour finalement être installé et exposé dans la galerie Worm.

Les oreilles n’ont pas de paupières. Dérives et machines d’écoute | Son Cnico (Argentine)
Jeudi 7 au dimanche 10 décembre | de 10h00 à 18h00
Ancre 517
Dans le cadre du processus et de l’expérimentation du projet, qui comprend une exposition et une promenade, il y aura également une installation dans l’espace ouvert qui consistera en une corde qui reliera deux collines, fonctionnant simultanément comme la harpe de vent et filtrera l’activité du maison. Une sorte de médium acoustique où l’activité humaine et celle du vent se fondent en un seul son fantôme.

Je suis une respiration | Thierry Madiot (France)
Jeudi 7 au vendredi 15 décembre | Mon à ven. de 10h00 à 20h00 et sab. de 10h00 à 14h00
CasaPlan souterrain
Le titre de l’ouvrage fait référence à la réponse « Je suis une respiration » de Marcel Duchamp, avant la question « Que faites-vous M. Duchamp? ». Dans Je suis une respiration tout est fait par et dans l’air comme le seul vecteur de transmission du son de son énergie et de sa force. L’œuvre fonctionne comme un organe démembré, un système organique d’un corps géant, avec de multiples sources acoustiques.

Anvil_Action for forgeron | Víctor Mazón (Espagne)
Jeudi 7 au vendredi 15 décembre | Mon à ven. de 10h00 à 20h00 et sab. de 10h00 à 14h00
Galerie CasaPlan
L’installation montre l’objet résultant du processus de transformation d’une monnaie chilienne. La nouvelle monnaie présente à sa surface une pièce de monnaie en format microsurco, avec la bande sonore de l’action réalisée par un forgeron à Valparaíso. Le travail comprend un enregistrement audiovisuel du processus et des mesures prises.

Traces de chaux | Simon Whetham (Royaume-Uni)
Jeudi 7 au vendredi 15 décembre | Mon à ven. de 10h00 à 20h00 et sab. de 10h00 à 14h00
Galerie CasaPlan

La production de chaux est une industrie importante au Chili. Cet élément se distingue comme l’ingrédient principal pour la fabrication du béton, mais aussi comme une substance très corrosive. L’ouvrage documente et expose une série d’expériences avec de la chaux comme matériau pour tracer des traces de vibrations acoustiques.

Nouvelles frontières dans le bien-être de l’écosystème vaginal # 2 Valparaíso | Anna Raimondo (Italie)
Jeudi 7 au vendredi 15 décembre | Mon à ven. de 10h00 à 20h00 et sab. de 10h00 à 14h00
Galerie CasaPlan
Échantillon documentaire du processus réalisé par Anna Raimondo sur la relation entre espace, genre, comportement social, pouvoir et éducation, centré sur la vie quotidienne des femmes. À partir d’une série de dérives urbaines et de conversations avec un groupe de femmes, Raimondo présentera une œuvre composée d’éléments graphiques, audiovisuels et sonores qui synthétiseront un processus de recherche sur l’expérience de genre dans l’espace urbain de Valparaíso.

MACHINES D’ÉCHANTILLONNAGE COLLECTIVES
Mardi 5 au jeudi 21 décembre | Mon à ven. de 10h00 à 18h00
Galerie d’art municipale

Quatuor # 2 | Javier Bustos (Argentine)
Quatre chaises rampent de façon autonome et produisent des sons aléatoires par frottement contre le sol. La polyphonie des mouvements donne lieu à une chorégraphie qui constitue un paysage acoustique erratique. Le déplacement des chaises, à travers une «volonté robotique», se manifeste à travers sa bande sonore. Meubles avec voix. De cette façon, ce petit « troupeau » est libéré de sa fonction de repos, pour ouvrir un ensemble de relations avec l’espace, le son, la lumière et l’ombre.

Alert, de la série Medium Intensity | Natacha Hair (Chili)
Installation sonore qui propose d’intervenir sur deux espaces à travers le dialogue entre deux machines qui s’activent lorsqu’il y a un signal de tremblement. Grâce à la construction avec des technologies analogiques et numériques, cette pièce reconstruit artificiellement un événement naturel. L’alerte est générée à partir des connaissances populaires, de l’occurrence du sujet chilien après les phénomènes sismiques qui définissent intimement notre identité culturelle. Dans un sens géologique et symbolique, il aborde le désastre dans son ambivalence entre la résistance et la force créatrice.

Le grand △ | Le grand (Japon)
Les installations de The Great △ sont le résultat de leurs performances, qui peuvent être considérées comme des assemblées improvisées qui utilisent des objets trouvés dans les mêmes lieux d’exposition, combinés avec divers dispositifs qui produisent le son, le mouvement et les lumières. La particularité de leurs créations est que chaque membre du collectif n’a pas de rôle spécifique, mais se croisent librement.

Comportements itératifs | Rodrigo Araya (Chili)
Installation qui explore les effets et distorsions causés par différents objets du quotidien et appareils électroniques sur le comportement et la perception de l’espace. Ces éléments assemblés et organisés dans toute la galerie utilisent la lumière, le son, la pression et la température pour articuler un environnement dynamique en constante transformation. Une intersection entre la visualité, le son, les objets et l’architecture travaillant de concert avec les spectateurs.

Les oreilles n’ont pas de paupières. Dérives et machines d’écoute | Son Cnico (Argentine)
Le travail commence par la question de la souveraineté dans le son et l’écoute, considérant le contexte contemporain comme un environnement mutant: ni complètement naturel, ni complètement culturel. Sur la base de ces idées, des recherches seront développées autour de l’écoute à trois reprises tout au long du Festival, mais en configurant une seule machine de production d’écoute, de dérivation et d’archivage. Cette installation servira de base d’opérations à partir de laquelle les dérives sonores seront articulées, la construction et l’essai de dispositifs d’écoute et la formation d’une archive sonore et d’objets.

PERFORMANCE

Suivi continu des points infinis | Sebastián Jatz (Chili)
Mardi 12 décembre INAUGURATION | 19h00
Du mercredi 13 décembre au vendredi 15 décembre | de 10h00 à 20h00
Artistes de Steel

Série d’interventions sonores qui cherchent à tracer une ligne d’unisson dans l’espace. À partir de 2010 au Festival Tsonami, il a acquis différentes formes, montrant différentes possibilités dans chacune de ses productions. A cette occasion, la ligne est composée d’une combinaison de trois éléments: cinq musiciens (Daniela Shejade, Paulina Wiehoff, Tomás Brantmayer, Edén Carrasco et Cristian Alvear) cinq enregistrements de la mer dans la région de Concepción (Valentina Villarroel, Aníbal Vidal, Carolina Lara, Rainer Krause et Fernando Godoy) et cinq cymbales qui reçoivent ces enregistrements grâce à des transducteurs, ce qui les fait résonner dans leur corps. Le résultat devrait être un unisson polyphonique de la note Mi de 164Hz, le son de la mer et des cymbales, occupant modestement l’espace.

PERFORMANCE SANTIAGO

Urban Sound Art: Art sonore dans les espaces publics | Commissaire: Carsten Seiffarth
OUVERTURE Mercredi 6 à 19h30
Jeudi 7 au samedi 30 décembre | Mon à ven. de 9h00 à 20h00
Goethe Institut

Exposition documentaire du projet Bonn Hoeren, consacrée à l’étude et à l’étude des conditions acoustiques et sonores des espaces urbains contemporains. Le projet opère grâce à la sélection annuelle d’un artiste sonore international pour travailler et développer un travail sonore pour l’espace public de la ville de Bonn, en Allemagne, avec la génération de la recherche, des projets éducatifs et des scientifiques associés. Urban Sound Art documente les installations créées à Bonn depuis 2010 par les artistes Sam Auinger (2010), Erwin Stache (2011), Andreas Oldörp (2012), Christina Kubisch (2013), Max Eastley (2014), Stefan Rummel (2014), Edwin van der Heide (2015) et Gordon Monahan (2016).

 

Interventions

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PROMENADES

Nouvelles frontières dans le bien-être de l’écosystème vaginal # 2 Valparaíso | Anna Raimondo (Italie)
Mercredi 6 décembre | 11h00
Point de rencontre, accès PCdV inférieur
Promenade collective où une dérive sera faite d’un travail antérieur développé par Raimondo avec plusieurs femmes de Valparaíso. Grâce à la perception des perceptions et des histoires de la ville, une promenade sera conçue pour une promenade où les participants – qui peuvent être de tout genre – pourront expérimenter différents espaces, activer des histoires et des sons comme une expérience symbolique du corps des femmes.

Action pour ramer dans la ville | Leonel Vásquez (Colombie)
Route de Caleta El Membrillo à Worm Gallery
Jeudi 7 décembre | 11h00 Départ de Caleta El Membrillo
Un bateau construit par des pêcheurs avec des pêcheurs de Caleta El Membrillo, en tant qu’objet symbolique de la mémoire de la mer, sera transféré de la crique à la galerie Worm, dans une procession où les sons marins et la culture de la pêche seront activés. Un rite de transit collectif, où les eaux de la mer prendront la ville et qui servira d’intermédiaire à l’exposition du bateau à la Galerie Worm.

STATIONS D’ÉCOUTE

Concevoir des monstres | DuoB (Brésil)
Mercredi 6 décembre | De midi à 19h30
Jardin PCdV, sous les arbres
L’action appartient à une série d’interventions qui seront générées pendant un mois de résidence à Valparaíso. Ce sera le résultat d’un processus de recherche, où seront conçus des ouvrages qui ficellent le futur paysage sonore de la ville dans certains espaces. Ainsi, pendant toute une après-midi, le paysage situé sous les arbres du jardin du parc culturel de Valparaíso sera intervenu.

AUDIO URBAIN micro.chills | Florian Tuercke (Allemagne)
Vendredi 8 décembre | 16h00 à 19h00 | Où se trouve la micro-station Estación Barón
Samedi 9 décembre | 16h00 à 19h00 | Plaza Brasil, en face de CasaPlan
URBAN AUDIO est un projet à long terme qui consiste à créer des abstractions musicales basées sur le bruit urbain. Pour ce faire, Tuercke a construit des instruments à cordes qui transforment le bruit ambiant en sons musicaux. URBAN AUDIO invite les visiteurs à se détendre au milieu du bruit urbain stressant, tout en écoutant le doux son de la musique de la circulation.

Os | Esteban Agosín (Chili)
Vendredi 8 décembre | 17h00 à 19h00 | Centre d’escalade, Tornossa Barón

Intervention de l’espace public avec 5 chaises longues où les passants sont invités à les occuper. Dans chaque chaise il y a un dispositif / bande composé de deux traducteurs qui sont situés directement sur l’os du crâne. De cette manière, les passants sont invités à se distancer de la temporalité et de la sonorité de la ville à travers un concert uni-personnel, basé sur des ondes sinusoïdales perçues à l’intérieur du crâne.

ACTIONS

Massage sonore | Thierry Madiot (France)
Mardi 5 décembre | 16h00 à 19h00 | Point de rencontre, entrée PCdV
Vendredi 8 décembre | 17h00 à 19h00 | Centre d’escalade, Tornossa Barón
Samedi 9 décembre | 16h00 à 19h00 | Point de rencontre, entrée PCdV
Les massages sonores sont effectués dans un format de mini-concert d’environ 9 minutes et pour un seul auditeur. Utilisant des objets du quotidien, les massages sont effectués très près des oreilles, comme un travail unipersonnel et microscopique qui pénètre dans l’intimité de l’auditeur. Les massages seront réalisés collectivement par Thierry Madiot et un groupe de travail.

Étang vide | Mariana Pellejero (Argentine)
Mercredi 6 décembre | De 19h00 à 19h15
Site du bassin d’eau, devant l’accès inférieur du PCdV
Action sonore performative où plusieurs matériaux seront utilisés pour activer l’étang. L’action est basée sur le volume sonore d’un matériau qui frappe l’espace vide et profond. Ce travail fera partie des résultats d’un processus de résidence basé sur la recherche et l’activation d’espaces architecturaux abandonnés.

Jeudi 7 décembre | 17h00
Centre d’escalade, Tornossa Barón

T / AS | Nicolas Spencer (Chili) + Paul Gründorfer (Autriche)
T / AS est un espace temporaire pour expérimenter le son, centré sur les écosystèmes électroniques, la parole, les impulsions et le feedback. La performance sera une continuation de la recherche menée par Gründorfer et Spencer lors d’un voyage dans la région de Magallanes juste avant le festival, où ils exploreront des lieux pour installer des sculptures liées au vent et aux signes. Utilisant des systèmes de retour audio et des «sons trouvés», T / AS est une sorte de guide pour approcher des territoires inconnus, dans ce cas, la structure des trains abandonnés.

Terminus | Simon Whetham (Royaume-Uni)
La performance sera le résultat d’une période de recherche où plusieurs aspects sonores des wagons et la construction des chemins de fer seront explorés, sans se référer aux aspects historiques, mais à l’état actuel dudit lieu.

CONCEPTION D’EXTENSION

Os | Esteban Agosín (Chili)
Jeudi 14 et vendredi 15 décembre | De 4h00 à 19h00
Place des tribunaux de justice

Intervention de l’espace public avec 5 chaises longues où les passants sont invités à les occuper. Dans chaque chaise il y a un dispositif / bande composé de deux traducteurs qui sont situés directement sur l’os du crâne. De cette manière, les passants sont invités à se distancer de la temporalité et de la sonorité de la ville à travers un concert uni-personnel basé sur des ondes sinusoïdales perçues à l’intérieur du crâne.

 

Ateliers

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Inducteur | Víctor Mazón (Espagne)
Atelier organisé pour les artistes sélectionnés dans la résidence de formation
L’atelier traite de l’enregistrement et de l’amplification de l’activité sonore et électromagnétique, en modulant les fréquences qui nous entourent habituellement et que, par leur nature, nous ne sommes pas capables de percevoir. Grâce à une série de techniques et d’outils propres, conçus pour écouter et recevoir des signaux qui transcendent notre gamme d’audition, l’atelier étudie ces phénomènes à travers la construction et la modification de différents types d’antennes, amplificateurs, microphones et systèmes enregistrement.

Massage sonore | Thierry Madiot (France)
Atelier organisé pour les artistes sélectionnés dans la résidence de formation
Les massages sonores sont réalisés sous forme de micro-concerts d’environ 9 minutes pour un seul auditeur. De l’utilisation de petits objets du quotidien comme instruments, les interprètes développent le concert auprès des oreilles de l’auditeur. L’atelier consistera en l’apprentissage de techniques de massage sonore, pour ensuite intervenir dans un groupe de différents espaces de la ville et générer des micro-concerts.

EXTENSION

Inducteur | Víctor Mazón (Espagne)
Mercredi 13 au vendredi 15 décembre | mie et thu de 10h00 à 13h30 Ven De 15h00 à 18h30
Maison 916
L’atelier traite de l’enregistrement et de l’amplification de l’activité sonore et électromagnétique, en modulant les fréquences qui nous entourent habituellement et que, par leur nature, nous ne sommes pas capables de percevoir. Grâce à une série de techniques et d’outils propres, conçus pour écouter et recevoir des signaux qui transcendent notre gamme d’audition, l’atelier étudie ces phénomènes à travers la construction et la modification de différents types d’antennes, amplificateurs, microphones et systèmes enregistrement.

 

Discussion

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Mardi 19 décembre
Processus cognitifs, perception et langues sonores | Víctor Mazón (Espagne)
19h30 | Centre culturel d’Espagne, Santiago

La méthodologie, la praxis et les travaux récents de Mazón seront exposés dans le domaine du son expérimental, de l’amplification, de l’électromagnétisme, de la transmission non réglementée et de la conception de matériel électronique Open, incluant la présentation du livre « Limen ». signaux électromagnétiques produits par les télécommunications sans fil et les technologies micro-ondes.

 

Radio

radio2017

Radio labo

Estudio Efímero Radio Tsonami | Tsonami Sound Art + invités
Du lundi 4 au vendredi 8 décembre
De midi à 13h00 | Diffusion en direct sur Radio Tsonami www.radiotsonami.org
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Pendant la semaine du festival, un studio de radio expérimental sera mis en place, qui diffusera le contenu associé au festival et à ses invités. Il y aura plusieurs artistes avec qui des conversations et des interviews auront lieu, qui pourront être suivies en direct par le signal de streaming de http://www.radiotsonami.org.

Travaux radiophoniques

De 15h00 à 15h30 | Radio Valentín Letelier 97.3 FM | en streaming sur http://www.uv.cl/radio
De 22h00 à 22h30 | Radio Tsonami | http://www.radiotsonami.org
Du lundi 4 au vendredi 8 décembre
Un total de 5 œuvres radiophoniques ont été commandées à divers artistes radiophoniques du continent, qui seront créées lors du XI Festival Tsonami. Les œuvres répondent à l’idée de considérer la radio comme un dispositif de résistance et d’autonomie en Amérique latine.

Les transmissions seront faites par Radio Valentín Letelier FM, Radio Tsonami, et retardées par les radios alliées: Radius ( www.theradius.us , projet qui sera diffusé du Mad Museum à New York) et le programme The Noise is the Message , diffusée en Argentine par Radio Eterogenia, l’Université Radio Rosario, Radio FM Play et Viento Nómade Radio, et en Espagne par Escuela de Radio TEA.

Burnt Radio | Alejandro Cornejo (Pérou)
Lundi 4 décembre
Ce qu’on appelle aujourd’hui la radio a atteint son apogée de complaisance et de saturation, a brûlé toutes ses possibilités de création et de nouveauté. Il faut brûler la radio, aller à l’encontre des formats, questionner leurs systèmes, et leurs processus académiques et commerciaux. Il n’y a pas de formes ou de spécialistes, il n’y a pas de producteurs ou d’annonceurs. Il n’a pas de lignes directrices ou de scripts. Radio Quemada est un ensemble de pièces sonores communautaires participatives, sans format ni script, sans temps ni fréquence.

Perturbation permanente | Alejandra Pérez (Chili)
Mardi 5 décembre
Ce poème radio explore le genre de la science-fiction en reliant le modèle des relations intramateriales (de la physique et de l’historien féministe, Karen Barad) à la question des corps séquestrés dans le désert d’Atacama. Les personnages du poème se réunissent autour d’un parent détenu disparu, la recherche de son corps et la découverte de dérangements matériels étranges dans le désert. L’œuvre utilise des sons de très basse fréquence enregistrés à Atacama et en Antarctique, ainsi que des signaux radio enregistrés avec la radio galène et le récepteur AM dans la chaîne de montagnes du sel et dans le désert d’Atacama.

BDC: la maison vivante | Franco Falistoco (Argentine)
Mercredi 6 décembre
Des histoires sur l’expérience appelée Banda del Ciervo, la radio FM à La Pampa, en Argentine, et son impact sur la communauté de Santa Rosa (La Pampa). À Banda del Ciervo l’axe de sa programmation était centré sur l’expérimentation, de la façon de concevoir le travail à la ligne éditoriale, en construisant son son propre et particulier.

Palabrarandar | Griselda Sánchez (Mexique)
Jeudi 7 décembre
La radio communautaire, avec plus d’un demi-siècle en Amérique latine, est un protagoniste essentiel du chœur des voix qui propose d’autres mondes réels et possibles. Pour les bloquer, les Etats utilisent des signaux porteurs, des interférences et des saisies, devenant ainsi des espaces de contestation sur le spectre radio. Palabrandar está basada en paisajes sonoros, identificadores, cuñas y canciones de diversas radios del continente: Ucamara, Ñu Kaan, Jempoj, La Voz Lenca, Ñomdaa, Insurgente, CRIC, América Profunda, y con archivos de audios de Radio Universidad, Plantón y Venceremos.

 

En Terre Propre | Enrique Maraver (Mexique)Vendredi 8 décembre

Pièce sonore composée de paysages sonores capturés dans différentes communautés autochtones du centre-sud du Mexique et d’Amérique centrale. L’ouvrage cherche à montrer les différents problèmes auxquels les peuples autochtones sont confrontés: la discrimination, la pauvreté, l’extraction de leurs ressources naturelles, ainsi que la défense constante de leur identité. A cela s’ajoute la législation qui limite l’existence des radios communautaires, qui historiquement ont servi de pont de communication et d’espace pour protéger leurs langues, leurs traditions, leurs politiques et leur manière d’exprimer leurs connaissances sur le monde.
RÉSIDENCES ET PROCESSUS

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La mayor parte de los trabajos del Festival Tsonami 2017 operan como procesos de creación e investigación sonora en la ciudad, a partir de residencias que van desde un mes hasta dos semanas de duración. Dentro de este contexto, hay tres proyectos que no se incluyen en la programación, ya que ninguna de las acciones que generarán pueden ser definidas de antemano. Estos son:

Actes d’écoute *Dimanche 10 décembreLe lieu et l’heure des présentations seront communiqués par les réseaux sociaux
Projet de coopération bilatérale entre Tsonami Festival et Tuned City (festival itinérant d’origine allemande). Le projet réunira un groupe d’artistes allemands et chiliens pour faire des résidences de production sonore dans les villes de Valparaíso, 2017, et l’ancienne Messanie, en Grèce, en 2018. Les artistes devraient étudier l’espace urbain et sa dynamique, dans le but de définir des emplacements pour produire des actions, des installations ou des interventions sonores spécifiques au site. La première partie du projet aura lieu pendant le festival Tsonami 2017, où six artistes et deux conservateurs passeront trois semaines à explorer la ville pour produire des interventions. Les artistes participants sont: Nicolás Spencer, Cristián Espinoza, Bárbara González, Florian Tuercke, René Rissland et Franziska Windisch. Les commissaires sont Fernando Godoy et Carsten Stabenow.

Le développement du projet sera documenté dans acts-of-listening.tunedcity.net

* Ce projet a financé les fonds de coproduction internationaux de l’Institut Goethe.

Le marché comme lieu de socialisation pour un mode de vie en danger d’extinction | Daniel Bargach (Venezuela/Bolivia)
Le lieu et l’heure des présentations seront communiqués par les réseaux sociaux
À la suite d’un processus de résidence d’un mois dans la ville, le projet cherche à sauver la mémoire du marché, le patrimoine alimentaire local et leurs identités, en explorant les ressources poétiques et esthétiques obtenues à travers les archives de terrain. Cette investigation aboutira à une intervention / installation éphémère, éventuellement sur le marché de Cardonal, qui consistera en une série de petites enceintes cachées avec lesquelles il est prévu de générer une atmosphère de nostalgie pour un style de vie qui tente de survivre à la nouvelle logique du marché.

L’ écoute comme une forme de convergence dans La Loma | Felipe Rodriguez (Colombie)
Les actions générées par le projet sera assurée par les réseaux sociaux
Le projet aborde son comme moyen de mémoire et de l’ autonomisation, la compréhension du son et l’ écoute en tant que mécanisme de cohésion sociale. Le projet entier est basé sur le travail à l’ écoute de la communauté et le quartier Loma, et de la tentative collective pour élaborer des approches pédagogiques et des interventions artistiques dont la légitimité et diviser le dialogue consensus du groupe.

Télécharger le programme complet en PDF ici

 

 
 

Festival sonore Modulation Hors-les-murs à Besançon


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Pour y avoir promener mes PAS l’an passé je peux vous dire que :

la ville est belle (Besançon),

l’équipe est très sympathique,

Le sujet, entre création radiophonique et balades sonores est riche et pertinent,

Alors aucune raison de ne pas y aller !

Le programme complet en ligne ici !

Concours de cartes postales sonores bisontines


 

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Que vous soyez bisontin-e ou non, , il est encore de s’essayer au montage sonore pour notre second concours de cartes postales sonores. date limite des candidatures, le 25/09. Le thème c’est Besançon, suffisamment large pour trouver une idée, non ? c’est 3 minutes max. toutes les infos sont par là : http://parcoursbesancon.fr/actualiteconcours.html

Pour trouver de quoi vous inspirer peut être, la soirée consacrée aux cartes postales l’an dernier par ici :
https://soundcloud.com/…/ecoute-et-remise-prix-carte-postal…

Pour écouter les gagnant-e-s, c’est ce lien
http://parcoursbesancon.fr/concours2016.html 

À noter que la soirée consacrée au concours 2017 est programmée le mercredi 12 octobre au scènacle pendant le festival sonore que radio campus organise du 10 au 15 oct là bas.

Balade sonore à Lyon – Micro ondes


MICRO-ONDES, PROMENADE SONORE
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SAMEDI 5 NOVEMBRE
14h -16h

Avec Pauline Sémon, architecte et artiste sonore et Clémentine Méténier, journaliste radio

« Chez soi », c’est quoi ?
De point d’écoute en point d’écoute les habitants de la Croix Rousse racontent leur chez soi.
Un parquet qui craque, l’emplacement des odeurs préférées, le moment de lumière parfaite. Le cliquetis métallique qui annonce la porte ouverte sur l’ami.
Vous regarderez votre palier comme un lieu nouveau.

 Un premier aperçu, tendez l’oreille ! ICI

Tarifs: 6 et 3 euros
Inscription: contact@nomade-land.com
Le lieu de rendez-vous vous sera communiqué deux jours avant la date de la promenade.

RÉTRO 2015 EN MARCHE


RÉTRO 2015

PAS – PARCOURS AUDIO SENSIBLE

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2015, pas à pas, par le petit, ou le grand, bout de l’oreillette

Multiples déambulations sur les hauteurs de Lausanne, quartier du Vallon, avec le public des Journées des Alternatives Urbaines, avec une amie plasticienne.

Une église à Lyon, pentes de la croix-Rousse,où répète un saxophoniste invisible, magique instants dans le cadre d’une balade sonore pour le Colloque autour de l’environnement sonore du CIDB

Des PAS en duos d’écoute, Gerland, Part-Dieu, Vieux Lyon, Lac d’Emprunt Parc de Miribel Jonage, beaucoup d’échanges partagés et enregistrés.

Drée, superbe petite commune verdoyante de Bourgogne, balade sonore et première inauguration officielle d’un point d’ouïe, en partenariat avec CRANE Lab dans le cadre du festival Ex VoO. Naissance du site Points d’ouïe, chantier d’écriture. De beaux moments !

Québec, Drummonville, Victoriaville de jour et de nuit, de belles balades aux couleurs rougeoyantes de l’automne canadien, avec le Centre d’art GRAVE et CRANE Lab, dans le cadre de rencontre autour de l’art régénération.

Mons, City Sonic, festival international des Arts Sonores, de multiples arpentages de la cité, cartes postales sonores et rencontres avec des artistes internationaux, invité par Transcultures, un rendez-vous incontournable !

Marseille, un jardin partagé, avec des amis paysagistes et plasticiens, sur les hauteurs du 10e arrondissement, inauguration du deuxième site Points d’ouïe avec des enfants d’un centre d’accueil. Belle expérience humaine.

Mon quartier, Vaise, Valmy, quais de Saône, Lyon 9e, en long en large et en travers, terrain d’expériences en écoutes, d’écritures, de test, d’inspiration pour de futurs projets.

Un tunnel piétonnier et résonnant, Parc de la Tête d’or à Lyon, exploration sensible avec une amie plasticienne, improvisations et jeux avec l’acoustique des lieux…

Maison de la Radio et alentours, Paris, longues promenade intra et extra muros dans le cadre du tournage d’une émission autour des balades sonores, avec mon ami d’Espaces sonores

Un port fluvial à Chalon sur Saône, nuit tombante, promenade installation sous un immense pont routier enjambant la Saône, dans le cadre de rencontres l’InDescente, avec CRANE Lab et le collectif La Méandre. Ambiance magique là encore !

Le village de Loupian, promenade installation dans le calme bruissonnant de ce très beau village méditerranéen.

Sentier des Lauzes, parc naturel des Monts d’Ardèche, avec des amis belges, écoutes et contemplation de paysages magnifiques, sur un sentier ponctué d’œuvres d’art. Une balade extraordinaire, sous un soleil de plomb et une chaleur impitoyable…

La presqu’ile de Lyon dans le cadre de rencontre d’étudiants des grandes écoles Rhône-alpines. J’ai beau connaître très bien le site, son écoute me dépayse toujours. Dépaysement local, une véritable force de ces promenades…

Guillotière, 7e arrondissement, quartier lyonnais contrasté, bouillonnant parfois, multiculturel, une manne acoustique et visuelle, avec es étudiants de l’école d’architecture de Lyon.

Perrache, échangeur multimodale labyrinthique, dessus, dessous, repérage expérimentation pour un projet de GR métropolitain…

Givrons, une cité urbaine, un délaissé d’un ancien petit centre commercial, lieu de rendez-vous des lycéens, lieu de rencontre avec les autochtones, Sons, graphismes, petites installations et performances spontanées avec le collectif Abi/Abo… Une expérience hélas écourtée suite aux attentas du 13 Novembre…

Et bien d’autres encore.
Et toujours de belles rencontres avec des gens, des lieux, des sons…
ET des projets en marche pour 2016, peut-être nous croiserons nous ? Tendez l’oreille !

Desartsonnants

BALADE EN ARDOINAIS – GARE AU THÉÂTRE – DESARTSONNANTS


BALADE EN ARDOINAIS 

GARE AU THÉÂTRE – DESARTSONNANTS

Proposée par « Gare au théâtre » dans le cadre de “frictions urbaines”

Le 05 septembre 2015 à 20H30 – « Gare au théâtre » Vitry/Seine

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Retrouvez chaque premier samedi du mois une proposition de promenade dans la zone industrielle des Ardoines… Et autant d’artistes pour un territoire qui restera toujours à découvrir.

Durée : 120 minutes

Compagnie : Desartsonnants

Artiste : DESARTSONNANTS
Avec Gilles Malatray, un compositeur lyonnais détonnant, spécialiste de la question.

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Une écriture/lecture in situ de paysages urbains à la nuit tombée.

Un guide, promeneur écoutant, mène la marche, impulse les rythmes, les trajets, les pauses, les points d’ouïe, et suggère des postures d’écoute…

À cette heure incongrue, la visite en musique joue des lieux avec, en ponctuation, quelques micros-installations bruissantes, autonomes ou mobiles.

Pas à pas, un parcours audio sensible à découvrir de concert !

SOUNDSCAPE WOKSHOP EN MACÉDONIE


SOUNDSCAPE WORKSHOP IN MACÉDONIAN

Je viens tout juste de recevoir cette info, hélas tardivement, mais je la transmets quand même. Moi, rien que l’image du site me fait rêver ! Pas vous ?

Open call for sound artists: Soundacape and field recordings workshop in Macedonian mountains with the guest artist Frank Bretschneider.

Creative weekend and  post global recordings presents

Nature meets technology pt. 4

Soundscape and field recordings workshop in natural environment 

Lazaropole;  27-28 Jun 2015

Curator and organizer: Toni Dimitrov

Project coordinator: Jovan Lambeski

Concept

Currently, the Macedonian sound ART and audio culture scene is in the process of creating. Insuch circumstances, the need for basic education in the field of contemporary tendencies in soundart and audio culture is more than needed. Networking between young and rising artists and artistswho have been on the scene longer and their mutual cooperation is a necessity. This workshop will try to bring together local and international artists who are interested in these areas, who will worktogether on a practical audio project at which will be created a base for their further cooperation onthe local and international scene. This is a step towards creating a sort of audio community that will have all the parameters of a healthy scene that will communicate with each other and cooperate in theFUTURE.

Nature meets technology is the subtitle of a workshop for ambient music, soundscape and field recordings, where artists who appreciate nature and sound, and have a similar approach to musicand life, will have the opportunity to gather at a wonderful place, work together, create, present their work, collaborate and enjoy nature.

About the workshop

Nature meets technology is interactive workshop aimed for young local and international artist from various fields, but mainly those interested in sound, field recordings, sound design and production,radio art, soundart etc. and all those who have an interest to learn about the basics of sound ART. The workshop will consist of workshops, short lectures, presentations, discussions, field recordingand practical work in nature, as well as individual and group performances and improvisationalsessions in open space, where over the course of this workshop will have the opportunity to firsttheoretically become familiar with the matter and way of work, and then practically acquainted with the concept of field recording with PORTABLE audio recorders, editing, processing, sequencing,until the creation, production and performance specific sound form. The concept of the workshop is completely opened and after giving a basic introduction, thePARTICIPANTS will work on development of the concept through a joint brainstorming. They will be discussing and choosing the topic and location to create theAUDIO RECORDINGS. The second part of the program is practical and consists of practical tasks such as working with software, hardware for recording, goingon the field, preparation and editing of the recordings. The final phase consists of creating concretesound forms using the previously made recordings through joint improvisation session.

The workshop will be held by the curator Toni Dimitrov and with our guest lecturer Frank Bretschneider. The program part will be consisted of several presentations and performances. The program is still not fully defined and it is opened for proposals. The results of the workshop will be also presented in Skopje with possibility to do that in other cities. This is the fourth in the series of soundscape workshops as a part of Creative weekend project in Lazaropole.

Who?

The open call for participation at the residency/workshop is aimed for sound artists, sound designers, field recordists, phonographers, sound performers, groups or individuals dealing with sound in any direction, enthusiasts or practitioners, experienced or beginners. We are also encouraging artists that are working with other related art fields and disciplines and are not directly practicing sound, that are willing to learn or maybe combine their practice with sound.

Entries could include live performances, presentations, sound for soundwalk, smallINSTALLATIONS. To maximize the number of performances/presentations during the festival, we suggest that the presentations and performances should last no longer than 20-30 minutes. For spatial installations we have limited space available inside the house, but outside in the yard there is plenty of space to realize location-based projects. There will also be organized a soundwalk where the visitors walk through the forest to the nearest peak while listening to the submissions with mp3-player or smartphone and headphones.

Where?

The residency will take place in the mountain village Lazaropole, Western Macedonia. Mountainvillage is at 1350 meters above sea level and one of the highest settlements in the country. Amazingand beautiful place which is located on the plateau of Mount Bistra, surrounded by beech and oakforests.

When?

The workshop will be held over two days from 27th – 28th June 2015 (with possibility for an extra day)

Why?

Because we are isolated from the hustle and noise of the city and the chaos of urban life. Because we want soundscapes and field recordings. Because we want to make music and perform together. Because in Lazaropole we are immersed in an endless source of inspiration and in inexhaustiblesource of sounds. Because we are surrounded by wonderful sites and peaks very close to the villageand there are plenty of outdoor areas where we can work. Because we love nature!

What we offer?

  • We provide a place to stay during the days of the residency in an inspiring one century old mountain house with all basic conditions for work and residence (kitchen, shower and toilet).
  • We cover the expenses of travel from Skopje to Lazaropole and back to Skopje. Ifnecessary (if you have an extra day in Skopje) we can try to provide a place to stay while you’re there or arrange cheap hostel. The trip from your country of residence to Macedonia is not provided. We will try help in finding the cheapest solution for this part of the trip. Also we are not able to provide a fee for the participation.
  • Space for realization of the workshop.
  • Three meals a day; vegetarian food; group cooking on a wooden stove.
  • Basic sound/video equipment (sound system, mixer, portable recorder, video projector).

 

What do you have to bring?

  • Taking along warm winter clothing (such as sweaters and jackets) is necessary! Althoughit is summer and during the day the temperature can be over 30° C, at night the temperature can drop to 4° C or even lower. Although there will be some sleeping bagsprovided, carrying yours is also recommended.
  • Your personal sound equipment, instruments or any sound devices. Also laptops, iPads,photo cameras, recorders, microphones, controllers and everything that you can use during the workshop.
  • Portablemp3 player and headphones for the sound walk.
  • Enthusiasm and a will to work together in an amazing environment!

PARTICIPATION

  • All interested artists should send an email of intent with their basic info, way of participation, their interests, and expectations to tonidimitrov@gmail.com.
  • The space for the accommodation is limited, so participants will be chosen as they apply by the first-in, first-served rule.  There is no deadline for the application.
  • Fee for the participation on the residency is 30 euros. The fee should be pay in advanced so you can reserve your place. With this fee, aside from before mentioned conditions, you will also have a ticket for Frank Bretschneider concert in Skopje on Friday 26th of Jun.
  • All chosen participants will be notified via email and will receive day by day schedule of activities. Full program of the event will be published as soon as it is ready.
  • There will be a meeting event in Skopje before the departure to Lazaropole.

* If you have further questions don’t hesitate to ask at tonidimitrov@gmail.com

 
* * *

Call and more info: http://soundscapeworkshop.blogspot.com/

Sounds from the previous editions: https://soundcloud.com/kreativenvikend

News and info: https://www.facebook.com/postglobalrecordings 

Organized by: www.post-global.com

Soundsacape  workshop is a part of the project Kreativen vikend Lazaropole
https://www.facebook.com/KreativenVikend

* * *
Biographies of confirmed participants:

Frank Bretschneder http://www.frankbretschneider.de/

Frank Bretschneider is a musician, composer and video artist from Berlin. His is one of the pioneers of the new elecronic sound and work is known for precise sound placement, complex, interwoven rhythm structures and its minimal, flowing approach. Bretschneider’s subtle and detailed music is echoed by his visuals: perfect translated realizations of the qualities found in music within visual phenomena. In 1986, after establishing his cassette label klangFarBe, Bretschneider founded AG Geige, a successful and influential East German underground band. In 1995, Bretschneider and fellow AG Geige member Olaf Bender founded the Rastermusic record label which eventually merged with Carsten Nicolai’s noton to form raster-noton in 1999. Most of Bretschneider’s early solo albums – about half a dozen – were under the alias Komet, the first, SAAT, appearing in 1996. Since then Bretschneider has released his work (in addition to raster noton) on various labels including 12k, Line, Mille Plateaux or Shitkatapult, and contributed to some well-known compilations likeCLICKS & CUTS on Mille Plateaux and raster-noton’s 20′ TO 2000 series. 2001’s CURVE, his second album for Mille Plateaux, was critically acclaimed and brought Bretschneider international attention.

Toni Dimitrov (Sound_00) https://soundcloud.com/sound_00 /

http://www.post-global.com/artists/sound_00.html

Toni Dimitrov – cultural producer and cultural explorer, radio host and radio activist, philosopher and communicologist, poet and mountain/rock climber… but also sound artist, dj, designer, organizer, label owner, based in Skopje, Macedonia. When at home and not traveling he is doing various projects that keeps him busy, from art and music that is obviously the main focus of his hectic lifestyle, but also other projects including radio, sound art and field recordings, curating a label and sound/art events, writing, drawing and doing design… His radio program ‘post global: conceptual program for new music’ broadcasts on music radio Kanal 103 for 15 years already and it is dedicated to contemporary electronic music, soundscape and field recordings. Sound wise at the moment he is active with the sound_00 moniker, producing ambient, drone, soundscape, field recordings based music, releasing countless albums, eps and compilation appearances on many labels such as Stasisfield, Deserted factory, Panospria, Charlotte Sometimes, post global… He curates and organizes Creative weekend residencies. Aside from this, his activities during the years are connected to other music/art/cultural projects such as Tiny Noise, Radia, Upgrade, Kanal103, Line Initiative and Movement, Produkcija, Solis, Kreative weekend, Post Global Recordings and Post Global Trio and many more…

 

BALADE SONORE – L’ARCHITECTURE AU TRAVAIL


BALADE SONORE – L’ARCHITECTURE AU TRAVAIL

 

MARDI 26 MAI 2015,
18H00, Auditorium de l’ISBA, Besançon

Rendez-vousà l’Auditorium de l’ISBA pour une séance d’écoute spéciale de la balade sonore réalisée par les étudiants de Philippe Terrier-Hermann. Venez découvrir cette balade sur le thème de l’architecture et du travail et discuter avec ses auteurs, qui portent leur regard sur des bâtiments emblématiques du patrimoine ouvrier bisontin (bâtiment Dodane, usine Sidhor, la Rodia…).

Balades Sonores
Radio Campus Besançon 102.4 FM est à l’origine du projet de balade sonores appelé Parcours. Le concepteur et responsable éditorial du projet est Aurélien Bertini, journaliste et auteur radio.Les 15 années de présences de radio campus besançon sur la bande FM lui ont permis d’acquérir une expérience et des compétences radiophoniques considérables et un réseau de partenaires référents pour réaliser cette action. Les créations de ces auteurs reconnues dans le milieu lui donnent confiance aussi.
Elle recevra les fiches projets des membres du collectif, qu’elle validera ou non au regard du cahier des charges fixé.
Pour cette action, Radio campus a bénéficié des conseils précis de l’association, notamment dans le repérage artistique : Elektrophonie, l’ISBA, le FRAC et le chargé patrimoine de la ville de Besançon

Radio Campus aime la création sonore. Le territoire bisontin est pour nous un lieu idéal pour proposer, créer, échanger, avancer, découvrir et redécouvrir la ville, le territoire, l’urbanisme, le patrimoine.
On va raconter la ville, ses histoires, son passé, son futur, ses murs, son intérieur. En marchant, flânant, s’interrogeant. L’auditeur-baladeur s’immisce, s’immerge dans la réflexion urbanistique et architecturale et donne une valeur symbolique à sa marche.
Cette action participe à un nouveau territoire : le sonore. Elle met en relation espaces publics réels, espaces virtuels et univers personnels.
Ces parcours sonores c’est aussi donner une autre dimension à l’utilisation du téléphone portable et du baladeur mp3 dans l’espace public. Aujourd’hui on se déplace en ville sans regarder autour de soi, en haut, à côté. On invite les gens à se réapproprier leurs outils d’écoute et d’expression en y introduisant des créations sonores qui induisent une nouvelle posture du passant quant à l’espace public traversé. Dans une submersion sonore, nous essayons de cadrer l’écoute de la ville, transformant ainsi modes de vie et relations à l’espace.
On souhaite laisser une empreinte sonore.
Oui Besançon est belle. On lui donne le son pour qu’elle s’exprime et qu’elle écoute ce qu’on pense d’elle. Pour une ville généreuse, sensorielle, sensuelle et durable.

Parcours c’est un projet de création sonore : documentaire, poésie, fiction, musiques électro-acoustique, design, paysage, archéologie…La diversité de la création sonore pourra être représentée.
Ce projet propose de (re)découvrir la ville de Besançon, son patrimoine, son histoire, ses personnages, ses inconnu-e-s par l’écoute sous casque à l’aide de parcours scénarisés.
Il s’agit ici de créations sonores originales d’auteurs et d’artistes qui captent des fragments de la réalité pour former des voyages sonores singuliers.
On ne joue pas dans le registre de l’audioguide « classique » : il n’y a pas d’inventaire des monuments célèbres ni de cartes postales pour touristes. Rien de cela dans ces parcours sonores originaux dans Besançon.
Ce sont des histoires, des voix, des créations musicales, des ambiances sonores qui nous invitent à prendre le temps de regarder, de (re)découvrir la ville au rythme tranquille d’une balade ou une promenade intime, insolite et curieuse dans des lieux ordinaires ou extraordinaires de quartier bisontins.

Le nom du projet est Parcours. Car il s’agit bien d’un déplacement, d’un point A à un point B. C’est aussi un chemin, un cheminement intérieur pour découvrir et interpréter la ville différemment.
Cette action, ce n’est pas une manière de penser le sonore mais des manières de penser le sonore. Ce sont des créations originales, décalées loin, très loin de l’audio guide classique.
C’est un détournement, un contournement, c’est une proposition originale sur un territoire qui devient un territoire des arts sonores, un territoire inventif, décalé, en mouvement.
L’idée est de provoquer une circonstance d’écoute, le « soundwalk », la balade sonore en est le moyen idoine.
Radio Campus Besançon fera appel à d’autres auteurs et artistes des structures partenaires mais aussi à ses propres auteurs « maison » : Aurélien Bertini et Claude Hoka Gouin.

Le collectif pourra travailler avec des musiciens électro-acoustiques, des designers, le monde musical, des plasticiens, des architectes, des chorégraphes, des photographes, etc.
Avec cette idée simple : quand par exemple un architecte s’empare du son, qu’est-ce que ça donne ?

Ici c’est comme au cinéma, il existe un décalage entre l’image, ce que l’on voit et les sons, ce que l’on entend. On en crée, on en joue. On fait resurgir le passé, on raconte des histoires, on fait réapparaitre des paysages qui n’existent plus.
Pour nous, c’est le décalage qui fait sens. Le tout articulé sur un trajet où le timing est de rigueur.
Chaque écoutant sera guidé par des indications de déplacements.

Pourquoi cette action /Objectifs de l’action
Parce que c’est un outil puissant de conservation d’une mémoire commune ou individuelle, par son statut d’ « art fixé en mouvement »,
Ce projet c’est la possibilité de laisser une empreinte, une trace sonore, de se souvenir d’évènements, de voix qui ont marqué l’histoire de Besançon
C’est un vecteur de transmission d’un vécu émotionnel,
C’est un acte de conservation et de réactivation mémorielle, qu’il soit artistique, pédagogique ou historique
L’idée étant de donner une dimension sonore à la ville et d’offrir une autre écoute de la ville.
Ces œuvres sonores, ces courts métrages audio ne sont pas faits pour être écoutés, mais pour être ré-écoutés. C’est un art qui peut durer. “
C’est réhabiliter le son comme une écriture comme un art.
Ce sont des modules sonores adaptés à l’écoute en marche mais aussi à l’internet.

Equipés d’un lecteur MP3 et d’un casque, les participants sont guidés pour suivre un parcours sonore dans les quartiers de Besançon.
Des voix anonymes surgissent des maisons, des scènes de vie prélevées à même le pavé se glissent dans le vent qui balaye les ruelles sinueuses. Le tout est régi par une progression à la fois scénarisée et ouverte.

La zone géographique ou territoire de réalisation est Besançon et ses quartiers.

Un site internet est à votre disposition : http://www.parcoursbesancon.fr/

BALADES SENSIBLES AU VALLON À LAUSANNE (CH)


BALADES SENSIBLES AU VALLON À LAUSANNE (CH)

 

Villes sensibles

Un livret pour parcourir le quartier du Vallon à Lausanne des oreilles et du regard, ou l’inverse…

Des promenades guidées pour les Journées des Alternatives Urbaines les 08/09/10 mai 2015.

 

 

 

 

 

 

 

 

Consulter le guide :

http://issuu.com/jys4/docs/balades_dans_le_vallon?e=0/12245745

Ausculter le paysage


Ausculter le paysage

Écouter attentivement un lieu, plus profondément que par une audition « normale » (audire, écouter – audio, j’écoute, auscultare =  écoute profonde)…

Médicalement, le geste de l’auscultation, est d’écouter de (très) près, mais aussi de toucher, de palper, de faire résonner, pour entendre ce qui fonctionne et ce qui dysfonctionne à l’intérieur-même du corps humain, et si besoin est, de définir et d’appliquer des soins adéquat.

Socialement, l’ausculation d’un territoire permet d’étudier en détail les modes de fonctionnement, ou de dysfonctionnement, d’un système, d’un lieu, d’un groupe. Analyser à la loupe les contraintes sociales, politiques, économiques, le confort ou l’inconfort des lieux (y compris acoustiquement). comment, au fil de petits détails sonores je m’entends (ou non) avec ma ville, mon quartier. et les autres, par le petit bout de l’oreillette… Comment un ensemble de détails a priori insignifiants pris séparément, donnent à lire un paysage-patrimoine sonore en perpétuelle reconstruction.

Manip 1Photo Nathalie Bou 

Postures physiques liées à l’auscultation

Écouter de près, tendre l’oreille vers, coller l ‘oreille à, utiliser des dispositifs, acoustiques, de vrais stéthoscopes par exemple, ou électroacoustiques, pour focaliser, amplifier, entendre au plus près, explorer et sonder la matière.

Palper, tater, mettre en vibration, faire résonner, faire sonner, y aller de la main, du bout des doigts.

Exemples : je pénètre sous la frondaison d’un arbre, je glisse mes oreilles entre ses feuillages  pour en écouter les bruissements au plus prêt de mon oreille, je plonge la tête sous l’eau, je colle l’oreille contre la rampe, la barrière métallique, la porte, j’écoute via une cavité, un tuyau, les ronronnements urbains, les écoulement de fluides …

Ce sont les infimes vibrations qui composent un paysage sonore surprenant, inouï, musique des espaces intimes…

Pour un paysage global

Je définis des zones d’écoute circonscrites, focales, hors-champs s’il le faut… Je décide de faire un zoom auditif sur un territoire, une ville. Je choisis un quartier une rue, un recoin, une barrière où coller l’oreille, je zoome vers l’intime, le très petit, l’in-entendu, l’inaudible. Je collecte une matière sonore microsonique, je passe du panoramique au microscopique, et inversement, glissements d’échelles…

Des protocoles ou des méthodes d’écoutes approfondies.

Je recherches des postures, des parcours types, des sites singuliers, des objets singuliers, des modes d’excitation, d’écriture, d’analyse, de rendu… De l’exploration physique à l’exploration/extrapolation mentale, intellectuelle… Je marche, je m’allonge, je m’immerge, je plonge dans la matière sonore, je suis moi-même une particule de matière sonore.

Établir un corpus de mots et ou d’images pour partager les auscultations paysagères

Quels mots, quels images peuvent traduire une écoute rapprochée, intime, entre description méthodique et ressenti subjectif, sensible… Trouver un, ou des langages communs pour une activité d’écoute encore peu connue, reconnue et pratiquée, hors champ musical. Idem avec des représentations graphiques informant sur les aspects physiques, esthétiques, rassemblant des auscultations pour les transformer en partitions urbaines, ou non…

Choisir des procédures et dispositifs permettant de favoriser des micros écoutes, selon les lieux abordés, les ambiances rencontrées… Envisager  des formes de rendus, de diffusion, de médiatisation contextualisées, pour partager ces auscultations paysagères.

Des parcours, promenades, installations, créations sonores, écrits graphismes, formes plastiques… d’après collectage de terrain…`

Ausculter d’un bon pas

La promenade est envisagée comme un moyen de focaliser sur des lieux que parfois seul le piéton peut visiter, tels des friches enclavées, cours intérieures, architectures, escaliers… Le marcheur s’autorise le droit d’aller à la rencontre d’ambiances intimes, en les approchent de près, de très près. Il organise son parcours comme un enchainement de points d’ouïe, de loupes acoustiques, tissant un cheminement auriculaire paysager. La marche est l’une des meilleure amie du promeneur ausculteur écoutant.

Prévenir et guérir

Nous sommes là de plain-pied dans l’écologie sonore. Ecouter attentivement pour s’assurer d’un fonctionnement normal, ou de ratés, qui pourraient encore être « réparées » Savoir le plus précisément que possible ce qui ne marche pas, ou pas correctement, de façon à guérir ce qui n’est pas « sain ». Pourquoi beaucoup de lieux publics sont invivables tellement l’acoustique est très brouillonne, ostentatoire, et qu’au final, on s’y entende peu ou pas du tout ? Pourquoi l’écoute, qui devrait être source d’information et de plaisirs, devient-elle si désagréable dans certains espaces publics, ou privés ?

L’auscultation vers une esthétique de la simplicité

Ne pas trop complexifier le discours, ne pas imposer des dispositifs lourds, intrusifs, invasifs. Se rapprocher du beau, du plaisir à portée d’oreilles, sans ignorer pour autant les pollutions et autres envahissements. Prôner la belle écoute comme une plus value incontournable et indispensable au mieux vivre.

PAYSAGES SONORES – DÉCOUVRIR LES SENTIERS DIGNOIS GRÂCE À DES BALADES SONORES : C’EST LE PROJET D’ÉTUDIANTS DE L’IUT DE DIGNE


DÉCOUVRIR LES SENTIERS DIGNOIS GRÂCE À DES BALADES SONORES : C’EST LE PROJET D’ÉTUDIANTS DE L’IUT DE DIGNE

Découvrir les sentiers dignois grâce à des balades sonores : c’est le projet d'étudiants de l'IUT

Sur une commande de l’association Acousson4 et sous la tutelle de Patrick Romieu, anthropologue du son, cinq  jeunes étudiants de l’IUT de Digne ont planché sur un projet de valorisation des territoires et des paysages par l’écoute. Deux sentiers ont été choisis: celui de l’eau et le sentier des trois chapelles. Avec un objectif précis : proposer aux visiteurs et aux touristes de découvrir la nature différemment qu’avec ses yeux, mais en utilisant l’ouïe. Il suffira pour cela de s’arrêter à différents points balisés et équipés de QR codes pour écouterun son. Mais  écouter un sentier, ça s’apprend. Les étudiants ont dû se former l’oreille pour saisir la richesse des sons, et les décrypter. Âgés de 20 à 30 ans, Ronald, Emmanuel, Emilie, Pauline, et Julia sont originaires de lieux aux paysages sonores très différents puisqu’ils viennent de Guyane, Réunion, Suisse, région d’Arles ou encore du Nord-Pas-de-Calais. Une expérience riche dont ils se serviront à coup sûr dans leur futur métier, dans le domaine du tourisme et du développement durable. Ouvrez grand vos oreilles pour les écouter au micro d’Odile Frison.

ECOUTER OU TÉLÉCHARGER :

Lire – Durée : 7’24 »

Télécharger :  jrl20150317___iut_digne_balade.mp3 Jrl20150317 – IUT Digne balade.mp3  (6.78 Mo)

LIENS EXTERNES :

Découvrir les sentiers dignois grâce à des balades sonores : c’est le projet d'étudiants de l'IUT
Découvrir les sentiers dignois grâce à des balades sonores : c’est le projet d'étudiants de l'IUT
Découvrir les sentiers dignois grâce à des balades sonores : c’est le projet d'étudiants de l'IUT

 Sources : Fréquence Mistral

APPEL À CONTRIBUTIONS MUSIQUE CONCRÈTE – Call Out for 4’33 » Musique Concrète pieces


Call Out for 4’33 » Musique Concrète pieces

Call Out for 4’33 » Musique Concrète pieces

Deadline March 15 2015

1. Duration: 4’33 » exactly
2. Be Musique Concrète
3. The track to be exclusive and previously unreleased
4. open to everyone, any enquires institute4alienresearch@gmail.com
5. Make a piece of artwork/image or logo, 1000 x 1000 pixels in size
6. Send as a wav 44.100 kHz 16 Bit to institute4alienresearch@gmail.com via wetransfer
7. Optional, send supporting text, explaining the process of making of the track,
and/or about your project, links, biography, etc
8. Finished compilation will go up on bandcamp
and will be a name your price download
http://ifarmusiqueconcretecompilation.bandcamp.com

Projet de sentiers d’écoute paysagère – Acousson4


Projet de sentiers d’écoute paysagère

http://iut.univ-amu.fr/sites/site-digne-bains
DSC_0064
Photo: Pauline Batique
A la demande de l’association Archimeda – aCousson4 (loi de 1901), un groupe d’étudiants de l’IUT de Digne-les-Bains est chargé de réaliser, valoriser et promouvoir deux sentiers d’écoute paysagère et d’appropriation sensorielle des territoires sur la commune de Digne-les-Bains : Le Parcours de l’Eau et le Sentiers des Trois chapelles.

Enjeux du projet

  • Redynamiser des sentiers emblématiques faisant partie intégrante du patrimoine dignois
  • Vulgariser une approche experte de lecture du paysage sonore et la rendre accessible à tous.
  •  Définir des points d’écoutes susceptibles d’intéresser un public large.
  •  Proposer à un public un nouveau type de produit touristique basé sur une nouvelle lecture du territoire : une lecture sensorielle.

RETOUR EN SONS : LA SEMAINE DU SON A ÉTÉ INAUGURÉE AU CAIRN CENTRE D’ART ET AU MUSÉE GASSENDI


RETOUR EN SONS : LA SEMAINE DU SON A ÉTÉ INAUGURÉE AU CAIRN CENTRE D’ART ET AU MUSÉE GASSENDI

 

La semaine du son a été inaugurée au Cairn Centre d’Art et au musée Gassendi

 A Digne les bains, la semaine du son, originellement impulsée par l’association Acousson4 est aujourd’hui également portée par le Musée Gassendi, le Cairn Centre d’art et l’école d’art IDBL. Cette année pour cette 12ème semaine du Son, le programme se déroule sur 6 jours et comprend : une exposition au musée Gassendi et au Cairn Centre d’Art, des performances sonores, des conférences, une balade sonore en ville, des visites interactives tout public, des workshops en milieu scolaire notamment au lycée Pierre-Gilles de Gennes, et à l’école d’art IDBL. Sans oublier les formations professionnelles sur le son, tissant des partenariats locaux encourageants. Je vous propose d’écouter, juste après quelques sons étranges venus d’un camion à l’entrée du musée, Nadine Gomez Directrice du Musée Gassendi, puis Patrick Romieu, chercheur, anthropologue du son, et conférencier. Reportage sonore signé Odile Frison.


ÉCOUTER OU TÉLÉCHARGER :

Durée :  6’49 »

jrl20150304___inauguration_semaine_du_son.mp3 Jrl20150304 – Inauguration Semaine du Son.mp3  (6.25 Mo)


La semaine du son a été inaugurée au Cairn Centre d’Art et au musée Gassendi


une valise chantante au Musée Gassendi

une valise chantante au Musée Gassendi


Juxbox au Musée Gassendi

Juxbox au Musée Gassendi

Sources : http://www.frequencemistral.com/

CRÉATION RADIOPHONIQUE – APPEL À COMMUNICATION, «LES FRONTIÈRES DE LA RADIO / THE BORDERS OF RADIO»


APPEL À COMMUNICATION, «LES FRONTIÈRES DE LA RADIO / THE BORDERS OF RADIO»

Colloque Perpignan-2Université de Perpignan (France)

jeudi 4 et vendredi 5 juin 2015

Colloque international

« Les frontières de la radio – The borders of Radio »

Téléchargez le PDF en Français   /   in English

1. Présentation

Le colloque international « Les frontières de la radio / The borders of  Radio » s’inscrit dans une perspective pluridisciplinaire en Sciences humaines propre au laboratoire du Centre de recherche sur  les  Sociétés  et  Environnements  en  Méditerranées  (CRESEM),  axée  sur  la  traversée  des territoires et l’hybridation des phénomènes culturels. Il s’inscrit aussi dans la continuité des recherches menées par le Groupe de Recherches et d’Etudes sur la Radio (GRER) depuis 15 ans.

2. Description scientifique du projet.

Nous souhaitons par ces rencontres internationales et interdisciplinaires interroger le rapport entre les frontières et la radio.

On ne peut penser des frontières de la radio sans tenir compte de son immatérialité et de son caractère invisible. En outre, la diffusion de la radio via les ondes hertziennes et via internet ne connaît pas de frontière géographique. Pourtant, qu’elles soient politiques, économiques, culturelles ou artistiques, la radio entretient un rapport avec les frontières.

Dans la problématique de la radio et des frontières, les propositions pourront s’inscrire dans des problématiques variées, telles que :

Quelles limites physiques et quelles barrières de la langue pour la radio ?

– Radio, géographie et géographie humaine :

La radio est ancrée dans une zone géographique localisée, son périmètre de diffusion est limité techniquement et ses programmes sont destinés à un territoire et sa population. Les régions frontalières sont des espaces particuliers qui connaissent des difficultés liées à l’encombrement fréquent de la bande FM, mais qui encouragent aussi   l’émergence de projets transfrontaliers.

– Langues et langages de la radio :

Le langage de la radio est principalement la parole. Or la langue devient problématique lorsqu’elle fait barrière à la compréhension. La question de la langue à la radio n’intéresse pas uniquement les stations dites « internationales » et la langue n’est pas exclusivement donnée à entendre comme strict vecteur d’information. La matière sonore et le média radio s’allient pour former ensemble des desseins utopiques, car le langage du son dépasserait les barrières de la langue, redessinant ainsi les frontières culturelles.

Quels sont les territoires de la création à la radio ?

– Radio et littérature, rencontre de deux univers :

Le Hörspiel (pièce scénarisée, proche du théâtre), l’Hörmodelle (pièce didactique) ou encore le Funkspiel (jeux de mots), expérimentés par Walter Benjamin font figure de typologie d’œuvres sonores pour la radio. Écrivains et poètes font depuis longtemps l’expérience de la radio qui a été dès ses débuts utilisée comme médiatrice des arts – théâtre, concert -. Les créations radiophoniques de Jean Tardieu, Antonin Artaud ou Armand Robin, par exemple, interpellent par leur diversité. Radio et littérature semblent deux univers distincts dont pourtant parfois les frontières s’effacent.

– Création radiophonique :

Des artistes amènent la radio dans des espaces d’exposition ou sur scène, d’autres détournent la radio de son usage courant pour en faire un instrument, d’autres brouillent la typologie des contenus ou simplement écrivent avec les sons plutôt qu’avec la parole. Comment la création repousse, utilise ou brouille les frontières de la radio ?

Quelles sont les classifications opérantes au sein des stations de radio, et quelle est la place des radios dans la société ?

– Typologies et radio :

Les stations de radio sont identifiées par un genre, un style, voire une couleur politique. Elles  entrent  dans  les  cases  de  typologies  qui  les  définissent  comme  « généraliste », « musicale », « tout actu… ». Les émissions elles-mêmes peuvent être classées selon une typologie, du bulletin d’informations à l’émission de talk en passant par le reportage. Que signifient ces catégories et quelle valeur leur accorder ?

– Économie de la radio et inscription dans la société :

De leur mode de financement, privé ou public, ou encore, sur le modèle économique associatif, découle un mode de fonctionnement et des objectifs très variés, allant de la station communautaire porte-voix à la station publique ultra hiérarchisée s’imposant comme un  modèle d’académisme.  Quel lien  peut-on  faire entre les  contenus  et l’économie des stations de radio ? Toutes les stations peuvent-elles tout dire ?

La radio est-elle un média obsolète ou un instrument renouvelé ?

– Ether et world wide web, évolution des techniques de diffusion :

Jusqu’au   début   des   années   1990,   la   diffusion   de   la   radio   dépend   des   ondes électromagnétiques, de la modulation de leur amplitude ou de leur fréquence. Puis la diffusion par satellite, et dorénavant massivement via internet, s’imposent et les nouvelles technologies numériques diversifient modes d’écoute, contenus et localisation des stations. Des ondes courtes, de moins en mois usitées, au podcast, le renouvellement et la diversité des canaux de diffusion proposent de nouveaux cadres à la radio.

– Les transformations de la radio :

Média en ligne, agrémenté d’images fixes et de vidéo, radios hybrides locales / internationales, dimension internationale des radios campus, tentatives d’européanisation de la radio (Euradionantes, Euranet), multiplication des festivals radiophoniques… la radio évolue dans diverses directions. Peut-on déceler une permanence, malgré les évolutions ? Existe-t-il un caractère rémanent de la radio ?

3. Organisation du colloque :

Ces rencontres se tiendront les jeudi 4 et vendredi 5 juin 2015 à l’Université de Perpignan, Via Domitia. (carte)

Les universitaires et jeunes chercheurs, les professionnels de la radio, les artistes seront amenés à présenter leurs travaux et réflexions dans une dimension d’échange. La diffusion de son sera possible et encouragée.

Les rencontres donneront lieu à une publication destinée à prolonger les questions abordées et à mettre en avant des espaces de recherche scientifiques et artistiques novateurs.

Comité d’organisation :

Ariane Demonget, Chercheure associée au CRESEM, Chargée de cours, Université de Perpignan, membre du GRER.

Thierry Gobert, Maître de Conférences, CRESEM, Université de Perpignan.

Pascal Ricaud, Maître de Conférences, Université de Tours, membre du GRER.

Peter Lewis, Professeur, Université Métropolitaine de Londres, membre du TRE ( HERA) et du RSN.

UPVD  http://www.univ-perp.fr/

GRER http://www.grer.fr/

RSN/MeCCSA http://www.meccsa.org.uk/networks/radio-studies-network/

TRE Transnational Radio Encounters  http://transnationalradio.org/

4. Modalités de soumission des propositions :

Les auteurs sont invités à soumettre une proposition de participation avant le lundi 23 février 2015 en français en anglais ou en catalan, à l’adresse : colloqueradioperpignan@gmail.com

Elle  comportera  un  titre, cinq mots  clés,  sur  une  page  /  400  mots  maximum  (références bibliographiques incluses). Elle sera en format odt ou word.

Les  informations  personnelles  (nom,  institution  de  rattachement,  statut,  adresse  postale  et coordonnées téléphoniques et électroniques) doivent être rassemblées sur la première page.

Des réponses seront adressées aux auteurs à partir du lundi 23 mars 2015.

Les auteurs retenus seront invités à soumettre les supports numériques de leur communication en format calc ou powerpoint, au plus tard le jeudi 23 avril 2015.

Important : Les langues du colloque  « Les frontières de la radio / The Borders of Radio »  sont le français, l’anglais et le catalan. Si le support est en anglais, la présentation sera en français et vice versa. Le catalan, en tant que langue culturelle locale, peut remplacer le français.

5. Rappel du calendrier :

Lundi 23 février 2015, date limite d’envoi des propositions.

Lundi 23 mars 2015, annonce des propositions retenues.

Jeudi 23 avril 2015, envoi des supports numériques de la communication retenue.

Jeudi 4 et vendredi 5 juin 2015, colloque à l’Université de Perpignan.

6. Comité de sélection :

Frédéric Antoine, professeur, Université de Louvain la Neuve, Belgique

Henri Assogba, professeur adjoint, Université de Laval, Québec

Alexandre Badenoch,  professeur associé, Université d’Utrecht, Pays-Bas

Ines Bose, professeure, Université  de Halle-Wittenberg, Allemagne

Jean-Jacques Cheval, professeur, Université de Bordeaux III, France

Eric Dacheux, professeur, Université de Clermont-Ferrand, France

Etienne Damome, maître de conférences, Université de Bordeaux III, France

Béatrice Donzelle, docteure et ATER, Université Paris Est Créteil, France

Golo Föllmer, professeur, Université de Halle-Wittenberg, Allemagne

Peter Lewis, professeur, Université Métropolitaine de Londres, Royaume-Uni

Philippe Maarek, professeur, Université de Paris-Créteil, France

Caroline Mitchell, professeure, Université de Sunderland, Royaume-Uni

Jonathan Pollock, professeur, Université de Perpignan, France

Céline Prado, docteure, chercheure associée, Paris-Sorbonne, France

Emma Rodero, professeure, Université de Barcelone, Espagne

Raphaëlle Ruppen Coutaz, chargée de cours, Université de Lausanne, Suisse

Guy Starkey, professeur, Université de Sunderland, Royaume-Uni

Heidi Svømmekjær, postdoc, Université de Copenhagen, Danemark

Walkscape La marche – paysage


Walkscape

La marche – paysage

 

 Lu il y a quelques mois, le remarquable petit livre de Franscesco Careri « Walkscape », sous titré « La marche comme une pratique esthétique ».

Pourquoi le menhir est-il dressé en un endroit stratégique, symbolique, à la croisée des chemins, au passage qui relie nomades et sédentaires, et comment l’espace qui l’entoure se transforme t-il en territoires multiples?

Comment le marcheur traverse t-il, construit-il des territoires sociaux, politiques, questionnant les limites, les chevauchements, les frontières, les interstices… ?

Comment se recompose une cité pleine de beautés cachées, aux confins de la ville, dans des tiers-lieux, non lieux, espaces délaissés, exclus, abandonnés…

L’esthétique dans la dé-marche, l’appréhension de mille sensations, entre réflexions d’artistes impliqués dans l’espace contemporain, en perpétuel construction, et celles d’aménageurs flâneurs qui se laissent aller aux bonheur des sens… Un livre qui nous donne de l’allant.

Question personnelle – L’expérience de la traversée, de la mise en avant du sensible, est -elle une sorte de rite initiatique où, en même temps que se révèle l’espace, le promeneur ressort transformé, mâturé, peut-être tous simplement plus citoyen ?

Je ne peux pas ici m’empêcher de réunir les deux néologismes que sont soundwalk et walkscape, tous deux invitant à la marche dans une approche partagée, sensible et paysagère.

A l’instar de la soundwalk (balade sonore) la notion de Walkscape – Marche/paysage, est indissociable de  l’action effectuée en traversant moult lieux pour y lire et ou y construire une œuvre immatérielle, un parcours d’une infinie richesse et diversité, parcours invitant à l’exploration urbi et orbi, à la fois terre à terre et spirituelle, à la construction d’une esthétique au pas à pas.

Marcher, regarder, écouter, en ne se contentant pas de jouir, ou de souffrir, au fil des kilomètres, mais aussi de participer à l’élaboration de potentielles beautés, ou laideurs, nées de promenades, de flâneries, d’errances, de randonnées, de balades, de déambulations…

Ecouter les voix d’une villes, en contrebas, dans un dédales de ruelles, résonnant dans les minéralités discontinues et tortueuses d’un très vieux quartier, sous la lumière déclinante  d’une chaude journée d’été, constitue une expérience inoubliable, à la condition que l’on soit en capacité d’en saisir les charmes intrinsèques. La marche nous apprend, modestement, lentement, patiemment, à nous irriguer des sons et des lumières, des odeurs et des saveurs, à décaler nos perceptions pour parfois nous dessiner un tableau coloré, ou écouter une musique des lieux à 360°. Construction de l’œil et du regard complice. Construction du matériel et du sensible entrelacé.

Plus on progresse en se donnant le temps de la contemplation, en restant sujet au ravissement béat, à l’étonnement candide, même si parfois, il peut y avoir répulsion, dégoût, mal-être, plus on est à même de profiter de la scène paysagère tout à la fois traversée et fabriquée quasiment à l’improviste. Partager cette pratique, dans une réflexion critique, nous conduit à nous confronter au terrain social, politique, au sens large du terme. La cité se regarde et s’écoute en la parcourant de concert, dans une forme de résistance à une vision d’aménageurs parfois  trop détachée du terrain et de ses habitants, à lutter contre une course en avant effrénée, qui ne prend plus le temps de se poser quelque part, au risque de souscrire à une unification urbaine galopante. Soundscape et walkscape constituent une forme de résistance propres aux promeneurs engagés, et à tous ceux qui leurs emboîtent le pas, dans une société en marche.

PAS – PARCOURS AUDIO SENSIBLES ET DÉCALAGES POÉTIQUES


PAS – Parcours Audio Sensibles

Ce qui peut révéler toute la beauté et l’attrait d’un paysage sonore n’est pas tant ce qu’on y entends, et encore moins l’éventuel dispositif employé pour l’écouter, mais le décalage poétique dont on imprègne le lieu et le geste d’écoute.

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A PROPOS DE PAYSAGES SONORES


PAYSAGES À PORTÉES D’OREILLES

Partant de deux maximes « un exemple vaut mieux qu’un long discours  » et « on n’est jamais si bien servi que par soi-même,  je vous propose deux paysages sonores en écoute.

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FLÂNERIE MULTIPLE

Le premiers, est composite, ou composé, ou plutôt recomposé, à partir de multiples fragments de balades sonores enregistrées dans divers lieux et moments. Cette pièce, écrite pour une audition publique, nous emmène ici et là, au gré des pas, des flâneries et des ambiances sonores.

ÉCOUTEZ ICI

… Un portail musical, tout près de chez moi, un promeneur siffleur testant l’acoustique des gares, une chanteuse s’échauffant dans une immense minoterie désaffectée, un atelier avec des enfants autour d’un bestiaire imaginaire, Madagascar, ses voix et musiques, une église lyonnaise où joue un saxophoniste, un soir de pluie, des réverbérations, des passages, des histoires, des ressentis, des rues, des villes, Bruxelles, Vienne, Tananarive, Toulouse, Lyon… Le réel se frotte à l’imaginaire, les lieux et les moments se télescopent, se superposent dans une improbable musique où l’oreille est au cœur-même des sons. Des sons tous, au départ, « naturels », ou tout au moins existants. Nous sommes confrontés à la fluctuence recomposée de paysages singuliers, qui n’existeront in situ qu’au moment fugace de l’écoute et de la captation, et à celle de paysages quasi universels, où la musique des lieux partagée nous ramène toujours aux geste auriculaire de l’homo-écoutant…

PAS (Parcours Audio Sensible) – Duo d’écoutes

La deuxième, à l’inverse de la première, respecte rigoureusement une unité de temps, de lieu, et d’action. Elle compose le premier volet d’un projet  « PAS » (Parcours Audio Sensible) – Duo d’écoutes avec Céline Grisoni (danseuse)

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Le contexte, les containtes

Un lieu donné, espace urbain, périurbain, site naturel, architectural, industriel, touristique, trivial…
Desartsonnants, invite un résident, ou une tierce personne, à partager une promenade de concert.
Un rendez-vous est pris.
L’invité choisit le lieu, la durée, le rythme, le parcours…
Un dialogue s’établit autour des choses vues et entendues, des ressentis, des impressions, images mentales, spontanées…
Ce parcours est enregistré dans son intégralité, comme une mémoire, trace sonore et objet/matière sujet à réécriture.
La matière sonore captée in situ pourra ainsi être, par la suite, retravaillée, éventuellement associée à des photos, écrits, et ensuite installée ici ou là, en prolongement du parcours, enrichi d’expériences de terrain en duo…
Une œuvre participative, à plusieurs voix, déambulatoire, contextualisée, se construira ainsi, au gré des rencontres et des promenades.

ECOUTEZ ICI

Parcours effectué à Lyon, avec Céline Grisoni, danseuse, len novembre 2014, à 17H, départ nuit tombante.
Gare et quartier Saint-Paul, Saint Jean, Quai de Saône, Place des Jacobins.

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D’autres sont en cours de montage et en attente d’un prochain PAS in situ.

Intéressés par ce projet ? Dites le moi ! desartsonnants@gmail.com

PROMENADES SONORES – PAS – PROMENADE AUDIO SENSIBLE


PAS
PROMENADE AUDIO SENSIBLE

by Desarts Sonnants

PAYSAGE SONORE, MÉMOIRES CÉVENOLES, ET D’AILLEURS…


MÉMOIRES CÉVENOLES, ET D’AILLEURS

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Les magnifiques jardins ethnobotaniques de la Gardie, nichés dans un superbe écrin de garrigue cévenole…
Une rencontre autour de la mémoire, ou plutôt des mémoires. Celles de jardins, de la nature, de la terre, du vent, de l’eau, des paroles, des vies, des amitiès, des sons, des traditions, des rêves…
Une belle journée où l’on se promène, où l’on écoute, les lieux, des contes, une forge, un sublime flamenco…
Et nous finissons par un parcours nocturne, jalonné de poésies, d’improvisations vocales et instrumentales, de lumières  et de sons fugaces et graciles…

 EN ÉCOUTE ICI

Avec Alain Joule, Pascale Goday, Arzala, Desartsonnants…

EXPOSITION D’ARTS SONORES ET DE CRÉATION MULTIMÉDIA – (h)ear XL II


(h)ear XL II

26/09/2014 – 09/11/2014

Multimedia Sound Art exhibition

Kunstencentrum Signe (art centre Signe)
Heerlen, the Netherlands

 

26/09 | 20.00 | OPENING
* Dick Rijken, director of STEIM (Studio for Electro-Instrumental Music)
* Performances by Joep Hinssen (NL) | Leo Bettinelli (AR) | Jos Smolders (NL)

24/10 | 20.30 | DRONE EVENING
* Performances by thisquietarmy (CAN) | Oubys (BE)

31/10 | 20.30 | MOVIE EVENING
* Movie ‘Blootgeven’ with live musik by Jan Kees Helms (NL)
* Performances by Post Mortem (NL) | Red Stars Over Tokyo (BE)

09/11 | 14.00 | FINISSAGE
* Performances by Ti Femme (USA/NL) | Hellvete (BE) | Janneke van der Putten (NL) & Christian Galarreta (CL)
* Vega food surprise

MULTIMEDIA SOUND ART EXHIBITION
Categories: Sound Art installations, video’s, interactive media, unusual sound objects, self-made instruments, soundscapes, movies, small setup performances and more… presented by individuals, groups or collectives engaged in the production of Sound Art created with new/innovative media technologies or experimental uses of more conventional equipment.

PARTICIPANTS…

INSTALLATIONS
Faxen (AT)
Natasha Taylor (UK/NL)
Stefan Donchev (BG)
Tina Tonagel (DE)
Baghdassarians/Baltschun (DE)
Anja Erdmann (DE)
Andreas Trobollowitsch (AT)
Timo Kahlen (DE)
Frans Roovers (NL)
Andrew Bluff (AU)
Zeno van den Broek (NL)
Leo Bettinelli (AR)
Simon Weins (DE)
Mario van Horrik (NL) + Petra Dubac (NL)
Esther Kokmeijer (NL) + Gerben Kokmeijer (NL)

VIDEOS
Laura Focarazzo (AR)
Julian Scordato (IT)
Lisa Gervassi (MX)
Mads Emil Nielsen (DK)
João Ricardo | OCP (PT)
Jan M. Iversen (NO) + Tzesne (ES)
Ginnetta Correli (BR)
Alexander Senko (RU)
Roberto Zanata (IT)
Philippe Cavaleri (BE)
Yiannis Kranidiotis (GR)
Benna (IT)
Jean Philippe Loridan (Pitch-Visualive) (FR)

AUDIO
Pablo Sanz (ES)
Alan Dunn (UK)
Russ Young (UK)
Renata Roman (IT)
Ivan Raph (BE)
Michele Scariot aka No Dolby (IT)
Sandrine Deumier (FR) + Philippe Lamy (FR)
Francesc Marti (ES)
Karin Senff (AU)
Sunnstede (FR)
David Prescott-Steed (AU)

PERFORMANCES
Joep Hinssen (NL)
Leo Bettinelli (AR)
Jos Smolders (NL)
thisquietarmy (CA)
Jan Kees Helms (NL)
Post Mortem (NL)
Red Stars Over Tokyo (BE)
Ti Femme (USA/NL)
Hellvete (BE)
Janneke van der Putten (NL) & Christian Galarreta (CL)

(h)ear | kuS
c/o Mike Kramer (artistic leader)
Willemstraat 91b, 6412 AP Heerlen NL
info@h-ear.org
www.h-ear.org

CDMC – RENCONTRE PUBLIQUE ‘Création musicale et jardins #5’ Thème : « Promenons nous… »


CDMC – RENCONTRE PUBLIQUE

‘Création musicale et jardins #5’

Thème : « Promenons  nous… »

Les promenades sonores, signes de leur temps, tissent une relation particulière – voire intime – avec l’environnement, qu’il soit naturel ou urbain. Ces parcours aux multiples facettes sont l’œuvre d’artistes issus de différentes disciplines. Marcher et écouter une proposition spécifique ou bien tout simplement ce qui nous entoure offre ainsi un champs exploratoire permettant de « vivre de paysage », ce que prône dans son dernier ouvrage le philosophe François Jullien *, pour qui le paysage n’est plus affaire de « vue », mais « du vivre », avec tous nos sens…

* Vivre de paysage ou L’impensé de la Raison,

 Editions Gallimard, 2014

Intervenants : Rodolphe Alexis, artiste sonore et preneur de sons, Mathieu Delaunay / Atelier de Papier, Baptiste Lanaspeze / Editions Wildproject & Programme MetropolitanTrails, Olivier Le gal / Atelier Mu, Gilles Malatray / Desarsonnants – Territoire sonores et Géophonie, Stéphane Marin / Espaces Sonores, Julie de Muer, auteure et productrice marcheuse, Julien Poidevin /Géosonic, Corinne Pontier / Ici même (sous réserve de modification)

Coordination : Sophie Barbaux

Modération : Sophie Barbaux et Gilles Malatray

> 6 juin 2015

Jardin des Plantes / Musée national d’Histoire naturelle , Paris

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Réservations : 01 47 15 49 86 ou cdmc@cdmc.asso.fr

ANNEXES

D’autres ressources et réflexions :

 http://syntone.fr/xavier-thomas-lecoute-en-marche/

Soundwalking

Article Desartsonnants

Chemins d’écoute – La pratique du soundwalk (promenade sonore) en écrits

Comme vous l’avez sans doute constaté, Desartsonnants aime l’écoute en marche, au sens littéral du terme. Il la pratique régulièrement, l’explore, en cherche des déclinaisons, des modes de contextualisation. Il expérimente différentes formes de déambulations auriculaires avec d’autres artistes plasticiens, écrivains, conteurs, danseurs…, des aménageurs, des chercheurs, des écoutants de tous crins. Il use de ces chemins d’écoute sans cesse réécrits au fil des pas, pour réfléchir à nos propres postures d’écoute au quotidien, mais aussi à celles, plus extraordinaires, qui nous offrent un décalage sensoriel propre à jouir de perceptions environnementales élargies. Il questionne nos relations avec l’espace, le son, nos co-habitants/co-écoutants, la construction de paysages voire de territoires sonores partagés.

Au-delà de la (dé)marche d’écouteur public, via des approches esthétiques qui ne perdent jamais de vue une forme de militance pour la belle écoute liée à l’écologie sonore, celle que nous a fait découvrir Murray Schaeffer, une réflexion sur les motivations, les modes d’actions, d’écritures in situ, les traces, les interactions et transdisciplinarités, les médiations… constitue à la fois un prolongement et un moteur pour arpenter de nouveaux terrains d’écoute.

Pour alimenter ses propres expériences et recherches, Desartsonnants puise également dans un large vivier de textes écrits par différents artistes marcheurs écoutants, chercheurs dont il vous repose ici une sélection, car le geste de déambuler comme celui de réfléchir à la question de l’écoute, s’enrichit un peu plus encore dans le partage.

NB : La plupart de ces textes sont en anglais.

Liens ressources

http://monoskop.org/images/9/90/Chion_Michel_Le_promeneur_ecoutant_Essais_dacoulogie.pdf

http://www.cjc-online.ca/index.php/journal/article/view/2543/2286

http://spectrum.library.concordia.ca/6655/4/soundwalking_improvisation.pdf

http://www.matthewsansom.info/teaching/ug/ss/AE&soundwalking.pdf

https://www.academia.edu/1544436/Soundwalking_at_night

http://issuu.com/lbarbi/docs/soundwalk

http://fr.scribd.com/doc/216738593/Balades-Sonores-Carnets-de-Notes

http://fr.scribd.com/doc/212484867/Cartographie-ABIABO

http://fr.scribd.com/doc/183094282/re%CC%81sonances-urbaines

http://fr.scribd.com/doc/213514511/Drever-Soundwalking-Aural-Excursions-Into-the-Everyday

http://research.gold.ac.uk/8655/1/aia-daga13_Drever_soundwalking_paper.pdf

http://www.happynewfestival.be/uploads/docs/album_77_The_art_of_soundwalk.pdf

http://www.academia.edu/6041177/Categorization_of_Soundwalk_projects_-_abstract_from_my_masters_dissertation_for_the_programme_Music_Culture_and_Communication

http://www.andrasound.org/archive/soundwalks_andrasound.pdf

http://flrec.ifas.ufl.edu/hochmair/pubs/Soundscape_hochmair.pdf

http://cct335-w11.wikispaces.com/file/view/cardiffmillersoundwalk.pdf

http://resonancenetwork.wordpress.com/2013/04/14/the-art-of-soundwalk/

BALADE SONORE, CARNETS D’ÉCOUTE EN MARCHE, DEUX TEXTES EN ÉCHOS


CARNETS D’ÉCOUTE EN MARCHE,     DEUX TEXTES EN ÉCHOS

BALADE SONORE À L’IMPROVISTE

Hier, trois heures de déambulations urbaines et lyonnaises consécutives. Une errance auraient dit les situationistes. Beaucoup de dénivelés, de petites rues, passages, escaliers, places… Beaucoup de sons, de couleurs, de rumeurs, de surprises (un clocher carillonant la Marseilllaise, un défilé militaire puis une manifestation sociale dans la foulée), de formes, de perspectives, de points de vue, de points d’ouïe, d’ambiances… Une bonne fatigue et l’impression d’avoir assimilé un peu plus l’esprit de ma ville, et par extension, de bien d’autres cités ou lieux. Le sentiment également que plus j’arpente et ausculte des paysages au quotidien, plus ils m’échappent en se ramifiant dans d’infinies déploiements et subtilités. Cette impossibilité, ou improbabilité, d’en embrasser l’essentiel, d’en faire le tour, même a minima, est d’ailleurs plutôt réjouissante tant elle me laisse d’attrayantes perspectives.

SUITE EN DÉRIVATIONS, LE PARCOURS D’ÉCOUTE COMME ŒUVRE ARTISTIQUE ?

Lors de ma précédente errance urbaine, naturellement propice à l’écoute et à la réflexion (voir le texte ci-avant), je réfléchissais une fois encore au statut de la balade sonore et, par rebond, de celui qui l’écrit et la pratique in situ. Je me demandai ce qui, lorsque je décidai d’inscrire un parcours d’écoute comme un geste artistique, ce que je fais volontiers, faisait qu’une promenade devenait œuvre artistique.
Est-ce le fait de la qualifier mordicus comme une proposition artistique, de la nommer volontairement ainsi, s’appuyant sur le fait que beaucoup de rites et religions affirment que nommer c’est reconnaître, incarner, faire exister en tant que tel ?
Est-ce le fait de l’inscrire dans une programmation artistique, un festival, de la frotter à d’autres créations, à des pairs, à un public venu pour découvrir des artistes et des œuvres ?
Le fait d’embarquer un public dans une écoute esthétique, collective, comme à un concert de ville ou de nature (re)musicalité par une posture d’écouteur performer sensible, assoit-il une légitimité à produire de l’art, qui plus est de l’art sonore ?
Ou bien encore est-ce la qualité des paysages choisis, y compris et surtout sonores, leurs atouts esthétiques, ce qui touchera notre sensibilité, dégagera de la charge émotive ? Ou bien peut-on convoquer le message véhiculé par un discours, une attitude, la surprise, le décalage poétique mis en avant dans le parcours, qui lui attribueront le statut recherché ?
Sans oublier, peut-être, la présence, le charisme, la pertinence de l’auteur guide de la déambulation.
La reconnaissance du public, associée à celle de la presse, des média et critiques, pèseront t-elles dans la balance, appuyant ainsi, ou non, une reconnaissance ?
Les traces connexes, installations, mises en scènes, performances concomitantes, photos, écritures, créations sonores a posteriori, serviront t-elles à assembler une œuvre plus composite qu’il n’y parait de prime abord ?
Bref, beaucoup de critères et d’approches se posent pour différencier, sans forcément porter des jugements de valeur, ce qui pourrait être un exercice pédagogique, d’un parcours touristique et culturel, à une expérience artistique revendiquée.
En reprenant les actions et recherches effectuées dans de longues marches in situ de land artistes tels Richard Long et Robert Smithson, et plus récemment les Stalkers, ont peut poser différents postulats qui d’ailleurs émergent déjà dans les questions préalablement posées.
Premier postulat, une marche sonore artistique est directement liée, voire même intrinsèquement engendrée par les paysages traversés, leurs beautés ou leurs non beautés (les non sites ou non lieux de Smithson). Elle est transcendée par les émotions que procurent les sites explorés, de l’émerveillement à une forme de peur malaise en passant par toute une gamme de ressentis, jusqu’à l’indifférence et l’ennui parfois. Elle est pérennisée via le bouleversement sensoriel qui fera voir ou entendre aux participants, les choses sensiblement différemment, suites à ces traversées.
Deuxième postulat, c’est l’acte lui-même, l’action (opéra), la marche physique, le cheminement/écriture en mouvement, qui prendront l’ascendant sur les milieux traversés. C’est le corps, dans ce cas qui se trouvera au centre, acteur d’une performance en devenir, ou en tout cas ses actions en mouvement qui feront œuvre, même si cette dernière demeure immatérielle et éphémère.
Enfin, on peut penser que c’est un ensemble de postures, d’événements, de traces, qui feront, de la balade sonore, selon les degrés de perceptions physiques ou mentales, les rencontres et aléas du lieu et du moment, une création artistique à part entière. Ainsi, on considérera un tissage de gestes, de sites, d’itinéraires et d’écritures diverses, qu’elle soient vidéo, photographiques, littéraires, graphiques, cartographiques, sonores… comme une forme de dispositif modulable, qui inscrira un parcours d’écoute comme une œuvre d’art paysagère.
En cela, la marche sonore, sans chercher à tout prix à la faire entrer dans des cases, se rapproche à la fois d’une forme d’installations/écritures in situ, éphémères et intangibles, d’errances post situationnistes et de performances liées à un art sonore environnemental polymorphe.

Le promeneur écoutant, une figure du nomade urbain ?


Le promeneur écoutant, une figure du nomade urbain ?

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Au néolithique, l’homme apprend à cultiver et à élever, et ainsi à aménager un territoire, à créer des enclos et au final  se sédentarise dans ce qui deviendra au fil du temps une ville. Jusque là chasseur-cueilleur, il suivait pour se nourrir, en fonction de la topologie, du climat, des ressources en eau, les cheminements d’animaux et profitait des cueillettes effectuées tout au long des déplacements. Des spécialistes parlent de parcours erratiques, au gré des mouvements de la gente animale et des ressources rencontrées in situ. Le promeneur écoutant se retrouve parfois dans la situation de l’errance, généralement urbaine, contrainte par les sources ou ressources sonores rencontrées ou recherchées. Il suit des chemins dans une sorte de jungle urbaine qui n’emprunte plus forcément les voix fonctionnelles tracées par les impératifs du travail, de la consommation, du loisir. Il rejoint en cela l’errance chère aux situationnistes debordiens. Arrivé dans un secteur d’écoute pour lui encore vierge, il commence à défricher et déchiffrer de l’oreille les territoires traversés par sa pérégrination. L’écoutant n’est alors plus guidée par des repères liés à des activités sociales bien définies, voire cloisonnées, mais par les aléas du terrain, la rencontre inopinée d’ambiances et de sources pour la plupart mouvantes et fluctuantes. Une fanfare au loin attirera son oreille et ses pas, puis c’est le son d’une fontaine, ceux de conversations animées d’un marché, d’un carillon, d’une gare toute en résonnances… Sa déambulation sera induite par une série d’événements, ou de micros événements sonores, qui inscriront dans la ville un parcours nomade. parfois tortueux, qui ne se renouvellera pas forcément à l’identique à chaque marche. Pour autant, au fil de ses parcours dans un même lieu, le promeneur ne sera pas totalement broyé dans l’inconnu de flux sonores immaîtrisables, se fixant progressivement des points de repères plus ou moins inamovibles. Ces jalons auriculaires (cloches, fontaines), sortes de phares auditifs, atténueront la sensation d’errance, de promeneur en mal constant de points d’accroches, donc dans une forme assez inconfortable de perdition. Je fais volontairement abstraction ici de la vue, de l’odorat qui, s’ils peuvent, à l’identique de l’écoute, inviter à se perdre au gré des rencontres, contribueront aussi à terme, à assoir une géographie maîtrisée, plus rassurante, du paysage. Le promeneur écoutant pourra ainsi, à sa guise, jongler entre deux attitudes somme toute parfaitement complémentaires. Celle d’une errance au gré des accidents rencontrés, convoquant pour en jouir pleinement un degré de sérendipité assumé, et celle du trajet ponctué de points d’ouïe préalablement identifiés, relativement stables, tant géographiquement qu’acoustiquement. Entre le plaisir d’une errance, l’aventure d’un territoire et donc d’une écoute non apprivoisés, non maîtrisés, et celui d’un trajet en partie bornés de repères sonores, les chemins de traverses restent innombrables tant la chose sonore est heureusement partiellement imprévisible.

Entre sédentarité et nomadisme urbain, mon oreille balance !

Desartsonnants, promeneur écoutant

FESTIVAL SONS MIRÉS 2014


FESTIVAL SONS MIRÉS 2014

Les 5, 6 et 7 septembre 2015 à Fabrezan (Corbières)

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C’est un festival tout en sons, en parcours, en voix, en nature…

Une programmation généreuse, originale, ouverte à moult expérimentations où le terme de paysage sonore, au sens large, prend tout sons sens.

Poésie sonore, jazz, musique électroacoustique, promenade naturaliste, haute parlante… il y en a pour toutes les oreilles !

Balade à l’écoute des pattes, ailes, élytres et cymbales – Fernand Deroussen, audionaturaliste

Le programme à télécharger ici

Le site du festival

EXPOSITION, PARCOURS, PERFORMANCE -L’ÉCOUTE S’AFFICHE DANS LA VILLE


EXPOSITION, PARCOURS D’ÉCOUTE, PERFORMANCE 

L’ÉCOUTE S’AFFICHE DANS LA VILLE

Corbas0 copie

C’est un parcours d’écoute urbain, tout au moins une préfiguration.

Selon les contexte, le cadre, l’inspiration du moment, la parole s’affiche, propose, suggère, agite, ironise, poétise des espaces de villes…

Des mots contre des sons, ou bien l’inverse, des sonorités dites ou prédites… Les supports d’affichages habituels sont détournés de leurs propos initiaux et incitent à tendre l’oreille vers la ville.

Affichages dits sonnants

Parcours sonore – Bancs d’écoute


Parcours sonore
Bancs d’écoute

Un trajet dans la ville, ou en péri urbain, voir en milieu rural,est en générale ponctuée de bancs. Placés dans différents lieux, endroits très fréquentés ou plutôts intimes, associés parfois à des points de vue, panoramiques, les bancs constituent des espaces de repos, des ponctuations où la marche s’interrompt pour un instant. Ce sont des lieux propices à la méditation, parfois à la rencontre impromptue, à la lecture d’un roman ou d’une tranche de paysage. Mobilier du regard porté, de l’oreille immergée, tracer un itinéraire urbain via un mailllage de bancs est une expérience où l’on installe des points d’ouïe ici et là, écrivant un parcours d’écoute dans un espace urbain complexe et plus sensible qu’il n’y paraît de prime abord.

Une forme de dérive post-situationiste assise sur l’aléa de rencontres bancales mais néanmoins sérendipiteuses ?

La posture et le cadre d’écoute remodèlent le paysage sonore comme des orientations ostensibles de l’audition vers des sources prédéterminées, quels qu’en soient l’amplitude de leurs champs et la diversité de leurs plans.

L’écoute comme une déambulation rituel, une sorte de cérémonie entre les deux oreilles. Ouvrez le banc  d’écoute !

Dis moi où tu t’assois, je te dirais quel écoutant tu es, peut-être car cela parait, une fois ennoncé, un brin présomptueux…

Exemples en images

Le son des cloches

Banc d’écoute cadrée

Conversation et écoute urbaine

L’oreille sur le pont… Good Vibrations

Cadre d’écoute

De la mer, on voit mon banc; de mon banc, on entend la mer…

L’écoute panoramique, vertigineuse, de fil en aiguille…

Panoramique urbaine, douce rumeur…

Parcours d’écoute, balade sonore – Malve en Minervois

Où les oreilles nous mènent en bateau – Envie de voyage…

Ceci n’est pas un banc, pourtant c’est bien un « promeneur écoutant » qui y est assis…

Fighters of Tenderness – Gilles Malatray – Desartsonnants


 

Source: fightersoftenderness.blogspot.fr

Vendredi 18 juillet 2014
Designer sonore / Gilles Malatray
Le quatrième invité du Meta-Opera / La clé des dormants était un designer sonore. Derrière cette posture bien encrée dans la terre et en parfaite synergie avec les variations constantes du ciel, Gilles Malatray est ce que je j’appelle volontiers « un poète du son » en tant qu’il est un vecteur permettant aux visiteurs du jour de franchir une dimension holistique présente et prospective, à la rencontre de leur propre environnement sonore si familier et pourtant souvent inexploré.

Ce vendredi à la Minoterie et à ses alentours, Gilles nous a servi de guide, nous proposant de tendre l’oreille vers l’écologie sonore, empruntant les chemins d’une poésie naturelle dans laquelle il accompagne et révèle « le promeneur écoutant » sans omettre de faire un brin d’histoire et de rendre hommage à ses prédécesseurs: théoriciens, musiciens, humanistes, philosophes, chercheurs, au milieu d’un glossaire idiomatique incontournable: les vocables de biophonie, acoulogie, géophonie, bioacoustique et les notions de paysages sonores, de promeneur écoutant…. à travers le son des mots mêmes, qui proposent pour certains des concepts. Nous avons pu firter avec les traces mémorielles de quelques pionniers que furent entre autre: Mathieu Crocq, Pierre Schaeffer, Raymond Murray Schafer, Luc Ferrari, Michel Chion et bien sur l’incontournable monument de la philosophie naturelle du son, le passeur merveilleux qu’a été et continue d’être: John Cage.

Un grand merci à notre ami Gilles Malatray pour son écoute profonde et pertinente.

AJ

Gilles Malatray le bruissement des lieux – YouTube


PARCOURS D’ÉCOUTE – LE BRUISSEMENT DES LIEUS

minoterie du Seuil de Narouze (Aude)

 

Quatrième invité du Meta-Opera La clé des dormants
Le designer sonore Gilles Malatray nous prépare et nous accompagne dans une promenade sonore
musique et phrases tags de Gilles Malatray
captation et réalisation filmique Alain Joule

Source: www.youtube.com

See on Scoop.itDESARTSONNANTS – Gilles Malatray – Vers un art du paysage sonore

Art Performance et parcours d’écoute…


Art Performance et parcours d’écoute…
Depuis quelques mois, je découvre véritablement, progressivement, en le côtoyant de près, ce qu’est l’art performance, ou l’art action, selon les terminologies employées. Au-delà des grandes références et de quelques clichés que j’avais fait miens, au fil de rencontres, de voyages et de co-résidences, notamment au et avec le Crane-Lab, je croise des artistes performers de différents pays et pratiques, et surtout les regarde travailler et échange beaucoup avec eux. Ecritures serrées, parfois concises, voire incisives, corps en action, entre objet de représentation et moteur scénique, contextualisation jouant avec ou se jouant des lieux, des objets, de l’espace, parfois du public, décalage poétique, de l’intime à l’extime assumé, parole sociale, politique, se nourrissant de nombreuses références, d’événements, de tranches d’histoires mises en scène, installations plastiques, paroles, sons ou silences gestués… les formes performatives sont extrèmement variées et donc, pour moi en tout cas, assez surprenantes, dans le bon sens du terme. Hors les scènes de représentations habituelles, l’art performance nous montre, nous suggère ou nous assène moultes images dont il nous est difficile de ne pas en ressentir la force, la dérision, l’humour, l’espoir, la colère, la suggestion, le rêve… Elles s’installent dans nombre de lieux, petits ou grands, intérieurs et extérieurs, allant généralement chercher le public là où il se trouve. Ces scènes parfois très courtes, se déploient à différents degrés de réalisme ou d’onirisme, sans convoquer d’énormes dispositifs, de façon plutôt fugitive, éphémère, même si l’action artistique peut être très énergique, voire violente. Des pratiques qui ne manquent donc pas de me questionner. Elles remettent, ou en tous cas remettront vraisemblablement en jeu mon approche de l’espace public, de son écoute, de son appréhension, du partage avec le public, sans savoir pour autant ce qui sera ou non impacté, de quelle façon, à quel moment et à quel degré. J’ai maintenant l’impression que dans certaines représentations artistiques que j’ai suivies comme spectateur, le discours très conceptuel, technique, social, ou la forte présence de dispositifs omniprésent appauvrissaient considérablement la force de l’émotion que je peux ressentir dans certaines performances a priori beaucoup plus modestes dans leur mise en forme. Rapportant cela à la pratiques des parcours d’écoute, balades sonores, et des micros installations mobiles, qui me semblent être les plus proches de certaines actions performatives, toute proportion gardée, je pense que je revisiterai, sensiblement, au fil des projets et des lieux, l’écriture de mes déambulations sono-paysagères. Je le ferai à l’aune des expériences récemment vécues, sans pour autant dévoyer leur objectif initial, mais au contraire en cherchant à rendre encore plus sensiblement, plus physiquement présente la jouissance des scènes acoustiques parcourues.

ALAIN JOULE META-OPERA LA CLÉ DES DORMANTS


ALAIN JOULE

META-OPERA

LA CLÉ DES DORMANTS

Avant Première: le vendredi 20 juin 2014 à 21h

 14 représentations dans un lieu chargé d’histoire: la Minoterie du Seuil de Naurouze (Aude) du solstice d’été à l’équinoxe d’automne

Pour en savoir plus sur l’œuvre

…quelques mots pour présenter la singularité de l’expérience:

temps et espace dilatés, fragmentation de l’oeuvre à travers les miniatures filmiques … un cubisme de forme en quelque sorte…

Opéra en 10 tableaux

Musique, scénographie et livret Alain Joule

Interprètes : Pascale Goday / Alain Joule

Pour voix soliste, chœur et orchestre invisibles

Conception générale, orchestration en temps réel et actions…Alain Joule

Voix, hautbois, actions… Pascale Goday

la clé araigné

Synopsis 

Un événement majeur et inévitable s’est produit avec pour conséquence première un coup de gomme sur les mémoires, l’humanité va devoir réapprendre à communiquer, réinventer un langage compréhensible pour les humains, mais aussi pour tous ce qui est : les animaux, les arbres, les pierres, le vent… C’est un plaidoyer pour une autre communication, plus efficace, plus poétique et profondément respectueuse de la différence.

Trouver la clé des dormants (nom que les menuisiers donnent aux encadrements de portes), c’est découvrir le passage vers un monde autre. Si la porte ouvre sur une pièce ou un couloir, elle nous mène dans un lieu, ou nous permet d’en sortir, mais ce lieu est un lieu terrestre.  Le dormant conduit notre imaginaire vers un non-lieu. Convertir ce non-lieu en réalité communicante c’est le vecteur que déroule cet opéra dans son fond et dans sa forme délibérément ouverte et mobile….

En savoir plus sur l’œuvre

Au service d’un sujet  universel :  ici l’apprentissage de la communication ou plus exactement le réapprentissage pour une autre communication, La clé des dormants est une œuvre de forme opéra en tant qu’elle se montre à travers plusieurs disciplines traitées comme des formes autonomes et complémentaires : le texte, le son, la peinture les installations plastiques, les arts visuels, le mouvement des corps ainsi que le déplacement (téléportation) des lieux que permet l’installation vidéo dans  la Minoterie du seuil de Naurouze…

Le Meta-Opera se déroule dans une temporalité et un espace dilaté. La soliste est physiquement présente pour interpréter durant l’été, 10 fois l’œuvre  en des temporalités proposées par la partition. Après chaque représentation, la mémoire du spectacle est en partie réinjectée dans l’installation, de ce fait le lieu est directement relié au spectacle vivant. Les œuvres picturales, filmiques, photographiques, textuelles et sonores présentées questionnent le processus de mémoire par rapport à la spécificité de ce lieu riche d’histoires et de ce qui s’y sera joué : La mémoire des livres n’est pas celle des arbres, des pierres, de l’eau du vent. Réunir ces deux catégories de mémoires est un événement poétique important, une interrogation permanente sur l’espace et le temps. Les 10 tableaux constituent le corps vivant de l’installation. Des résonances en forme de prolongements seront à découvrir sous forme d’œuvres plastiques, textuelles, filmiques et sonores implantées dans la totalité du bâtiment. La forme résolument autonome et complémentaire de l’ensemble de ces fragments permet au visiteur de se promener librement dans l’espace et dans le temps, le sens de la visite et sa temporalité étant adaptables à la sensibilité ou/et à la fantaisie de chacun. C’est le concept de la forme Meta-Opera.

Ainsi l’installation prolongement permanent de l’opéra permet au visiteur de déambuler, de rencontrer des “entrées“, des “corridors” où il peut gérer son temps à sa convenance, choisir sa place, s’adonner à une déambulation permanente ou passagère, gérer ses déplacements à l’intérieur de l’œuvre.

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Le lieu

La communication et la mémoire sont les mots clé de cette aventure.

Le Meta-Opera : La clé des dormants est un événement spécifique adapté à un lieu riche d’histoire.

La minoterie du Seuil de Naurouze située sur la ligne de partage des eaux a durant 300 ans représenté le cycle de la vie reliant en un cercle infini, la terre le ciel et les hommes…, se nourrissant de l’eau du ciel pour alimenter ses turbines, elle accueillait les semences de la terre puis en transformant le grain en farine par le meunier puis le boulanger elle donnait aux hommes leur pain quotidien

Le moulin, la symbolique du grain du meunier, la vie, le pain, l’agriculture, la semence, les moissons, l’eau qui coule, arrose et nourri la terre et les hommes.

Dates

  • Juin : les vendredis 20 et 27
  • Juillet: les vendredis 4, 11, 18, 25
  • Août: les vendredis 1, 8, 15, 22, 29
  • Septembre: les vendredis 5, 12 et le dimanche 21

Artistes invités

19 H, des artistes invités proposent leurs travaux, qu’ils confrontent  aux vibrations du lieu.
21 H,  Meta-Opera: La clé des dormants.

27/06/14 :         Jonathan Zwaenpoël  (Compositeur- Euphonium)
04/07/14 :       Trio Sonus Vivendi  (Patricya Rydzok voix textes / Jean-Jacques Di Tucci piano / Gilles Dalbis percussions
11/07/14 :          Laurent Avizou (guitare objets)- Christine Couzi (danse)
18/07/14 :         Gilles Malatray (créateur sonore – responsable desartsonnants etc..)
25/07/14 :         Jean-Léon Pallandre (Compositeur)
01/08/14 :         Elisa Trocmé (Clarinettes etc…)
08/08/14 :         Heddy Boubaker (Synthétiseur modulaire etc…)
15/08/14 :                ?
22/08/14 :          Olivier Gailly  (violoncelle)
29/08/14 :          Geneviève Choukroun (chorégraphie-Danse) Michel Bougan (Danse)
05/09/14 :          Michel Mathieu ( Actions)
12/09/14 :           Pablo Poblete (Actions poétiques)

Extraits vidéo

Sites

http://alainjoulecom.com/

http://fightersoftenderness.blogspot.fr/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marches d’écoutes – Espaces sonores


ÉcouteS d’espaceS / EspaceS d’écouteS

MarcheS d’écouteS

Considérant l’art sonore comme un art de l’espace, Stéphane MARIN invite un groupe de 15 à 20 personnes à (re-)découvrir, en marche, l’environnement sonore d’un territoire par le biais de différents types d’expériences sensibles d’écoutes. Que se soit à oreilles nues, ou « augmenté » par nos parasons, le monde sonne autrement dès qu’on commence consciemment à l’écouter.

Pendant cette promenade, Stéphane MARIN vous accompagne, et suggère subtilement, des points d’ouïe, invite à d’autres manières de tendre l’oreille. Que ce soit au contact de la matière sonnante, dans la plus proche intimité de l’objet sonore, ou encore, à l’écoute des résonances naturelles d’un lieu, il tisse, peu à peu, pas à pas, une trame sonore partagée avec l’auditoire. De cette expérience commune unique, un paysage sonore se dessine alors, ici et maintenant, là où l’on n’entendait que des bruits…

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Invité par Via la Rue dans le cadre du Natur’art 2014 porté par le Conseil Général de la Charente Maritime sur l’Espace Naturels Sensibles de l’Ecomusée du Marais Salant de l’Île de RéStéphane MARIN (directeur artistique de la Cie Espaces Sonores) est parti à la rencontre des environnements sonores de cette île (les 22 et 23 mai derniers) afin, d’y définir les trajectoires de ce parcours à ouïr, et d’y effectuer des enregistrements de terrain qui serviront à « augmenter » l’écoute du public ce 08 juin prochain à partir de 14h.

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Plus d’infos ici:

http://www.espaces-sonores.com/#!espaces-dcoutes–coutes-despaces/cb5i

 

En écoute là:
 

Plus d’actus :

http://www.espaces-sonores.com/#!actualites/c1kin

 

Sur France Culture :

http://www.franceculture.fr/emission-l-atelier-du-son-espaces-sonores-avec-stephane-marin-%20-le-bruitagene-2014-04-18

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Au plaisir d’inouïr ensemble à cette occasion.
Toujours @l’écoute.

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Stéphane MARIN
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Metteur en Son
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Espaces Sonores

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06-87-30-93-10
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soundcloud.com/espaces-sonores

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RÉFEXION DÉSARTSONNANTE : ÉCOUTER VOIR – VOIR ÉCOUTER !


RÉFEXION DÉSARTSONNANTE : ÉCOUTER VOIR – VOIR ÉCOUTER !

23 Décembre 2013

Cour des voraces - Traboule - Lyon 4e

Cour des voraces – Traboule – Lyon 4e

Ecouter voir – voir écouter !

Dans certaines circonstances, écouter en fermant les yeux peut favoriser une prise de conscience de la diversité et de la spatialisation des sons environnants, et aider ainsi à s’immerger plus profondément dans un espace acoustique sans cesse changeant dans ses multiples plans et sources sonores.
Néanmoins, au travers des expériences faites durant moultes balades sonores, la vue et l’ouïe (sans compter l’odorat), forment sensoriellement une bien belle équipe ! l’un jouant vis à vis de l’autre le rôle d’un exhauseur sensoriel. Le regard, loin de prendre le pas sur l’audition, si toutefois celle ci a été placée sciemment au premier plan par une mise en condition adéquat, renforce incontestablement l’image sonore en lui offrant souvent de magnifiques cadres d’écoute, ou en créant des atmosphères propices à la perception d’une incroyable poésie des lieux.

Exemples de lieux propices à des contemplations sono-visuelles

– Une tombée de nuit hivernale à Auch, subtiles lumières blanches, bleues, dorées, des pas résonnants dans une rue piétonne, une grue chantante sur le haut de la ville, la rumeur du bas, vers la plaine du Gers, une incroyable résonance de cour intérieure, dans une pénombre doucement grandissante. Passage de la clarté vers une obscurité crescendo où les sons emboîtent le pas dans leur propre atténuation…

– Nantes, une fin d’après-midi estivale, un groupe d’écoutants, blottis contre un portail de garage, au fond d’un évasement formant visuellement un véritable pavillon en mêmes temps qu’un cadre guidant l’écoute vers des lointains peuplés de moultes sonorités, aussi paradoxalement diffuses qu’identifiables.

– Neerpelt, Belgique, un parc d’installations sonores en bordure de nuit, une allée très étroite, bordée de hautes et épaisses haies de lauriers très touffues, des sons multiples, faune avicole encore présente, à la fois discrète, et prégnante, entendus sans que l’on puisse précisément en deviner précisément l’origine, posture acousmatique par excellence. Une sorte de longue dune centrale, arrête saillante coupant le parc en deux, vient au contraire dégager notre écoute vers des lointains où sons urbains se mêlent aux activités sportives plus proches et à celles de certaines installations sonores.

– Vienne, Autriche, un après-midi d’été, sous un immense dôme au centre de la vieille ville historique. Des sons traversant de part et d’autres cet édifice imposant, rebondissants amplifiés par des réverbérations cathédrales qui nous poussent à tester vocalement l’acoustique du site. Une expérience d’écoute urbaine où la masse architecturale formant le décor est en parfait accord avec l’ambiance auriculaire expansive.

– Madagascar, Tananarive, quartier d’Anakelele, plein centre ville, fin d’après-midi, une belle et chaude journée d’hiver (tropical). Un immense escalier descendant d’une colline, et remontant sur une autre en vis à vis. Dans l’escalier, une foule de marchands, de promeneurs, de passants. Au bas, un gigantesque et tentaculaire marché à ciel ouvert et dans des allées couvertes, le tout bruyamment coloré.
Une percée, une perspective visuelle et auditive fascinante, une traversée toute en lumières, en sons en couleurs, en odeurs !

– Chalon-sur-Saône, un matin hivernale ensoleillé, sous un kiosque à musique. Posture visuelle panoramique, sons extérieurs à 360°, sons intérieurs curieusement amplifiés et colorés par la focale du toit dôme.
Mixe des deux ambiances intérieur/extérieur surprenant et magique. Expérience similaire, vécue sous le kiosque à musique de la place Pinel à Toulouse.

– Villeurbanne, sur le toit Terrasse de la colossale mairie venant barrer l’emblématique quartier des Gratte-Ciel, dans une architecture post stalinienne. Temps ensoleillé, et belle lumière hivernale. D’incroyables perspectives visuelles quasi aériennes, le centre ville à nos pieds. Une douce rumeur de laquelle se détachent de multiples sons de voix, musiques du marché de Noël, voitures (non envahissantes). Un exemple archétype d’équilibre son/image, de la proximité au lointain, d’un surplombant où les sons montent sereinement vers nous.

– Villeurbanne encore. Niveau – 7 d’un parking souterrain. Aucune une voiture à cet étage ce jour là. Grondement des ventilations. Incroyables résonances de chaque sources sonores s’enroulant autour d’une immense rampe hélicoïdale bétonnée. Une pénombre minérale qui renforce cette ambiance véritablement underground.

– Orléans un jour pluvieux et très fraîchement humide. La Loire en crue sauvage gronde ! Des bancs la surplombant nous offrent un point de vue-point d’écoute où le fort courant des eaux plaque sur les quais un continuum sonore impressionnant. La lumière comme l’eau est grise et vibrante. Rarement je n’aurais entendu grogner si fort un fleuve sous un ciel d’un gris sourd et menaçant. Paysage d’un Pays de Loire souvent assez serein, mais ici tourmenté entre nuages, pluies et eaux tumultueuses.

– Mons, Belgique, une belle nuit de début d’automne. Un banc surmontant la ville, au pied d’un imposant et beffroi qui carillonne régulièrement, rythmant l’espace de ses nombreuses mélodies tintinnabulantes. Nous somme à une croisée de quatre routes étroites, pavées, minérales à souhait, qui dévalent toutes vers le bas de la ville. Point stratégique où l’œil comme l’oreille sont à la fête et perçoivent distinctement les plans et les flux sonores comme dans un véritable théâtre acoustique où l’oreille est à la fête.

– Lyon, dans l’une des plus célèbres traboules du Quartier de la Croix-rousse, la Cour des Voraces.
Un escalier monumental ponctué de plusieurs paliers terrasses et fermé d’un autre escalier couvert, grimpant en « Z » à flanc d’une imposante façade. Un ensemble architectural remarquable de l’habitat « Canuts ». Des points se vue qui n’ont d’égaux que les écoutes associées. Portes, pas, voix, échappées sur la rue, grincements, musiques et tranches de vie quotidienne distillées par les fenêtres ouvertes forment une composition plutôt douce et équilibrée. Telles certaines cathédrales, la majesté du lieu semble inviter à un certain respect, y compris dans la modération de ses propres productions sonores.

Cette liste est bien évidement non exhaustive tant ce genre de confrontations synesthésiques peut se trouver, souvent de façon tout à fait inattendue, au détour d’une place, d’une rue, d’un instant privilégié dont il faut saisir l’opportunité.

Article reblogué de Desartsonnants Overblog

11e SEMAINE DU SON, CIRCULEZ, Y A RIEN À VOIR – DIGNE LES BAINS


À Digne, la 11ème Semaine du Son, CIRCULEZ, Y A RIEN À VOIR, se déroulera du samedi 1 février au samedi 8 février 2014 à Digne-les-Bains (Alpes de haute-Provence). Des évènements (ateliers, performances sonores, expositions, conférences, débats, interventions dans la ville) seront proposés par les trois lieux partenaires : le Musée Gassendi, l’École d’art IDBL et le CAIRN Centre d’art.

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Programmation

Du 1er au 8 février, Musée Gassendi de 13h30 à 17h30 – Entrée libre
Image 6, Knud Viktor, installation sonore

L’installation sonore en quadriphonie présentée au musée Gassendi de Digne-les Bains nous invite à plonger dans l’univers de ce grand artiste qu’était Knud Viktor. Décédé en 2013 à Copenhague où il était retourné vivre en 2010, sa disparition s’est faite aussi discrète que le personnage. Un hommage lui est ici rendu.

Né en 1924 à Copenhague, Knud Viktor est un des artistes de l’art sonore. C’est dans un site naturel d’une grande beauté au pied du Lubéron où il a vécu une grande partie de sa vie qu’il a puisé tous les sons de son oeuvre. Dès 1961, Knud Viktor s’est défini comme « peintre sonore ». Il n’avait d’autre point de vue que les sons qui l’entouraient, d’autre atelier que ce monde qu’il captait et nous a transmis. Collecter des sons naturels implique de vivre avec eux, se fondre dans leur espace pour en comprendre l’organisation. Knud Viktor se déplaçait à pied, lentement et en silence, à l’écoute de ces sons qu’il utilisait comme des couleurs.
Juché sur des rochers pour capter les sons provoqués par l’érosion, ou à plat ventre dans la garrigue pour intercepter les palabres des fourmis, les mélodies insolites du ver à bois, de l’escargot croquant une salade, ou du lapin qui rêve au fond de son terrier, c’est ainsi qu’il a créé des pièces sonores dont Image 6.

Samedi 1er février
Evénement avec Patrick Romieu, anthropologue du son et les étudiants de la classe prépa de l’Ecole d’art IDBL, accompagnés du Crieur de marché de Digne
10h / Marché de Digne
14h / CAIRN Centre d’art : action participative « La pêche aux sons » avec Patrick Romieu, Michel Bonnafoux et Laurie Honoré
16h / Musée Gassendi : Présentation par Patrick Romieu de l’oeuvre emblématique de Knud Viktor Image 6
18h / CAIRN Centre d’art : Soirée de lancement de la 11ème Semaine du Son avec les performances sonores de la classe prépa de l’Ecole d’art IDBL et Nathalie Quintane, écrivain

Dimanche 2 février
14h-17h / Musée Gassendi
Atelier découverte életroacoustique avec l’artiste Pierre-Laurent Cassière

Lundi 3 février
20h30 / Centre Culturel René Char : Le son au cinéma : carte blanche à Patrick Romieu (projection d’un film)

Mercredi 5 février 
17h /CAIRN Centre d’art : conférence La présence du son dans l’art contemporain par Peter Sinclair, artiste et professeur à l’Ecole des beaux-arts d’Aix-en-Provence

Jeudi 6 février
17h30 / CAIRN Centre d’art : conférence Des sciences du XIXe siècle aux oeuvres audiovisuelles : une approche physique des médias sonores par Pierre-Laurent Cassière, artiste

Samedi 8 février
9h-13h / Auzet : balade découverte de l’environnement sonore et de l’art contemporain, avec l’association La Fontaine de l’Ours. Nombre de places limité (20 personnes). Réservation : cmr.lafontainedelours@wanadoo.fr
15h / CAIRN Centre d’art : La Criée : écoute et partage des sons enregistrés tout au long de la semaine
17h-21h / CAIRN Centre d’art : conférence de Patrick Romieu, anthropologue du son, suivie de la soirée de clôture de la 11e Semaine du Son.

Page de téléchargement programme complet de la 11ème Semaine du Son